Perso j'aime pas du tout Romero, et en ce qui concerne Zombie je trouve qu'il traîne horriblement en longueur, y'a un gros problème de rythme (et surtout une durée inexplicable).

le rythme chaotique et foireux, c'est voulu, par contre au niveau des longueurs je vois vraiment pas j'en ai pas trouvé une seule. Moi j'aime beaucoup parce que c'est pas tant les zombies qui sont importants mais également la (et les) métaphore qu'ils incarnent, je trouve que les analogies que fait Romero à ce niveau là sont intéressantes à plus d'un titre. On peut pas les regarder comme un film de zombies normal (en tout cas pour ses 3 premiers films). En plus de ça y a beaucoup d'humour je trouve, mais là ça dépend des sensibilités je suppose.

Sinon j'ai vu King Kong contre Godzilla d'Ishiro Honda: les retrouvailles entre Honda et Godzilla, avec en prime la participation du singe géant. La première moitié est vraiment bonne, pourtant on voit pas beaucoup les deux bêtes, mais l'intrigue se diversifie et s'allège tout en se permettant de nouvelles choses. Le passage sur l'île de Kong est vraiment bon, avec la tribu (même si c'est cramé qu'ils ont des têtes de Japs, au bout d'un moment ça passe bien) et en prime une superbe pieuvre géante. La deuxième repart dans ses délires de longueurs et répétitions typiques des Keiju-eiga avec une intrigue pas folichonne, et le film s'étend vraiment trop. La partie catch entre les deux bêtes est sympa mais pas ouf j'ai trouvé, surtout que je suis pas fan de la façon dont est représenté King Kong, c'est pas tant le costume en soit mais la façon dont il est incarné. Les sommets sont atteints dans la première partie et le film perd de sa consistance ensuite, dommage. Ca reste fun de voir les 2 monstres se taper. 6/10

Under the Skin de Jonathan: un thriller SF fascinant, j'ai totalement adhéré au propos et à la façon dont il était montré. J'ai trouvé ça vraiment fort sans être trop démonstratif, ça fait du bien à notre époque. Johansson impressionne, elle incarne bien toutes les phases par lesquelles passe son personnage sans trop en montrer non plus afin que le cheminement soit le plus sensitif possible. On peut certes reprocher la lenteur du film mais je n'y vois aucune volonté masturbatoire d'être contemplatif, pour moi c'est essentiel à l'immersion puisque le comportement de Laura nous est tout d'abord étranger et il faut qu'on adhère à son indifférence et son impassibilité qui sont nécessaires à son instinct de chasseuse. A partir de là, on peut enfin ressentir toute la déconstruction de cet instinct qui se meut au fur et à mesure de la quête d'humanité de Laura ; quête malheureusement (et naturellement) vouée à l'échec. Très bon film, le meilleur de 2014 que j'ai pu voir jusqu'à présent, mais il ne parlera peut-être pas à tout le monde (mais si vous voulez voir Scarlett entièrement à poil vous savez où aller). 8,5/10

Under The Skin à l'air tellement ouf

je vais me faire Punch Drunk Love de PTA voir ce que ca donne , Magnolia m'a bien decu .

Se soir je me fais street fighter ..
n.b c'est quoi cet avatar ? Sérieux. ..

Des gunfights qui ressemble à rien ? What ? Serieusement on a vu la même chose ?
Non parce que le gunfight du film c'est du génie pure, y'a une maitrise de l'espace et une stylisation de l'action qui est juste démente. Puis les effets sonore avec les balle qui fusent comme dans un western... Après pour les ralenti, bah c'est pas réserver qu'au cinéma hk (en l'occurence Johnnie To est l'un des maitres du ralenti à hk, si ce n'est LE maitre), tu retrouve ça chez Peckinpah et j'ai envie de dire que les ralentis dans PTU sont un pure héritage de Peckinpah (héritage qu'on retrouve dans Thief de Michael Mann). Après Johnnie To est un cinéaste auquel il faut accroché, surtout que ce film est certainement sont plus absolu.

Sinon, pour Mann, bah c'est un polar urbain, nocturne, un espèce de western contemporain, et plus généralement Mann et To ont les même influences, il font le même cinéma presque.

