J'ai regardé magic basket.
Du grand art film très intelligent c'est absolument hallucinant !
Sisi j vous le dis pas un plan n'est pas sublime ! Magic quoi !
Similaire à magic basket 2 incroyable !
Bref la tristesse est misère en infini !

L'inconnu du lac d'Alain Guiraudie: je n'ai pas vraiment d'à priori sur le cinéma gay et il faut avouer que ce film est vraiment très explicite à ce niveau là, mais là l'homosexualité sert plus de toile de fond pour le déroulement de l'histoire. En cela, Guiraudie peuple très bien son univers, il y règne une vraie atmosphère. Le très gros souci, c'est l'histoire, elle est classique, vaine et s'efface trop souvent. Le film m'a profondément ennuyé et j'avais du mal à rentrer dedans malgré une vraie proposition de cinéma et un interprète principal très bon. 5/10

Le Petit Monde de Don Camillo de Julien Duvivier: un film surprenant où 2 classes sociales s'affrontent à travers des figures qui étaient pourtant mises à mal à l'époque: le prolétariat est représenté par le communisme et les propriétaires sont représentés par l'Eglise. Si cette confrontation peut sembler très caricaturale au début (et c'est évidemment voulu), le film joue là-dessus et on réalise très vite que son propos est très nuancé. S'il est de nos jours légèrement daté, on peut comprendre qu'à l'époque (soit 6 ans après la guerre), un tel message sur la réconciliation entre les peuples et les idées a eu beaucoup de succès. Le film en plus de cela est très agréable, avec l'accent du Sud et les prestations de Fernandel et Gino Cervi. 7/10

Godzilla d'Ishiro Honda: le film est très réussi car malgré le manque de moyen de l'époque on sent une vraie inquiétude et une vraie angoisse, doublées du contexte historique de l'époque où Hiroshima et Nagasaki sont encore dans toutes les mémoires. De plus, le film est très bien fait, l'attaque de Godzilla sur Tokyo est vraiment très très réussi. Il y a aussi une très bonne réflexion sur la nature humaine, traumatisée et obsédée par sa survie qui ira jusqu'au bout pour se préserver, et c'est pour cela que la scène finale est filmée comme un drame plus qu'autre chose. 8/10

Prochainement je vais me faire Le conte de la princesse Kaguya, de Takahata. Il a vraiment sublime (avec Hisaishi à la bande son en plus ).

Jimmy's Hall de Ken Loach: de façons générales j'apprécie beaucoup le cinéma de Loach. Ici, le film se place en continuité directe avec sa palme d'or Le Vent se lève, il pourrait presque faire office de suite. Le vent se lève traitait de la révolution irlandaise et de la guerre civile qui suivit, ici l'action prend place 10 ans après la guerre civile qui a déchiré le pays. Il y flotte un air de désillusion que l'action du film (tirée d'une histoire vraie) cherche à briser en y ramenant l'espoir. On assiste à une quête désespérée pour l'évolution des moeurs. Loach reste donc dans le cinéma social qui fait sa réputation, sans jamais transcender son style mais en se montrant moins tranchant sur les questions soulevées, en apportant un peu plus de douceur dans ce film à travers les scènes de dancing. S'il est moins poignant, Jimmy's Hall demeure efficace grâce au style si réaliste de Loach, à sa façon de diriger ses acteurs et à propos intelligent. Bien sûr, les propriétaires et l'Eglise sont diabolisés (même si c'est tempéré par le personnage du génial Andrew Scott) mais ça n'en reste pas moins vrai malheureusement. La conclusion est très belle, alors que tout le film contrastait la lutte désespérée des plus âgés avec le désir enivré de vivre des plus jeunes, le dernier plan se fige sur ces derniers qui regardent Jimmy partir à tout jamais ; on sent de l'admiration et de l'inspiration dans leurs yeux, et Loach à travers ce plan figé nous les présente bien comme le futur, ceux qui vont reprendre le flambeaux des idéaux et lutter à leur tour comme leurs aînés. 7,5/10

Zero Theorem de Terry Gilliam: je suis un gros fan du travail de Gilliam, et ce film étant présenté comme la conclusion du triptyque commencé avec Brazil et L'armée des 12 singes (soit ses 2 meilleurs films) l'enjeu était de taille. La déception l'est d'autant plus, si l'univers de Gilliam est bien présent, l'histoire ne suit pas. Le début intrigue, mais une fois l'univers assimilé le film laisse largement sur sa fin et n'intéresse pas beaucoup, et ce malgré un casting prestigieux et atypique. L'univers, s'il est intéressant, n'est pas si bien exploité que ça, et l'histoire n'est pas très claire et évolue guère. Il y a de bons passages, et le style Gilliam reste toujours plaisant, mais le film est décevant. 6/10

