J'ai revu
Only God Forgives (de Nicolas Winding Refn) :
Belle claque. Visuellement le film envoie du patté, chaque plans est parfaitement étudié et réfléchis, tous aussi magnifique les uns que les autres, du bonheur. Ce film c'est avant tout un film avec une mise en scène très marqué, qui scénaristiquement peut nous laissé sur notre faim voir carrément nous perdre. Mais pourtant, Only God Forgives ce n'est pas que de la mise en scène... On arrive dans un univers glaçant avec des thématique tel que la vengeance et le non-pardon (et oui le titre n'est pas choisis au hasard), avec des personnage tous plus spéciaux les uns que les autres, un Ryan Gosling tourmenté par sa mère, avec un bon gros complexe d'oedipe bien gras et malsains comme on les aiment et jaloux de son frère "qui a une bite bien plus grosse que lui".
Le flic est un personnage très fort qui représente la sentence absolu. Imposant et terrifiant, avec ce sabre... Quand il le sort on sais qu'on est mort.

Je trouve que les personnage sont vraiment très puissant, et aussi très symbolique, il représente tous l'archétype de quelques chose, par exemple la mère et son fils c'est l'archétype du complexe d'oedipe, et le flic représente vraiment quelque chose de presque divin, c'est un peu l'Inéluctable en quelque sortes.

J'oubliais presque de dire que la bande son est excellente aussi !

Bref, personnellement j'ai vraiment pris une belle baffe, largement haut dessus de Drive.

9/10

moi j'ai vraiment eu du mal , j'ai bien aimé mais sans plus perso

La tour d'introspection de Hiroshi Shimizu: comme le reste de sa filmo, simple, lent, très épuré mais avec beaucoup de charme et une vision intéressante de la société japonaise (ici les enfants difficiles). Le film est peut-être trop long pour son contenu, mais il y a tout de même de très bons passages (dont un qui fait énormément penser à la fin de Notre pain quotidien de King Vidor). 7/10

Un homme d'exception de Ron Howard: je suis jamais super impressionné par le cinéma de Ron Howard. Ici il prend un thème intéressant de base selon moi, la vie du mathématicien et économiste John Nash, mais se focalise plus sur paranoïa et sa schizophrénie pour la romancer en y ajoutant des éléments plus spectaculaires. Le film est pas vraiment structuré du coup et à partir de la moitié ça tourne à vide et il est assez long. En gros, un pur produit hollywoodien qui atteint rapidement ses limites et dont on retiendra sur tout Russel Crowe, Jennifer Connelly et la musique (pas tout). Oscar du meilleur film, ça vaut ce que ça vaut après. 6/10 (et je suis gentil, sûrement +1 à cause de Connelly en fait)

J'ai vu Assassin Shinobi (ou Shinobi Assassin) cette nuit, c'était pas si mal ! Bien sanglant.
Même si le scénario est loin d'être un des meilleurs.

Ogami Itto a écrit:

J'ai revu
Only God Forgives (de Nicolas Winding Refn) :
Belle claque. Visuellement le film envoie du patté, chaque plans est parfaitement étudié et réfléchis, tous aussi magnifique les uns que les autres, du bonheur. Ce film c'est avant tout un film avec une mise en scène très marqué, qui scénaristiquement peut nous laissé sur notre faim voir carrément nous perdre. Mais pourtant, Only God Forgives ce n'est pas que de la mise en scène... On arrive dans un univers glaçant avec des thématique tel que la vengeance et le non-pardon (et oui le titre n'est pas choisis au hasard), avec des personnage tous plus spéciaux les uns que les autres, un Ryan Gosling tourmenté par sa mère, avec un bon gros complexe d'oedipe bien gras et malsains comme on les aiment et jaloux de son frère "qui a une bite bien plus grosse que lui".
Le flic est un personnage très fort qui représente la sentence absolu. Imposant et terrifiant, avec ce sabre... Quand il le sort on sais qu'on est mort.

Je trouve que les personnage sont vraiment très puissant, et aussi très symbolique, il représente tous l'archétype de quelques chose, par exemple la mère et son fils c'est l'archétype du complexe d'oedipe, et le flic représente vraiment quelque chose de presque divin, c'est un peu l'Inéluctable en quelque sortes.

