Messages : 13780 Age : 32 Groupe : 8===D--',',(D - ; ) Date d'inscription : 21/02/2007
Sujet: Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu Mer 14 Oct 2015 - 20:51
Bon ça fait longtemps que j'avais pas mis mes critiques de films, donc je les mets là avec des balises spoiler parce que y en a plein. Les critiques sont plus ou moins développées selon les films.
Eve de Joseph Mankiewicz:
Mankiewicz sait parfaitement orchestré ses films et me le prouve à nouveau avec Eve. Si Anne Baxter donne froid dans le dos avec ce rôle de manipulatrice obsédée et maladive où elle parvient à distiller avec un talent remarquable les indices inquiétants concernant Eve, c'est bien Bette Davis que l'on retient ici avec ce rôle de star vieillissante dans lequel elle laisse exprimer toute une palette d'émotions avec une facilité et une rapidité déconcertantes. Comme souvent dans les Mankiewicz que j'ai pu voir, tous les personnages sont condamnables, tous sont égoïstes, menteurs, manipulateurs et la troupe d'acteurs incarne à la perfection la voracité du milieu dépeint par l'oeuvre. On assiste au spectacle effrayant et pathétique des ambitions de chacun qui entrent en collision jusqu'à créer un cercle vicieux. Le dernier plan est d'une beauté terrifiante où se reflète littéralement ce cercle.
8/10
Avengers L'ère d'Ultron de Joss Whedon:
Si le premier volet m'avait agréablement surpris et s'était révélé être un bon divertissement, je savais que ce n'était pas gagné pour le second. Il reste un divertissement convenable (quoiqu'un peu long) mais se retrouve piégé à vouloir trop annoncé les suites qui feront l'objet de la phase 3 de MCU. On a des scènes faisant allusions au futur Thor: Ragnarok qui ne serve foutrement à rien, l'opposition Iron Man / Captain America qui se dessine en vu de Civil War qui alourdit le rythme, la romance Veuve Noire / Hulk qui sert à rien à priori, l'intrigue au tour des pierres d'infinité qu'on nous rabâche depuis plusieurs films alors qu'on a très bien compris vers où ils se dirigeaient, on a même une petite visite au Wakanda (tiens donc, y a pas un Black Panther en préparation?)... Au milieu de tout ça, on essaye de suivre l'action présente un peu chaotique qui sert juste de support à tout le reste sans vouloir aller plus loin et c'est dommage. On a vraiment l'impression de voir un film de transition et c'est décevant. Ultron s'en sort bien, généralement les méchants Marvel sont un peu creux mais lui est plutôt bon, je pense que le travaille au doublage de James Spader y est pour quelque chose.
6/10
It Follows de David Robert Mitchell:
It Follows de David Robert Mitchell (2015)
L'histoire vite def: Une jeune fille est frappée d'une malédiction après avoir couché avec un jeune homme étrange, et elle s'aperçoit que quelque chose la suit sans arrêt.
Un film d'épouvante qui avait pas mal fait parler de lui à sa sortie et qui avait titillé ma curiosité, je n'avais pas eu l'occasion de le voir en salle. Chose assez rare, je me suis lancé dans le visionnage sans avoir aucune idée de quoi ça allait parler (je ne m'étais même pas posé la question du pourquoi du titre à vrai dire) et c'est donc vierge de toute attente que je me suis plongé dans le film. Le concept est à vrai dire assez original sans être particulièrement compliqué, mais c'est surtout son traitement qui fait la réussite du film. La façon dont est représenté la menace, toujours de façon très détachée, la rend encore plus effrayante. Le jeu tendu et paniqué de l'actrice principale qui contraste avec son environnement intensifie sa solitude puis la façon dont cela va atteindre ses proches est bien rythmée. Le film va ainsi énormément se reposer sur son ambiance particulière en refusant de trop donner dans le spectaculaire, en faisant bien sentir que la menace pourrait surgir à n'importe quel moment et sait nous faire comprendre quand le danger devient de plus en plus imminent.
Le film se base sur un cauchemar récurrent du réalisateur et ce côté cauchemardesque est bien ressenti, cette sensation de fatalité où lorsqu'on est coincé dans un rêve et qu'on sent qu'il n'y a pas d'échappatoire. A partir de là, il se construit une mythologie assez simple et reste très évasif quant à la nature du danger. Ce parti pris est intéressant car cela l'amène à devoir montrer des personnages en prise avec quelque chose qui ne sera jamais expliquée ni même explicable ; comment mener son action du point de vue des personnages sans tourner à vide? Ici, il les fait fuir, puis improviser, puis tout remettre en cause avant de tenter l'impossible en se débattant frénétiquement de manière plus ou moins fructueuse.