Wooow, je viens de me prendre une gigantesque claque.
Complètement inattendu ce film, je pensais voir un petit film sympa et jolie et je me retrouve face à un monument de beauté. C'est avec ce genre de film que je sais pourquoi j'aime le Cinéma... Franchement je pourrait resté pendant 1 heure devant la plus part des plans tant la composition est fascinante. Mais la mise en scène est tout aussi incroyable et fascinante, c'est vraiment d'une intéligence rare. Puis que dire de la musique. Michel, l'immense... Et de Deneuve, aaaaaah quelle femme
Cependant, c'est un film qui peut dérouter, puisque tout les dialogues sont chanté. Pas de rimes (ou rarement alors) et aucune chorégraphie, son intention est donc complètement différente des comédies musicale habituelles.

Bref, ça me donne envie de voir les films de Demy, et je croit que je vais aussi m'intéresser pour de bon aux comédies musicale hollywoodienne (Chantons sous la pluie me fait de l'oeil depuis quelques temps).

Mothra contre Godzilla d'Ishiro Honda: 4ème volet de la saga et troisième sous la houlette de Honda. Cette fois-ci, le lézard géant affronte Mothra, un papillon géant, sans doute le Kaiju le plus présent de la saga en dehors de Godzilla, qui a eu le droit à son propre film en 61 sous la directive de Honda (malheureusement je n'arrive pas à trouver le film). Mothra a cette particularité d'être le premier Kaiju de la série à être fondamentalement bienveillant, et c'est ici en sauveur de l'humanité qu'il va affronter Godzilla, puisqu'à cette époque Godzilla est toujours un antagoniste. Le film est vraiment plaisant, plus frais que ces prédécesseurs avec une féerie et un humour assumé. Le propos reste le même, l'homme est représenté comme avare et égoïste en dehors des protagonistes, et la présence de Godzilla n'est que sa juste punition néanmoins Mothra, être qui souffre également des retombés radioactives, va dans sa magnanimité voler (littéralement) à leur secours. Mothra est vraiment bien fait avec un bon design, et Godzilla est toujours aussi badass. Malgré les longueurs habituelles avec des scènes de combats et de destructions qui ne se renouvellent pas vraiment, le divertissement est présent et on avait pas ressenti un tel plaisir depuis... Godzilla, il y a 10 ans. 7/10

Rendez-vous d'Ernst Lubitsch: alors que Billy Wilder m'avait émerveillé il y a quelques jours avec Boulevard du Crépuscule, son maître revient à nouveau à la charge avec une comédie délicieuse pour me rappeler à quel point il peut atteindre des sommets dans ce domaine. C'est dingue, chez Lubitsch tout est frais et léger, et pourtant tout y est complexe en sachant rester simple, et surtout, les dialogues sont absolument géniaux et fabuleux. Tout chez Lubitsch pourrait laisser penser à de la comédie classique mais sa maîtrise pour toutes les formes de comiques, sa légèreté, son talent pour les dialogues et la qualité de ses personnages nous font bien comprendre qu'il est le maître du genre. Je me suis même surpris, chose assez rare, à exploser de rire devant certaines répliques, et je ris rarement à plein poumon devant des films. Enfin bref, un must du genre, quasi au niveau de son chef d'oeuvre To Be or Not to Be. Ah oui, James Stewart est parfait, et Margaret Sullavan est absolument délicieuse en jeune femme idéaliste, manipulatrice et capricieuse. 9/10

Je continue sur ma lancée

Ghidra, le monstre à 3 têtes d'Ishiro Honda: 5ème aventure avec Godzilla et pour la première fois celui-ci ne sera pas l'antagoniste. Ghidra, un dragon extraterrestre à 3 têtes qui crache des éclairs (jouissance) prend la place du gros méchant et attaque la Terre. Pendant ce temps, Godzilla est plus occupé à se foutre sur la gueule avec Rodan dans un combat hilarant et il faudra l'intervention de Mothra (encore elle) pour que les 3 monstres s'allient à l'issue d'une discussion des plus absurdes entre eux. Le film est vraiment fun, même s'il part assez dans le nawak niveau scénario mais ça reste du bon divertissement barré. 7/10

Braindead de Peter Jackson: j'avais été assez insensible à l'humour de Bas Taste, mais là ça me parle plus, dans la continuité cartoonesque des Evil Dead de Sam Raimi ce film ne se prend pas du tout au sérieux et offre un spectacle gore et drôle de bonne facture. 7/10

