Cahier du cinema et Positif il le deglingue je crois ?

je crois pas qu'ils en aient fait une critique en fait ^^

parfois je me réfère aux notes presses d'allociné mais pas toujours, vu la qualité de certaines presses qui font plus dans la promotions qu'autre chose, on a vraiment que 2 presses spécialisées qui sont Les cahiers et Positif (après on a de très bonne revue scientifique comme Traffic et 1895 mais ils font pas dans la critique pure), et sinon Studio et Première sont pas trop mal mais ça dépend.

C'est pour ça sur senscritique avec tes éclaireurs c'est des mecs avec lesquels tu interagis, tu sais où te placer par rapport à leur goût et y en a pas mal qui sont très cultivés c'est assez chouette. Bien sûr y aura toujours des désaccords mais c'est tant mieux.

Si mais elle ont pas ete poster sur Allocine je crois

Je suis totalement d'accord les autres magazine c'est de la critique commercial

J'achete presque que Positif ca coute genre 8,50-9 euro mais y'a plein de chose a lire et j'aime leur ligne editorial bien moins "cassante" que les cahier

ils sont capables d'être bien incendiaires aussi chez Positif haha. C'est vrai que c'est cher mais vu la qualité des articles, dossiers et interviews ça les vaut largement, puis ils chroniquent pas mal de vieux films et réalisateurs classiques, c'est pas nécessairement sur l'actualité, du coup les contenus sont denses et très enrichissants j'aime beaucoup.

Exactement . ... je les trouve plus soft perso

Y'a Nymphomaniac qui sort au début du mois prochain bluray/dvd. J'espère que c'est la version non censurée.

L'histoire vite fait: un jeune homme à la fois costaud et un peu benêt devient dentiste à son compte sans pour autant avoir de diplôme. Un jour, il rencontre la cousine de son meilleur ami et finit par l'épouser. Juste avant le mariage, la jeune femme gagne à la loterie la somme de 5000$ (ce devait valoir à l'époque presque 100 000$ aujourd'hui). Mais malgré leur bonne fortune, ils vont découvrir à leur dépend à quel point l'argent peut transformer les gens.

Mon avis: après avoir décide 2 ans et demi plus tôt qu'il me fallait voir ce film suite à la suggestion d'un de mes profs, je me suis enfin lancé dans le visionnage de ce qui pourrait être considéré par certains comme le boss de fin des films maudits. Après un premier montage, Stroheim propose une version longue d'environ 8h30, seuls quelques amis pourront voir cette version puisque le producteur Irving Thalberg (travaillant pour la MGM) lui demandera de raccourcir le film. Stroheim s'exécutera et se présentera avec une nouvelle version d'environ 5h. Thalberg n'est toujours pas satisfait et décide de remonter le film sans la participation de Stroheim cette fois-ci, et il en résultera une version de 2h20 qui sera celle présentée au grand public. Stroheim est atterré et considère que son chef d'oeuvre a été charcuté, le film est un échec lors de sa sortie et il faudra attendre plusieurs décennie avant que les critiques ne le reconsidère, estimant avoir affaire un chef d'oeuvre du cinéma muet aux procédés cinématographiques à l'avant-garde de l'époque, doté d'un récit épique et dramatique incroyable. Il sera alors considéré comme le plus grand chef d'oeuvre de l'histoire du cinéma par de nombreux noms comme Orson Welles ou Billy Wilder. Puis en 1999, une nouvelle version restaurée à l'aide de photogrammes longue de 4h verra le jour et sera considérée comme la plus proche version du film de 5h de Stroheim. C'est cette version que j'ai eu la chance de voir.

Bien sûr, on sent que le film a beaucoup souffert, surtout sa première partie, complètement hachée. En fait, la version de 4h comporte environ 2h20 de film qui correspond à la version officielle, puis environ 90 minutes de photogrammes et d'intertitres qui ont été ajoutés en 99. On se rend compte que beaucoup de choses avaient été élagués: l'introduction semble avoir été massacrée puisque de nombreuses séquences permettant de développer la psychologie des personnages ont disparu, toutes les scènes choquantes ont été supprimées à part celle de la fin, et tout un pan du récit, qui suit en parallèle les histoire de 2 autres couples (dont une assez sombre et sanglante) a été supprimé. Grâce à la restauration, on a, dans une certaine mesure, la possibilité de voir ces parties disparues. Par contre, la version originale de 8h30 a brûlé a tout jamais, et beaucoup considère ça comme la plus grande tragédie de l'histoire du cinéma.