J'oubliais presque de dire que la bande son est excellente aussi !

Bref, personnellement j'ai vraiment pris une belle baffe, largement haut dessus de Drive.

9/10

oaui le flic à tout niké il claque ce film

Je lui avait mis 6\10 a OGF perso bien aimer mais un peut Overdose du style Refn

Pareil Jok'R je suis pas trop en kiff sur le cinema de Howard

Cette nuit je vais matter In Another country de Hong-Sangsoo d'apres les Cahier c'est du bon

L'histoire vite fait: Bruno vit dans un camion avec lequel il voyage de ville en ville pour réparer des projecteurs de cinéma. Un jour il rencontre Robert qui vient de quitter sa femme. Les deux hommes voyageront alors ensemble et se lieront peu à peu d'amitié.

Mon avis: s'il est vrai que le triptyque de Wenders duquel Au fil du temps constitue le dernier volet est appelé La trilogie de l'errance, il faut surtout garder en tête que l'errance est un des thèmes phares de la filmographie de Wim Wenders, l'un des chefs de fil de cette génération de jeunes cinéastes allemands qui redonnèrent ses lettres de noblesse au cinéma allemand à partir des années 70. On peut le voir à travers les nombreux points communs entre ce film et Paris, Texas, road movie américain sorti 8 ans plus tard (et accessoirement le seul Wenders que j'ai vu avant, mais Alice dans la ville et Les ailes du désir ne sauraient pas tarder).

Mon goût prononcé pour les road movies a sûrement grandement influencé mon appréciation du film qui est tout de même très long et très lent, mais ce n'est que par ce procédé que Wenders parvient à rendre crédible cette étrange histoire d'amitié grandissante. Les dialogues sont rares et précieux, brillamment écrits, la mise-en-scène est belle et si Wenders se permet quelques scènes peu ragoûtantes qui ne nous épargnent rien (un homme qui défèque sur le sable, un autre qui s'adonne au joie de la masturbation...) cela n'est au final ni dérangeant ni choquant tant l'approche du film est sobre et se distingue par son manque de prétention.

Ici, Wenders n'impose pas mais distille une réflexion subtile sur le cinéma de l'après-guerre, les souvenirs et le temps qui passe qui sont des thématiques qui collent parfaitement avec le road movie et son côté errant. Tout a une justification ici, de l'aspect extrêmement répétitif du film aux instants de ruptures, particulièrement ceux qui s'opèrent chez les deux héros. Ainsi, le film est évidemment ennuyant par moment mais ces instants où notre esprit s'échappe du film et flotte au-dessus pour ainsi ne plus le percevoir mais le sentir sont indispensables pour rendre complète l'expérience d'un tel film.

Après Paris, Texas qui affiche une parenté évidente avec ce film, Au fil du temps me confirme que Wenders est un cinéaste qui me plaît et qu'il me faut continuer l'exploration de sa filmographie. Enfin, comme ce fut le cas avec Paris, Texas qui était accompagné de la magnifique composition de Ry Cooder, Au fil du temps bénéficie également d'une bande-son extraordinaire à base de rock progressif et atmosphérique, comme on peut souvent en trouver chez les road movies (on pense à Dead Man de Jim Jarmusch hanté par les riffs de guitare de Neil Young).

8/10

Les soeurs de Gion de Kenji Mizoguchi: loin d'être formellement le meilleur Mizoguchi, le film reste assez sympa, le personnage de la petite soeur est assez intéressant et Mizoguchi offre un discours assez révélateur sur la condition de la femme et des geishas. 7/10

Grand Hotel d'Edmund Goulding: l'un des précurseurs des films chorals, le film est devenu un grand classique. Je suis assez mitigé parce qu'il y a de bons moments et d'autres moments beaucoup moins bon, d'autant plus que l'histoire n'est pas très consistante et au final tourne en rond pour se mordre la queue, même si c'est un peu le postulat du film, au début et à la fin on a un personnage qui dit "Grand Hotel, always the same. People come, people go. Nothing ever happens". Du coup, le film est pas hyper passionnant en-dehors de quelques bonnes répliques et une belle troupe dans laquelle on trouve La Divine Greta Garbo, rayonnante mais parfois un peu too much, je lui ai préféré Joan Croawford, plus malicieuse et subtile (dans ce film en tout cas). 6,5/10