Une proposition de cinéma originale et honnête, doublé d'un moment d'épouvante intéressant.
7,5/10
Godzilla vs MechaGodzilla de Jun Fukuda:
Le dernier Godzilla avec Fukuda aux manettes. Rien de nouveau à l'horizon, on a nouveau des pas gentils extra-terrestres à l'identité absurde et on a un nouveau méchant assez balèze. King Ceasar fait son entrée dans l'arène, la partie le concernant est assez intéressante. Un Godzilla peu original mais de bonne facture en somme.
6/10
Kingsman de Matthew Vaughn:
Après le très réussi Kick-Ass, Vaughn adapte à nouveau un comics de Mark Millar. Le film est dans la même veine et s'avère très réussi. Un divertissement de haute-voltige, un casting 5 étoiles qui s'en donne à coeur joie, un humour noir omniprésent, une violence burlesque, des scènes déjà cultes... Une belle réussite qu'on attendait pas forcément.
8/10
MechaGodzilla contre-attaque d'Ishiro Honda:
Dans la continuité directe du précédent opus, ce film signe aussi les adieux de Honda avec la bête plus de 20 ans après le tout premier opus et sera suivi d'une pause de presque 10 ans sans apparition du plus célèbre des Kaijus sur grand écran. Bon, l'intrigue ne se renouvelle pas même si certains thèmes approchés me semblent intéressants, mais dans l'ensemble, ça reste du Godzilla de base, sympa sans être époustouflant, mais assez loin des quelques catastrophes qui ont jonché son parcours.
6/10
Réalité de Quentin Dupieux:
Réalité de Quentin Dupieux (2015)
L'histoire vite def: Une petite fille nommée Réalité est intriguée par la VHS qu'elle a vu sortir des entrailles du sanglier que vidait son père. Pendant ce temps-là, un réalisateur a 48h pour trouver le meilleur gémissement de l'histoire du cinéma pour obtenir le financement de son premier film.
Alors que je m'inquiétais de voir Dupieux se vautrer dans sa complaisance, le monsieur oiseau parvient tout de même à me surprendre et m'enchanter avec Réalité. Surtout, il m'apparaît ici beaucoup plus subtil, moins tape-à-l'oeil alors que paradoxalement sa déformation de la réalité est ici poussé à son paroxysme. Je me demande si cela ne vient pas de ses acteurs français (notamment Chabat et Lambert), qui s'ancrent dans un naturel absurde là où la plupart des habitués américains chez Dupieux aiment en faire trop pour marquer l'ironie et le décalage. Ici, Chabat construit un personnage en prise avec différentes couches de réalité mais le naturel avec lequel il le fait marque encore plus l'absurdité des situations. En masquant la détresse, il exacerbe le délicieux décalage de situations extrêmement méta (on pourrait presque dire que Réalité est la définition du métacinéma) et c'est là où est l'intérêt du film.
Pour moi, Réalité n'est pas un film layrinthe car la réalité du film dépeint par Dupieux est un serpent qui se mord la queue et il le montre de façon extrêmement ingénieuse ; la réalité dont on parle n'est pas celle vécue par les personnages mais celle vécue par le spectateur. En le mettant face à un langage cinématographique réinventé, Dupieux nous empêche d'avoir la moindre prise avec ce que l'on voit et mêle dans un même univers rêve, fiction, réalité... Au final, il me semble que par ces différents procédés, Dupieux nous montre que l'objet cinématographique est à l'inverse de ce qu'est la réalité et que la seule réalité qui existe au cinéma est celle de l'expérience vécue par le spectateur.
8/10
Les griffes de la nuit de Wes Craven:
Ma première rencontre avec le cinéma de Craven et quelle rencontre. Le personnage de Freddy est vraiment un des personnages les plus haut en couleur du cinéma d'horreur et c'est impressionnant que Craven ait réussi à le rendre aussi effrayant malgré son côté très burlesque. Le concept est des plus original et l'on obtient un slasher extrêmement réussi avec des fulgurances de gore assez jouissives. Clairement un film d'horreur qui vaut le détour, un des meilleurs du genre selon moi.
8/10
Scream de Wes Craven:
Pourquoi ne pas continuer avec Craven avec un autre de ses films les plus connus? Là par contre, ça a beaucoup moins pris mais je ne sais pas si le fait d'avoir vu Scary Movie (qui reprend énormément l'intrigue, les morts et les gags) d'abord joue là-dessus, d'autant plus que Scream se veut aussi assez parodique. Puis je suis désolé, mais Ghostface c'est quand même le tueur qui se fait le plus bolosser de l'histoire du cinéma d'horreur, le mec se viande limite une centaine de fois. Enfin bref, je peux voir là où le film a eu beaucoup d'influence mais je l'ai peut-être vu trop tard.