Mais qu'en est-il du film en lui-même? Je dois reconnaître que l'histoire ne m'a pas passionné tant que ça sur le coup, mais j'ai tout de même dû me plier face à la grandeur du film. C'est en effet, chose assez rare pour son époque, une violente critique de l'avarice et de l'influence néfaste de l'argent et qui place l'action dans un milieu modeste, pour montrer à quel point l'argent corrompt les coeurs. Le récit est efficace puisqu'il rythme parfaitement l'évolution terrible de ses personnages, mention spéciale à ZaSu Pitts dont le personnage passe de jeune fille ingénue à illuminée cupide et avare. Le film commence ainsi par une romance pour finir en tragédie (Stroheim l'a d'ailleurs pensé comme une tragédie grecque) sur fond de crise économique et pessimisme noire.

Un fond d'une telle ampleur associé à des qualités cinématographiques évidentes pour l'époque a largement maintenu mon attention éveillée malgré mon manque d'intérêt initial pour le sujet. Aussi, l'aspect bâtard du film principalement ressenti à travers de nombreux photogrammes et un récit très elliptique lui confère un charme indéniable. Du coup, que l'on aime ou non, on ne peut nier l'évidence d'être face à une pièce maîtresse de l'histoire du cinéma sur bien des aspects. De plus, le fait qu'Erich von Stroheim soit lui aussi un producteur de renom alors qu'il a créé un film aussi critique envers l'argent et qu'il a dû se battre avec les producteurs de la MGM, notamment Thalberg (qui est loin d'être un massacreur de films comme cet épisode le laisserait entendre, il était en fait le plus talentueux producteur de sa génération) rajoute une ironie douce-amère sur l'histoire incroyable de ce film.

Finalement, plus le temps passe après visionnage et plus je réalise à quel point le film est grandiose.

8/10

sinon j'ai aussi vu

La femme aux chimères de Michael Curtiz: le titre anglais est plus explicite, Young Man with a Horn. Du très prolifique Curtiz je n'avais pourtant vu que le très célèbre Casablanca. Celui-là est moins connu mais presque tout aussi bon, une histoire touchante et passionnante, une bande-son jazz vraiment plaisante et une réalisation efficace. Kirk Douglas m'a vraiment surpris, d'habitude je le vois dans des rôles très virils et là il m'a semblé beaucoup plus nuancé et sensible, surtout au début du film. Face à lui, la beauté glaciale de l'incroyable Lauren Bacall dans un rôle de femme insaisissable d'une ambiguïté folle, le face-à-face est captivant. Un très bon film. 8/10

Les coquelicots de Kenji Mizoguchi: un vieux Mizoguchi dont j'ai vu une copie de très mauvaise qualité mais je doute qu'il en existe une meilleure. Une belle histoire sur les moeurs et le mariage japonais, pas exceptionnel à la vue de la filmographie du maître mais ça se laisse regarder facilement et il a y a de bons passages. 7/10.

Jamais entendu parlé des Rapaces, en tout cas le film a l'air d'avoir bien été charcuté, passé de 8h a 5h, c'est quand même énorme.


sinon j'ai finalement enfin vu
Enter the Void (de Gaspar Noé) :

Une expérience assez unique, un espèce de trip psychédélique et spirituel qui ne peut que nous emporté (stone, ça doit être vraiment quelque chose). Avec sa caméra subjective voguant dans les airs et nous plongeant dans les souvenirs marquant de la vie d'Oscar, et de son avant/après-mort ainsi que de sa réincarnation (la fin est vraiment sublime).
Faut dire que le film est techniquement/artistiquement époustouflant, Noé a réussi une vrai prouesse avec ce film, cependant le film souffre de sa durée.
Même si je ne me suis pas réellement ennuyé pendant ces 2h40, il faut dire que c'est beaucoup trop long, je trouve le film vraiment mal gérer a ce niveau là, parce que au final après la première heures le film deviens profondément répétitif.