Bon j'ai vu pas mal de films hier soir et aujourd'hui j'vais présenter ça vite fait

Miracles for sale de Tod Browning: dernier film de Browning (Freaks, Dracula ...) un whodunnit basique mais sympa dans son intrigue qui propose pas mal d'éléments intrigants. Le récit va assez vite et les interprètes sont biens du coup on suit facilement le film, dommage que la résolution soit un peu simple, rapide et peu clair quant aux motivations du coupable. Mais bon, ça ne gâche pas trop le plaisir. 6,5/10

Conte des chrysanthèmes tardifs de Kenji Mizoguchi: ce film s'inscrit vraiment dans la lignée des films pessimistes de Mizoguchi, voire un peu trop, il est noir et cruel avec ses personnages, de la même façon que dans L'intendant Sansho ou Les amants crucifiés, sans pour autant avoir les qualités de ces derniers. L'intrigue reste assez prévisible même si elle n'est pas mauvaise. Il y a tout de même de magnifique séquence comme toujours chez Mizoguchi, mais le film aurait peut-être gagné à être un poil plus court. 7/10

Histoire d'herbes flottantes de Yasujiro Ozu: là ça a pas été facile de regarder, c'est un film muet et la version que j'ai trouvé n'avait pas d'accompagnement musical, difficile de rester attentif dans ces conditions. Ca a probablement joué sur mon appréciation, je suis resté assez neutre envers ce film qui reprend à peu près les thématiques d'Ozu. J'ai vu qu'il en avait fait un remake parlant 20 ans plus tard, peut-être que ce film m'intéressera plus parce que là c'est le premier Ozu qui ne m'emballe pas plus que ça. 6/10

Arsenic et vieilles dentelles de Frank Capra: j'aime beaucoup les comédies de Capra et celle-là est plus noire que les autres, elle rit de la mort et de la folie avec une complaisance assez surprenante pour l'époque. L'intrigue est très bonne, très bien menée et il y a beaucoup de bons gags. Cary Grant cabotine à mort, un peu trop au début mais ça sonne de plus en plus juste au fur et à mesure que son personnage part en sucette. J'aime beaucoup les personnages des 2 tantes, elles sont vraiment délicieuses, et le duo Raymond Massey / Peter Lorre est également excellent. 8/10

Baby Cart 1: le sabre de la vengeance de Kenji Misumi: comme Old Soul je me lance dans la saga Baby Cart. Effectivement, c'est ce film dont j'avais vu un extrait en cours, une prof nous avait passé le passage du premier flashback d'Ogami pour analyser le son qui est très particulier dans cette scène (et dans le film en général). Quant au film au général j'ai plutôt aimé, malgré certains défauts évidents y a un vrai charme, une mise-en-scène très personnelle et on rentre vraiment dans le récit facilement. Du coup je me ferai sûrement la suite bientôt. 8/10

Koyaanisqatsi de Godfrey Reggio: Old en pas mal parlé du coup je vais pas m'attarder. Ce film c'est un peu comme un fantasme devenu réalité, celui de pouvoir regarder l'humanité à travers un regard externe. Si en tant qu'individu nous sommes uniques, le film montre qu'une fois dans la société nous suivons tous les mêmes schémas, difficile de ne pas penser à une fourmilière devant certaines images, et en effet notre comportement en société se fonde sur les mêmes règles de vie. Plusieurs analogies sont proposées dans ce film, le courant d'eau, le vent et les nuages, le travail à la chaîne hérité du Taylorisme, la technologie, la nanotechnologie... Reggio montre comment la technologie apportée par la modernité est passée d'accessoire à mode de vie, et comment ce mode de vie s'est imprégné en nous puisqu'il nous filme comme étant des circuits électriques, allant tous d'un point A à point B dans une machine bien huilée. Derrière une apparente neutralité se cache un constat fort sur lequel Reggio nous prend à témoin à travers des images hypnotiques et une musique entêtante, indissociable au film. 8/10

Tu verras pour Baby Cart, la saga est juste excellente. Parcontre je te préviens les 4 et 6 sont pas super, enfaite c'est les seul qui ne sont pas réalisé par Kenji Misumi et sa se ressent grave.