6/10
Jurassic World de Colin Trevorrow:
Comme beaucoup, c'est avec une certaine appréhension (mais pas mal d'excitation) que je me lançais dans le visionnage de Jurassic World. Sans être une catastrophe, le film vient avec son lot de défaut et souffre surtout du fait de trop vouloir rendre hommage et faire référence au premier film ce qui l'empêche de se construire une identité. Les pistes suggérés par les différents personnages sont très vite abandonnés pour que ces derniers se cantonnent aux clichés qu'ils sont censés représentés alors qu'on aurait pu avoir une vraie réflexion, un peu dans la continuité du premier film mais ça serait sans doute trop en demander à Hollywood. Résultat, on a un divertissement qui vaut ce qu'il vaut, libre à chacun de le prendre tel qu'il le veut, pour ma part je n'ai pas boudé mon plaisir et essayé d'apprécier le film le plus possible malgré la frustration.
6/10
Vice-Versa de Pete Docter:
Même si j'apprécie les productions Pixar, très rares sont les moments où ils ont su me transporter. Vice-Versa m'a en revanche scotché par son originalité, son ingéniosité et l'étendue des possibles qu'il construit. C'est une vraie réussite, bourrée d'humour et d'idées, qui ne se laisse pas piéger par son sujet et nous apporte un regard nouveau sur la construction de l'esprit humain.
8/10
Mad Max Fury Road de George Miller:
J'avais en tête de voir le 2 et le 3 avant celui-ci, mais vu le temps que je prenais et tout le tapage qu'il y avait autour de celui-là je me suis lancé en me disant que Mad Max faisait parti de ces sagas où il n'était pas vraiment nécessaire de connaître toute l'histoire pour apprécier chaque volet. J'avais à peu près apprécie le premier malgré quelque réserve, mais le 4 est de toute façon très différent. Miller reconstruit un nouvel univers post-apocalyptique complètement barré et nous offre 2h de folie furieuse. On se prête au jeu à coeur joie tant le résultat a foutrement de la gueule. Le concept est con comme la Lune une fois de plus mais Miller déborde d'originalité dans son traitement et on est happé par l'univers et les images. Avec un casting au poil, mention spéciale à Charlize Theron qui m'a bluffé dans ce rôle, extrêmement crédible en meuf badass au possible qui se permet de nombreux moments où on sent poindre une fragilité subtile, très fort.
8/10
Tomorrowland de Brad Bird:
Après la surprise qu'a été Mission Impossible 4, j'étais curieux de voir le nouveau film live de Brad Bird même si j'avais quelques doutes concernant l'intrigue. Au final, ce n'est pas vraiment l'intrigue qui est en cause mais la cohérence de l'univers créé ; il y a pas mal de choses qui ne font pas sens et ça peut être gênant, spécialement pour un spectateur pointilleux. En dehors de ça, ça reste gentillet (comme un Disney) même si j'ai mis pas mal de temps à saisir les enjeux, mais même après ça, le film m'a l'air à moitié fini. Rien de bien novateur donc si ce n'est quelques idées, mais l'opposition du cynisme de George Clooney à l'optimisme de Britt Robertson est convenue au possible. Gros point fort du film, le personnage d'Athena, interprétée par la jeune et étonnante Raffey Cassidy.
6/10
Gone Girl de David Fincher:
Gone Girl de David Fincher (2014)
L'histoire vite def: Pour leur cinq ans de mariage, un homme trouve sa maison saccagée et sa femme envolée. Très vite, des éléments l'accuse et l'enquête va finir par révéler ses secrets. Mais aussi ceux de sa femme, qui est bien plus qu'il n'y paraît.
Un film plein de faux semblants où l'image est menteuse et qui s'inscrit parfaitement dans la lignée des thématiques chères à Fincher. Il dépeint une image des médias et de la masse peu valorisante mais s'attarde surtout à décrire la laideur des individualités. Il le dit lui-même, l'être humain est un être pervers par nature. Au final, ce que crée le personnage d'Amy (Rosamund Pike) n'est rien d'autre que le reflet de fantasmes de la société en quête de sensation, elle offre aux médias et à la masse quelque chose à dévorer et ceux qui en sont victimes sont également consumés ; la vérité compte bien peu tant que chacun y trouve son compte.
Toute cette réflexion est très bien menée car Fincher ne s'intéresse pas à laisser des indices ici et là mais s'applique à montrer que chacun est bloqué dans ses représentations. Cela crée le sentiment que les choses nous échappent parce qu'aucune des directions proposées par le film dans sa première moitié n'est satisfaisante, chacun fait fausse route à sa façon. Ce n'est qu'une fois que Fincher autorise le spectateur à découvrir la vérité de manière non personnifié que celui-ci prend la mesure des choses. Mais là encore, cette vérité semble bien désuète car personne ne cherche à la rétablir mais on s'attarde plutôt à trouver sa satisfaction dans le mensonge qui a été construit. Les victimes de ce mensonge elle-même cherche à le raccommoder dans leur sens.