Invasion Planète X d'Ishiro Honda: après s'être fait bouté par Godzilla et compagnie, Ghidra s'en prend à une autre planète et ses habitants demande aux terriens de leur "prêter" Godzilla et Rodan. Cette fois-ci, Honda part totalement dans le délire science-fiction et se permet toutes les fantaisies. Le vrai problème, c'est que l'intrigue est assez prévisible même s'il est bien construite mais surtout, on voit très peu les monstres, ce qui est dommage. 6/10

Godzilla, Ebirah et Mothra: Duel dans les mers du Sud de Jun Fukuda: premier Godzilla de Fukuda et autant dire que c'est prometteur. L'intrigue revient quelque peu vers les fondamentaux et délaisse la SF mais garde sa fantaisie dans cette aventure exotique aux allures de James Bond. Les protagonistes humains sont assez attachants et leurs aventures sont intéressantes, et en plus de cela, l'affrontement Godzilla vs Ebirah (la langouste géante) tient vraiment ses promesses. Par contre, malgré le titre, Mothra n'apparaît quasiment pas et intervient à la toute fin, mais ça fait plaisir de la revoir. Un spectacle très plaisant en tout cas. 7/10

Bonjoir j'ai vu plein de trucs

Le pont de la rivière Kwaï de David Lean: une fresque complexe comme Lean savait les faire. Ici, il interroge les codes et la morale militaire à travers différents représentants dans une histoire qui allie le fond à un côté épique typique de Lean. Néanmoins, le film reste assez dur dans son propos et sa représentation même si on pourrait reprocher à Lean d'un peu trop enrober certains aspects de la guerre et de la captivité durant ce temps-là. Le film reste néanmoins grandiose, même si un peu taillé pour les Oscars où il a cartonné, mais c'est balèze, et les interprètes sont très bons notamment William Holden et Alec Guiness. Une grande aventure. 8/10

Le fils de Godzilla de Jun Fukuda: après un premier résultat plutôt encourageant Fukuda retrouve la bête pour remettre les mêmes ingrédients dans une recette un peu plus familial. Si le film a quelques bons points, notamment l'introduction de 2 nouveaux Kaijus plutôt sympas, il souffre de son concept même: Godzilla en papa poule ça passe pas. Déjà Minilla est moche comme tout, vraiment dégueu, et même l'aspect de Godzilla change, fini le gros méchant de 1954, là on a plus l'impression d'avoir affaire à un Casimir lépreux. Un épisode décevant, malgré la patte sympathique de Fukuda toujours présente. 5/10

La fureur de vivre de Nicholas Ray: oeuvre culte parmi les oeuvres cultes, étendard d'une génération dont James Dean était le symbole sublime. Pour quelqu'un comme moi, le film ne pas revêtir la même importance qu'à l'époque néanmoins j'ai trouvé le propos sur l'autorité parentale et sa représentation assez différenciée très intéressant. C'est l'aspect du film qui m'a le plus intéressé, et même si le côté "jeunesse rebelle et incomprise" ne m'a pas trop emballé (je savais pourquoi je signais d'un autre côté), certains passages du film sont vraiment intense et valent vraiment le détour. Ca, et James Dean bien sûr. 7/10

Les envahisseurs attaquent d'Ishiro Honda: Honda retourne aux manettes et livre un film SF (encore) en mode all-star. Scénaristiquement, il se base sur les acquis des précédents films (notamment Planète X) mais se fait plaisir en invitant pas 1, pas 2 ni 3 mais bien 10 Kaijus (sans compter Godzilla dans son film). Ainsi, on retrouve certains des anciens films (Mothra, Rodan, Minilla, Anguirus, Kumonga et Ghidra) et on découvre d'autres monstres provenant d'autres franchises (Manda, Gorosaurus, Baragon et Varan). Tout ce beau monde est assez bien représenté à l'écran, même si certains plus que d'autres et dans ce joyeux bordel les humains tentent de s'en sortir jusqu'à l'affrontement final entre Ghidra et Godzilla accompagné de sa nouvelle team de badass. On se plaignait de ne pas voir assez de monstres dans Planète X, ici Honda nous en met à foison et ça passe bien parce que de 1 c'est kiffant et de 2 l'histoire est plutôt cohérente. On regrettera juste le retour aux maquettes un peu grossières que Honda affectionne tant, Fukuda nous avait habitué à une approche un peu plus réaliste des décors, et Minilla qui est toujours aussi dégueulasse. 7/10