Faut que je matte l'intendant Sancho un de ces 4

A 22h50 sur d8 je matte Rencontres du 3 eme type de Spielberg un sacré bail que je l'ai pas vu , je devait avoir 12,13 ans donc je vais voir :p

Sinon j'ai maté Pusher de Refn.
Vraiment très excellent... Franchement, ce réal m'indifférais vraiment mais au vue de Only god forgives et Pusher, il m'impressionne assez

D'ailleurs je vais maté Valhalla Rising , les avis on l'air mitigé , mais je sent que je vais prendre mon pied

Valhalla Rising je le trouve dingue de ouf, sinon je pense que Pusher II est son meilleur, et Bronson aussi est archi-bien. En fait de lui ceux que "j'aime le moins" (mais qui restent bons) c'est Drive et Only God Forgives

ouais je vais me faire la suite de Baby Cart mais en fait je suis tombé sur un comics que je kiffe bien (j'en parle dans Lecture) et du coup je vais peut-être mettre les films en suspens pendant 2-3 jours (parce qu'en plus demain y a une fête suédoise étudiante qui dure 24h ^^)

Ouais Drive est bien , mais pas exceptionnel je trouve, parcontre la scène en voiture du début et le générique avec la musique de Kavinsky c'est bien bandant.
Perso j'ai adoré Only god forgives Je vais me faire ses autre films bientôt.

Drive je le trouve vraiment bon perso

Je suis le seul a voir l'oeil d'horus dans sa cicatrice ?

Valhalla Rising (de Nicolas Winding Refn) :
Oh mon dieu les avis sur allociné
et la note

Bon bah moi j'ai adoré, et je me rend compte que j'avais un avis complètement faussé sur Refn, c'est un réalisateur qui fait des films vraiment très intéressants, c'est loin de l'image que je m'était fait de lui en voyant Drive. J'avais un peu une image d'un branleur opportuniste voir même prétentieux, mais c'est loin de ça (et ça m'apprendras a tiré ce genre de conclusions stupide sans connaitre...) Ce qui est drôle aussi c'est que les gens on l'air de pensé que c'est un jeune réalisateurs, alors que le type a commencé 2 ans après Tarantino ! Il a déjà 9 films à son actif, et il est la depuis 1996 quand même... Et son premier film c'est quand même Pusher quoi !
Enfin c'est là qu'on se rend compte a quelle point Tarantino est très largement surestimé (même si je l'adore ) et que bah, Refn , lui est très largement sous estimé, il a fallu qu'il fassent Drive pour qu'il soit connu du grand public, c'est bien dommage :/ Enfin bref...

J'ai vu que le film était en général comparé à 2001, alors autant je trouvais Only God Forgives très Kubrickiens (sur la forme surtout), autant là je le rapprocherais plutôt a El Topo.
Je trouve que c'est un peu un El Topo a la sauce viking, moi. Et d'ailleurs ça me semble d'autant plus évident, que Refn, est un grand fan de Jodorowsky, on peut même voir qu'a la fin de Only God Forgives il lui dédit le film, comme une sorte de déclarations d'amour
Et vu la comparaison, pas besoin de beaucoup détaillé pour comprendre a quelle genre de film on a affaire. C'est un film mystique, un trip méta physique et spirituel. Enfaite le film suis un peu Only God Forgives, les 2 films sont très similaire, et je trouve qu'ils se complète même assez bien, même si Valhalla Rising est beaucoup plus poussé et réussi à ce niveau là.

Le film est complexe, c'est assez difficile a déchiffré donc il faut faire appel a notre interprétations. Et puis ça reste un film esthétiquement époustouflant, la mise en scène en vraiment incroyable, y'a une vrai atmosphère qui se crée. Des plans sublimes a s'arraché la rétine, bref formellement incroyable...
Mads Mikkelsen aussi est excellent, et son personnage a vraiment de la gueule, très très charismatique.

C'est un film que je reverrais assurément, et qui a mon avis, prendras beaucoup plus de sens et seras bien plus appréciable avec un 2ème visionnage.

8.5/10

haha et Bronson est comparé à Orange Mécanique comme quoi ils essaient à tout prix de l'assimiler à Kubrick ^^

Je vois pas le rapport avec Tarantino Old Soul , Tarantino a commencer avec un putain de film aussi et leur cinéma n'a rien a voir .