Au-dessus de tout ça, on a le personnage d'Amy, qui a orchestré ce mensonge. Tout au long du film, elle demeurera insaisissable jusqu'à la toute fin où l'on réalise qu'elle est prisonnière d'un fantasme qui nous échappe et c'est pourquoi ses intention sont toujours troubles. A l'image de ses parents qui lui ont créé un alter-égo fictif et parfait, elle se reconstruit dans ce fantasme qui l'arrache peu à peu de la réalité. Avec la participation des médias, elle fait de ce fantasme une réalité et son mari (Ben Affleck) se retrouve piégé à son tour dans ce fantasme et choisit finalement de s'y abandonner.
Ce qui est dommage, c'est que le film n'insiste pas trop sur tout ce qui amène à Amy a agir comme ça et nous offre seulement des prétextes. Pour moi, le rôle des parents sur sa "folie" est primordial et malheureusement je trouve que le film insiste trop peu là-dessus. Ce n'est pas que cela nous empêche de comprendre leur implication, mais c'est trop contre-balancé par l'aspect psychopathe grandissant d'Amy ce qui nuit au personnage qui est trop représenté par les conséquences que par les causes. Amy est une femme détruite (et depuis longtemps) avant d'être une femme destructrice, et le film n'insiste pas assez dessus.
Malgré ça, ce thriller est une réussite indéniable, complètement empreinte de la patte Fincher que ça soit dans ses thématiques que dans la mise-en-scène. En plus de cela, on a une jolie troupe, tous parfaits, ceux que l'on attendait: Ben Affleck (plus que solide), Rosamund Pike (absolument parfaite, elle incarne à merveille le côté insaisissable et ambiguë de son personnage), Carrie Coon (j'insiste pas dessus, cette femme devrait être dans tous les films), Kim Dickens ; et ceux qu'on attendait pas trop ici, genre Neil Patrick Harris et Tyler Perry...
8/10
Terminator Genisys d'Alan Taylor:
Terminator: Genisys d'Alan Taylor (2015)
Prétextant une excuse temporelle un peu facile, cet opus "reboot" la saga en faisant la même chose mais en différent. Problème, c'est un peu ce que fait chaque opus, sauf que là le film ne se veut pas dans la continuité du 3, ni même du 1 en fait. Alors ça a beau être différent, toujours est-il que ce qu'on voit ça reste un peu la même chose, et si le film veut réinventer l'intrigue il n'en réinvente pas le sujet pour autant. Et de ce point de vue-là, on pourrait considérer que ce nouveau Terminator est un film d'action assez correct malgré quelques défauts visuels notamment. Quant à l'intrigue, mieux vaut ne pas y réfléchir sous peine de maux de crâne et j'ai un peu du mal à comprendre où ça veut se diriger (car des suites sont prévues). Attention spoilers: je veux bien que John Connor devienne méchant mais la façon dont c'est justifié est, en plus d'être conne, totalement incomplète. Quant au casting, il pose quelques problèmes ; bon je ne parle pas de Schwarzy qui est parfait comme toujours dans ce rôle, ça a fait vraiment plaisir de le retrouver. Lee Byung-hun en Robert Patrick bis est totalement sous exploité et bien moins effrayant que son prédécesseur, je comprends pas comment l'acteur peut avoir de si grands rôles en Corée et des rôles si insipides aux States. Ensuite, Jai Courtney en Kyle Reese, je connais pas trop le bonhomme mais le passage derrière Michael Biehn fait mal, ce qui me gêne c'est qu'on sent pas du tout que le mec a passé sa vie à faire la guerre à des robots dans un futur post apocalyptique. Jason Clarke en John Connor c'est plutôt efficace, et si même le personnage est mal traité le jeu de Clarke s'adapte bien à l'évolution du personnage malgré tout. Aussi, Matt Smith qui a un petit rôle mais primordial et qui annonce un développement plus intéressant les suites m'intrigue beaucoup. Enfin, Emilia Clarke en Sarah Connor ; alors j'aime beaucoup Emilia Clarke, je trouve qu'elle a côté décalé qui lui permet de travailler sur pas mal de registre mais le gros problème c'est Linda Hamilton. Je veux dire que Hamilton a tellement marqué mon esprit en Sarah Connor (surtout dans le 2) que j'ai l'impression qu'aucune actrice ne pourrait assurer la relève correctement, ça sera comme le jour où une nouvelle actrice prendra la place de Sigourney Weaver dans Alien. Je précise tout de même que je n'ai pas vu la série sur Sarah Connor, et que d'ailleurs Lena Headey me semble être la seule actrice potentiellement crédible dans ce rôle derrière Hamilton, mais la série ne m'attire pas trop. Enfin bref tout ça pour dire que néanmoins je n'ai pas détesté Emilia Clarke dans ce rôle et que je lui accorde le bénéfice du doute.