Pour moi le film est vraiment a voir, parce que c'est une expérience exceptionnel. Après on est loin du chef d'oeuvre, et c'est dommage parce que ce film aurais du être le chef d'oeuvre de Gaspar Noé, c'est un peu le film de sa vie, c'est vraiment un film très ambitieux.
Mais au final il s'est un peu raté, mais malgré ce petit ratage le film n'en demeure pas moins un film époustouflant.

8/10

Parcontre le générique est peut être le meilleurs que j'ai vue

L'histoire vite fait: en 1944, Rome est déclarée ville ouverte et est occupée par les autorités SS. En s'inspirant de figures historiques existantes, Rosselini filme ces 9 mois d'occupation peu de temps seulement après la fin de la guerre.

Mon avis: De par son réalisme quasi-documentaire, le chef d'oeuvre de Rosselini est considéré par beaucoup comme le tout premier film du néoréalisme italien. A juste titre, puisqu'il en possède toutes les caractéristiques: un réalisme vertigineux, presque épuré de tout effet dramatique (je dis bien presque), un budget extrêmement maigre qui finalement participe à l'impression de réalisme et de modestie puisqu'il implique des prises de vue en décors réels, une pellicule d'une qualité moyenne, des acteurs non-professionnels pour beaucoup ou débutants... Et surtout, cette approche noire et pessimiste d'une réalité révoltante et ce fatalisme latent qui agissent bien souvent comme motifs dans le néoréalisme italien. Pas étonnant donc que le film qui date officiellement la naissance du courant soit un film sur la guerre.

Car de cette approche modeste mais honnête résulte forcément un fort sentiment d'authenticité. C'est comme si Rosselini nous disait "voici l'occupation telle que si vous la viviez". Le film nous attrape à la gorge mais nous ménage dans sa première partie, en nous présentant des personnages admirables, convecteurs d'espoirs et d'idéaux: dans cette première partie, on nous montre des personnages qui luttent et le danger de l'ennemi n'est que théorique, les allemands ne sont pas d'ailleurs montrés dans toute leur cruauté et ça peut même être le contraire.

Puis tout bascule à la moitié du film, le film nous agrippe pour ne plus nous lâcher et c'est le ventre noué qu'il nous faudra surmonter la noirceur de la seconde moitié où l'humanité est mise à mal. Paradoxe éternel du cinéma, les scènes les plus cruelles sont souvent les plus belles, et l'on est fasciné par l'image tout en ressentant un violent malaise. Le discours de Rosselini est terriblement pessimiste: si pour la plupart des héros, notre admiration demeure, toujours est-il qu'aucun n'est épargné, et on se sent à la place du prêtre (dont aimerai croire pouvoir s'identifier mais à moins d'avoir vécu la guerre il n'en est rien): contraint d'être témoin des atrocités subies par ses pairs et n'avoir que la force de prier pour eux.

L'horreur de la guerre rejoint donc une fois de plus la beauté du cinéma dans un film terriblement réaliste dont on ne peut ressortir intact. Un témoignage brut d'une humanité encore mutilée par 5 ans de guerre qui précède la naissance d'un des plus grands mouvements de l'histoire du cinéma qui nous donne à goûter l'aigreur d'une réalité dont on ne peut détourner les yeux (d'un point de vue purement pratique, ça serait passer à côté de chef d'oeuvre magnifique).

9/10

Je matte Someone in love de Abbas Kiarostami ce soir je sais pas si il est bien mais les notes presse sont encourageante et j'aime bien ce réal

Spoiler:

je sais pas quoi regardé entre ces films :
Croix de fer
Requiem pour un massacre
All about Lily Chou-Chou
Le cercle rouge
Lawrence d'Arabie
Baraka


Si vous connaissez certain vous en pensez quoi ?

Lawrence d'arabie c'est un classique

Il est vraiment bien ?

   Ouais enfin après tu va pas etre illuminé par la grace de dieu mais c'est un grand film

Comme il fait 3h je pense que je le regarderais ce soir.

après les autres je les connait de nom mais ca n'a rien a voir quoi , enfin y'a pas de rapport entre tes les films que t'a cité mais matte pas un film si t'a pas envie sinon t'aura un mauvais avis :P

Bah justement j'ai envie de tous les voir

Du coup je vais revoir Kagemusha, et ce soir j'espère me faire Lawrence d'Arabie