La poursuite impitoyable d'Arthur Penn: putain ce film fait trop mal. Il est vraiment difficile à supporter tellement il nous emmène de plus en plus bas dans la noirceur de l'homme. C'est super bien rythmé et emmené, on commence avec une peinture de la bourgeoisie décérébrée, égoïste et hypocrite avant que ne se dessine la haine, le racisme, la violence et la bêtise mortelle. Plus sobrement (et justement) appelé en anglais The Chase, le film de Penn aborde des thèmes extrêmement forts comme le racisme, le vigilantisme, le changement des moeurs sexuels et de façon générale dépeint une société bourgeoise embourbée dans tout ce qu'elle a d'atroce. Le film est pénible, car vers sa moitié il nous répulse vraiment, il nous tort jusqu'à ce qu'on se sente complètement perdu, sans repère ni foi à l'instar de Jane Fonda sur le dernier plan. Le film est noir, très noir, mais il est brillamment fait. De plus, malgré ses têtes d'affiche (Marlon Brando, Robert Redford, Jane Fonda, Angie Dickinson...) on pourrait croire à un film chorale tant il y a de personnages différents et tant chacun occupe une place importante dans l'histoire et son traitement. La poursuite impitoyable est un film impressionnant, difficile à vraiment décrire et dont on ressort sonné. 9/10

"La photographie c'est la vérité, et le cinéma c'est 24 fois la vérité par seconde" Jean-Luc Godard

Putaaaaain

Ah merde je les foutu en citation philo, aha j'avais vue que tu l'avais supprimer, je me suis dit pourquoi ^^

Il est bizarre ton message, on croirait que Godard est mort ^^

Sabrina de Billy Wilder: même quand c'est pas mon genre de comédie, Wilder arrive à m'enchanter avec des dialogues d'une intelligence assez rare. Avec la présence ravissante d'Audrey Hepburn, et le talent d'Humphrey Bogart et William Holden, on a là une comédie culte. 7/10

Godzilla's Revenge d'Ishiro Honda: un étron immonde qui se fout littéralement de la gueule du spectateur. D'autant plus décevant que c'est Honda qui est derrière tout ça. 2/10

Croix de Fer de Sam Peckinpah: un film de guerre comme on en voit rarement. Déjà, l'action se passe du côté des allemands, chose assez rare, et pour l'époque une telle violence, ça coupe le souffle. C'est hyper bien filmé, il y a énormément de scènes de guerre, et certains sont filmées au ralenti ce qui donne une esthétique très particulière mais captivante. S'il filme avant tout une histoire d'hommes, lorsqu'il filme la guerre Peckinpah fait en sorte qu'elle sente le sang, les tripes et le souffre. On a une vraie proposition de cinéma alliée à une plongée dans les entrailles de l'enfer qu'est la guerre. Avec un James Coburn magistral qui incarne bien les terribles tourments auxquels est confronté un soldat dans son genre. Un chef d'oeuvre indispensable. 9,5/10 (47 dans mon TOP 50)

Godzilla contre Hebira de Yoshimitsu Banno: Banno, qui est seulement connu pour ce film, rompt un peu avec le côté infantile et spectaculaire (et un peu ridicule) des précédents volets qui avait abouti à l'immonde Godzilla's Revenge. Ici, il y a une vraie proposition artistique, une histoire intéressante et un Kaiju des plus original. Si la deuxième partie traîne en longueur on a quand même beaucoup d'éléments sympas, une ambiance plus sombre et lourde et de très bonnes scènes. 6,5/10

Faut tellement que je le vois Croix de fer, mais bon j'attend le bon moment...

Orphée a écrit:

Ah merde je les foutu en citation philo, aha j'avais vue que tu l'avais supprimer, je me suis dit pourquoi ^^

Ouais, ça me semblait avoir plus sa place ici.

Godard à aussi dit que le cinéma c'était du mensonge 24 fois par seconde il est fou !

sinon j'ai matter un tramaway nommé desir ... je parle meme pas du charisme de Brando ...

faut que je me fasse le film de Penn sur arte la

ps: mon avatar c'est Leaving Las Vegas

C'est plutôt Fassbinder qui a dit ça apparemment.