Bon par contre, toujours est-il que le scénario est pour l'instant confus as fuck et qu'on est en droit d'espérer quelque chose de plus clair pour les suites. Au-delà de ça, je me suis pas ennuyé, donc c'est une bonne chose, pourtant le film a suffisamment de défauts pour remplir un cargo mais il m'a été impossible de le détester.
6/10
The Fall de Tarsem Singh:
Une oeuvre assez originale, non seulement car très esthétique mais aussi par ce qu'elle raconte et surtout, comment cela évolue. Si au départ, le conte raconté par le cascadeur (Lee Pace) semble être un conte comme les autres, au fur et à mesure que l'on découvre ce personnage on s'aperçoit que le conte se module peu à peu selon sa propre vie et ce qui l'a mené dans cet hôpital. Naturellement, le conte devient de plus en plus sombre au grand désarroi de la petite fille qui va finir par refuser cela et s'imposer au sein même du conte pour le changer de la même façon qu'elle s'est imposée dans la vie du cascadeur pour le changer. La façon dont c'est fait est très touchante, et même si la plupart des procédés narratifs sont empruntés, le film brille tout de même par sa singularité. Et la jeune Catinca Untaru est surprenante.
7/10
Ex Machina d'Alex Garland:
Ex Machina d'Alex Garland (2015)
L'histoire vite def: La boîte du plan grand moteur de recherche organise un concours et l'un des employés est invité à séjourner pendant une semaine chez le grand patron. Durant cette semaine, il va être amené à prendre part à une expérience sur l'intelligence artificielle.
Pour son premier film, l'auteur Alex Garland s'attaque à l'intelligence artificielle en esquissant beaucoup de thématiques qui malheureusement restent pour la plupart à l'état d'ébauche. C'est certainement voulu, il construit un environnement claustro et cultive un récit dont on comprend très vite la teneur. Au final, le film ne dit pas grand chose sur l'intelligence artificielle, et de la même façon, le test de Turing mené par Caleb (Domhall Gleeson) sur Ava (Alice Vikander) n'est qu'une façade. Dans le discours de Nathan (Oscar Isaac), l'AI est l'évolution logique de l'homme et Garland se dispense ainsi de justifier son existence ; d'ailleurs, il évoque toutes les questions que pourraient se poser le spectateur face à ce film pour mieux les éluder. C'est en ce sens que l'on voit que Garland a conscience de toutes les possibilités qu'offre son scénario mais qu'il préfère les ignorer pour se concentrer sur ce qui l'intéresse ; par exemple, lorsque Caleb commence à mettre en doute sa propre humanité, c'est très intéressant, mais le film ne va pas plus loin, parce que ce n'est pas le propos que Garland a voulu avoir.
Son but, c'est de tromper son spectateur autant qu'il trompe ses personnages. Deux choses le confirment: la première est la scène finale, où beaucoup ont vu dans le geste d'Ava de la cruauté (envers Nathan mais surtout envers Caleb) alors que je n'y vois que de l'indifférence, et c'est là aussi où se trouve la limite de l'IA. Au final, Ava ne fait que ce pourquoi elle a été programmée, en ne s'encombrant d'aucun superflu ; elle a ainsi adopté un comportement humain qu'elle a modulé pour atteindre l'objectif programmé (on voit d'ailleurs qu'elle dispose de plus d'atouts qu'un humain normal) et qu'au final son libre-arbitre n'est que le résultat de sa programmation: lorsqu'elle atteint son but à la toute fin, elle semble perdue. La deuxième chose c'est le personnage de Kyoko (Sonoya Mizuno) qui hante tout le film et intrigue. Ce personnage, c'est un peu le test de Turing fait par le spectateur sauf que ce personnage incarne tout le paradoxe de l'IA, c'est-à-dire que tant que son identité reste trouble, on est dans le doute, mais c'est lorsqu'elle révèle son identité qu'elle semble paradoxalement le plus humain.
Garland concocte une oeuvre intéressante sur bien des aspects, même si on peut lui reprocher la frustration causée par les nombreuses pistes évoquées mais inexplorées. Néanmoins, il a le mérite de prendre de la distance avec son sujet et de laisser vivre ses personnages tout en ayant pris soin de construire un cadre propice à la direction dans laquelle il souhaite les diriger. Pour cela, il dispose également d'un quatuor d'acteurs talentueux, Gleeson incarne bien les problématiques soulevées par l'expérience qu'il vit, Mizuno marque tout le film de sa présence subtile et énigmatique, Vikander est hors du temps et Oscar Isaac créé un personnage hallucinant, tout en contradiction et offre une présence physique étouffante. Le film contient une scène de danse venue d'un autre monde, ainsi que l'une des scènes de meurtre les plus troublantes et intenses que j'ai vues depuis longtemps.
7,5/10
Unfriended de Levan Gabriadze:
Voilà un film au traitement original qui gagne à être vu sur un ordinateur, vu que le seul plan du film consiste en un écran de Mac (bon j'ai pas de Mac, mais ça a quand même assez bien marché). Gabriadze maîtrise très bien son sujet et a parfaitement su exploiter les outils informatiques du quotidien pour construire un film qui gagne en intensité à chaque seconde. On peut se réjouir d'une telle audace dans le cinéma de genre car ce qui s'apparente à un banal teen-horror movie s'avère finalement être une proposition novatrice et efficace. Une bonne surprise.
7/10
Les lois de l'hospitalité de Buster Keaton:
Une comédie délicieuse, à la fois drôle et belle visuellement. Keaton y est au sommet de son art, aucun gag n'est gratuit et le tout est extrêmement bien ficelé, un vrai régal.
8/10
Halogène
Messages : 10689 Age : 31 Date d'inscription : 07/09/2011
Sujet: Re: Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu Mer 14 Oct 2015 - 21:20
Le cercle j'ai bc apprécier,les acteur joue "vrai" enfin meme la façon dont c filmer,le rythme du film comme pesant
SansTitre
Messages : 22194 Date d'inscription : 15/10/2009
Sujet: Re: Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu Jeu 15 Oct 2015 - 18:34
Le Cercle c'est pas mal mais c'est le genre de film d'horreur qui me laisse de marbre.
SansTitre
Messages : 22194 Date d'inscription : 15/10/2009
Sujet: Re: Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu Jeu 15 Oct 2015 - 18:51
Ma dernière critique en date, c'est un revisionnage.
CHUNGKING EXPRESS de Wong Kar-Wai 1994
Le film est plutôt intéressant dans sa construction. Une première partie très nocturne où tout va très vite et une deuxième très légère et éthérée. Dans cette première partie l'atmosphère est beaucoup plus sombre, c'est un Hong-Kong plus sous-terrain dont il s'agit. J'aime beaucoup cette façon dont il représente ces rues, ça grouille de partout, on s'y sent clairement retenue, comme compressé par ces ruelles étroites et cette foule multiculturelle qui grouille incessamment. Et plutôt que de filmer d'un point de vue plus objectif (c'est à dire en nous montrant comment est faite la société, en essayant donc de porter un regard un tant soit peu objectif) il va chercher à adopter une position bien plus troublé. Car ce qu'il fait ici c'est qu'il filme la ville et le mouvement, en la représentant dans la confusion. La vitesse qui donne au temps une dimension inattrapable, nous laissant dans le flou, en décalage.
Ainsi on est plutôt du point de vue du parfait inconnu qui ressent réellement ce Hong Kong et non pas celui qui l'étudie, posant donc un regard plutôt critique et distant. Cependant je dit pas qu'il prend forcément le point de vue de ces gens là, mais en tout cas Wong Kar Wai reste dans une approche avant tout humaine. En résulte donc un film non cérébral, dans le bon sens du terme. Il s'agit de ressenti, c'est un cinéma qui traite des sentiments humains, vu sous un angle plus abstrait car c'est un film sur l'abstraction. Quand je parle de l'abstraction, je prend le terme à son sens le plus strict du terme (et le plus humain) : le fait de s'abstraire. S'abstraire mentalement, mais aussi d'une certaine manière ça emmène vers une forme d'abstraction physique aussi. Car c'est la transposition de soit vers un imaginaire, c'est l'idée de rêve en gros.
Car Chungking Express c'est une rêverie pure. C'est à dire qu'on est dans un truc hautement atmosphérique, mettant en scène des personnage voulant à tout pris se raccrocher à ce qui n'est pas (ou n'est plus) et donc par conséquent se projettent, par le biais de leur regard dans un monde nouveau et fantasmé. Là encore c'est une question de sentiments, le point de vue d'une personne est fait de ce qu'elle est. Je pense personnellement que le point de vue (donc la non objectivité) c'est ce qui fait de nous des êtres humains, ce qui nous distingue d'une personne à une autre. C'est ce qui fait que nous somme, en quelques sortes donc le témoignage de notre existence. Après un point des vue, c'est par définition être influencé. Puisque c'est le fruit de ce qui nous arrive, ce que nous avons vu et fait. En somme notre point de vue n'est que le reflet de notre existence, la somme de ce que nous avons vécu. Mais on peut aussi tourner ça dans un autre sens, notre existence ce n'est que la réflexion de ce qui nous entoure, notre positionnement dans le monde donc et ce que positionnement va influencer sur notre esprit. Notre personne se réfléchis sur le monde, et le monde sur nous. C'est peut être en aillant ça en tête que les jeux de reflets (miroirs, vitre, parois en métal etc...) - qui est peut être l'idée qui reviens le plus dans le cinéma de WKW, le reflet de soi - deviennent fascinant.
Bon je m'éloigne un peu là, mais c'est à mon sens ce qui fait du film de Wong Kar Wai quelque chose de profondément intéressant. Car il se base entièrement sur l'idée de point de vue, et n'essaye pas de retranscrire la vie telle qu'elle est réellement, donc objectivement.
N.B
Messages : 5141 Date d'inscription : 22/10/2012
Sujet: Re: Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu Ven 16 Oct 2015 - 16:23
La saveur de la pastèque > 7/10 bon film j'ai vraiment été déphasé dans le bon sens du terme et c'est plutôt cool je sais pas si tout ses films sont gérer de la même façon mais le film est vraiment très bien rythmée jamais chiant, je suis resté tranquille devant mon écran entre rire et stupéfaction.La science du cadre est assez impressionnante aussi y'a pas de fioriture ni de branlette c'est clean et visuellement très beau.direction d'acteur assez dingue aussi avec les 2 même que dans "Et la bas .." et puis ce talent de l'invention visuelle
j'ai écouter l'itw de Tsai sur les bonus c'est vraiment intéressent,ça à l'air d’être un type passioné en tout cas son film est un bel ovni
extrait de la critique des cahier sur le film sur allociné,je co signe à 100 pour cent:
"Impressionne alors l'aisance avec laquelle Tsai, à partir d'un geste ou d'un accessoire, transforme ses saynètes comiques en petites fables allégoriques."
N.B
Messages : 5141 Date d'inscription : 22/10/2012
Sujet: Re: Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu Ven 16 Oct 2015 - 16:48
Cycle Scorsese avec 6 films à partir de dimanche soir sur Arte pour honoré ce dernier en parallèle de son exposition à la cinémathèque française.
Les Affranchis : dimanche 18 ocotbre à 20.45 Avec Robert de Niro, Ray Liotta, Joe Pesci (146’ – 1990, États-Unis)
Le temps de l’innocence : lundi 19 octobre à 20.55 Avec Daniel Day-Lewis, Michelle Pfeiffer, Winona Ryder (135’ – 1993, États-Unis)
Mean Streets : lundi 19 octobre à 23.05 Avec Harvey Keitel, Robert de Niro, David Proval (107’ – 1972, États-Unis)
New York, New York : mercredi 21 octobre à 20.55 Avec Liza Minnelli, Robert de Niro, Lionel Stander (156’ – 1977, États-Unis)
Taxi Driver : lundi 26 octobre à 20.50 (115’ – 1976, États-Unis) Avec Robert de Niro, Harvey Keitel, Cybill Shepherd, Jodie Foster Palme d’or Festival de Cannes 1976
La valse des pantins : lundi 26 octobre à 22.40 (104’ – 1983, États-Unis) Avec Robert de Niro, Jerry Lewis, Diahnne Abbott
DOCUMENTAIRE Un voyage avec Martin Scorsese à travers le cinéma américain, en trois parties, de Martin Scorsese et Michael Henry Wilson (73’ et 79’ – 1995). Au travers de plus de trois cents extraits de films, et de nombreux témoignages, Martin Scorsese nous invite à visiter son propre musée imaginaire, nous contant sa fascination pour les salles obscures. dimanche 18 octobre à 23.05 (partie 1 & 2) lundi 19 octobre à 0.55 (partie 3)
je vais tous les revoir je pense et je conseille très très fortement le documentaire de dimanche juste après les affranchis qui est hyper intéressent.
SansTitre
Messages : 22194 Date d'inscription : 15/10/2009
Sujet: Re: Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu Sam 17 Oct 2015 - 15:55
N.B a écrit:
La saveur de la pastèque > 7/10 bon film j'ai vraiment été déphasé dans le bon sens du terme et c'est plutôt cool je sais pas si tout ses films sont gérer de la même façon mais le film est vraiment très bien rythmée jamais chiant, je suis resté tranquille devant mon écran entre rire et stupéfaction.La science du cadre est assez impressionnante aussi y'a pas de fioriture ni de branlette c'est clean et visuellement très beau.direction d'acteur assez dingue aussi avec les 2 même que dans "Et la bas .." et puis ce talent de l'invention visuelle
j'ai écouter l'itw de Tsai sur les bonus c'est vraiment intéressent,ça à l'air d’être un type passioné en tout cas son film est un bel ovni
extrait de la critique des cahier sur le film sur allociné,je co signe à 100 pour cent:
"Impressionne alors l'aisance avec laquelle Tsai, à partir d'un geste ou d'un accessoire, transforme ses saynètes comiques en petites fables allégoriques."
Oui, y'a un naturel assez fou dans ses films, mais ce que j'aime c'est que c'est pas du naturalisme (j'aime pas trop ça), c'est très étrange et irréel souvent, mais surtout comique. Enfin, il arrive à assembler les opposés et c'est qui rend son cinéma si beau.
Halogène
Messages : 10689 Age : 31 Date d'inscription : 07/09/2011
Sujet: Re: Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu Sam 17 Oct 2015 - 16:19
SansTitre a écrit:
Le Cercle c'est pas mal mais c'est le genre de film d'horreur qui me laisse de marbre.
merde,j'ai voulus dire le cercle rouge
Atlaas
Messages : 11520 Age : 32 Date d'inscription : 30/12/2009
Sujet: Re: Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu Sam 17 Oct 2015 - 17:30
Syncope a écrit:
SansTitre a écrit:
Le Cercle c'est pas mal mais c'est le genre de film d'horreur qui me laisse de marbre.
merde,j'ai voulus dire le cercle rouge
Dit moi un peu si ta l'temps les tout bon films d'horreur pour toi ??
SansTitre
Messages : 22194 Date d'inscription : 15/10/2009
Sujet: Re: Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu Sam 17 Oct 2015 - 21:29
Syncope a écrit:
SansTitre a écrit:
Le Cercle c'est pas mal mais c'est le genre de film d'horreur qui me laisse de marbre.
merde,j'ai voulus dire le cercle rouge
ah oui merde
Bah ouais Le cercle rouge c'est génial, enfin Melville quoi
N.B
Messages : 5141 Date d'inscription : 22/10/2012
Sujet: Re: Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu Mer 28 Oct 2015 - 16:56
Lady Snowblood sur Arte lundi prochain j'ai pensé à toi Old
SansTitre
Messages : 22194 Date d'inscription : 15/10/2009
Sujet: Re: Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu Mer 28 Oct 2015 - 17:00
Ah oui c'est cool ça, y'a le blu ray qui est sortie chez hk vidéo y'a pas longtemps d'ailleurs.
Halogène
Messages : 10689 Age : 31 Date d'inscription : 07/09/2011
Sujet: Re: Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu Mer 28 Oct 2015 - 17:24
SansTitre a écrit:
Syncope a écrit:
SansTitre a écrit:
Le Cercle c'est pas mal mais c'est le genre de film d'horreur qui me laisse de marbre.
merde,j'ai voulus dire le cercle rouge
ah oui merde
Bah ouais Le cercle rouge c'est génial, enfin Melville quoi
N.B
Messages : 5141 Date d'inscription : 22/10/2012
Sujet: Re: Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu Mer 28 Oct 2015 - 18:21
et avant Lady y'a Cotton Club de Coppola jamais vu mais ca à l'air pas mal
SansTitre
Messages : 22194 Date d'inscription : 15/10/2009
Sujet: Re: Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu Mer 28 Oct 2015 - 20:27
Ouais c'est un film que j'aime beaucoup perso, mais bon il est souvent mal-aimé par les gens en général.
Jezza McMurphy
Modératueur
Messages : 13780 Age : 32 Groupe : 8===D--',',(D - ; ) Date d'inscription : 21/02/2007
Sujet: Re: Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu Mer 28 Oct 2015 - 20:29
c'est à cause de Richard Gere
Halogène
Messages : 10689 Age : 31 Date d'inscription : 07/09/2011
Sujet: Re: Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu Mer 28 Oct 2015 - 20:56
personne à un film bien à me conseiller en streaming depuis cette pute de lettre hadopi jgalère
Halogène
Messages : 10689 Age : 31 Date d'inscription : 07/09/2011
Sujet: Re: Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu Jeu 29 Oct 2015 - 21:27
bande de pute
N.B
Messages : 5141 Date d'inscription : 22/10/2012
Sujet: Re: Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu Ven 30 Oct 2015 - 13:54
j'avoue que j'ai aussi beaucoup de mal avec Richard Gere qui fait tout le temps vieux beau dégueulasse dans les films ou il joue
SansTitre
Messages : 22194 Date d'inscription : 15/10/2009
Sujet: Re: Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu Ven 30 Oct 2015 - 14:23
Perso je l'aime bien, mais c'est surement parce que je le connais qu'à travers ses débuts.
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Sujet: Re: Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu
Ciné, DVD, télé... > Le dernier film que vous avez vu