Baby Cart 6: Le paradis blanc de l'enfer de Yoshiyuki Kuroda: je ne comprends pas trop pourquoi ce volet est le mal-aimé de la saga. Certes, Misumi n'est plus aux manettes mais Buichi avait réussi à faire un travail pas dégueulasse. Alors ça a sûrement dû en rebuté plusieurs cette histoire de magie noire qui rompt un peu avec ce qui avait été mis en place, et il y a pas mal d'anachronismes volontaires mais ça a son charme. Surtout que Kuroda propose quelque chose de différent, autant dans le fond que dans la forme, même s'il cite pas mal ce qui a été fait précédemment. Il propose quelque chose de plus posé, à mi-chemin entre Misumi et Buichi. Ce qui aurait été vraiment ambitieux, ça aurait été de vraiment être en rupture avec les opus précédents, pour vraiment marquer le coup, car c'est sûrement ça le plus décevant, que la saga n'ait pas de réelle fin, limite si la saga n'avait pas 40 ans on pourrait s'attendre à une nouvelle suite. 7/10

Sans 2.

Hier j'ai matter Drive sur France 4 et j'ai vraiment kiffer, ya des scenes de dingue apres j'comprend que beaucoup de personne n'ont pas aimer, la moitié du film c'est un grand silence, mais j'ai vraiment apprecier la tournure dramatique que prend le film, le heros sans nom, on sait pas d'ou il vient au debut, on sait pas ou il part a la fin, le gros malaise que represente la situation amoureuse des deux heros quand le mari sort... Bref j'ai vraiment été positivement étonné par c film

Ouais, un grand film.

un bon film Drive

putain j'arrive pas à m'y retrouver sur le nouveau SC surtout pour voir le LIVE

j'ai matter lost in translation le film est bien mais pas dingue

Ouais, j'aime pas ce nouveau design perso, par contre y'a des fonctionnalités utile donc c'est cool. (d'ailleurs jvc.com aussi a eux une refonte, ça fait bizarre)

le desing est degeulasse , comment on va sur le live ?

Je me fait PTU ce soir tu m'a donner envie le film à l'air génial et je me ferait aussi YiYi la note presse est ouf sur allociné

J'espère que tu vas aimé ! Par contre tu verras la bande son est pas terrible (c'est un défaut assez récurent dans les films de Johnnie To).

YiYi me donne envie depuis pas mal de temps mais j'ai vraiment pas aimé The Terrorizers du même réal...

Franchement SC je trouve le design beaucoup plus sobre c'est pas pour me déplaire puis une fois habitué les nouvelles fonctionnalités d'exploration sont bien pratiques.

Le retour de Godzilla de Motoyoshi Oda: à peine 6 mois après le succès retentissant de Godzilla premier du nom la Toho met en place une suite et n'attend même pas qu'Ishiro Honda soit disponible et mette Oda sur le coup (qui à part ce film n'a pas fait grand chose de notable). Le film reste beaucoup dans l'ombre du premier car il conserve son côté sérieux mais abandonne la portée politique et sociale. C'est vraiment une redite et on a un peu l'impression de voir une copie du premier, ce qui fait que c'est pas mauvais sans être trop bon non plus. Par contre, on a l'apparition d'Anguirus, premier nouveau Kaiju dans l'univers de Godzilla, et leur combat faut vraiment le détour. Les personnages humains sont plutôt pas mal, mais y a des passages vraiment longs et répétitifs c'est à s'arracher les cheveux parfois. Sympa mais pas inoubliable non plus. 6/10

Le train sifflera trois fois de Fred Zimmerman: cette légende du western classique vaut le détour non pas pour son côté western mais pour la réflexion pessimiste qu'elle offre sur la nature humaine. Le film n'est pas un grand western mais un grand film cependant, il y a une vraie tension et un vrai regard critique sur le comportement de l'homme en société. Gary Cooper est excellent, Grace Kelly, bon c'est Grace Kelly quoi, et on note le tout premier rôle de Lee Van Cleef ; il ne dit pas grand chose mais dégage déjà une aura magnétique, même si c'est un petit second rôle. 7/10

La maison démontable de Buster Keaton: un court métrage délicieux comme seul Keaton sait les faire, ça a 94 ans et pourtant c'est encore drôle et frais. 7,5/10

L'histoire vite def: un scénariste de série B sans le sou se retrouve impliqué avec une ancienne star du cinéma muet qui rêve de faire son grand retour.

Mon avis: Ce film à la réputation légendaire, tellement légendaire que ça en est effrayant tant tout le monde semble unanime à son sujet, se révèle être effectivement ce qui se fait de mieux en terme de cinéma classique, tant son sujet et sa réalisation transcende les codes pour en faire à la fois un film à l'intrigue captivante mais également une réflexion acide et pessimiste sur le cinéma et son milieu. A travers un récit construit comme un thriller, le film fait plutôt office de romance vicieuse et tourmentée, à mi-chemin entre glamour et syndrome de Stockholm. La mise en scène de Wilder est divine, je ne m'attarderai pas sur le pourquoi tant il y a d'éléments à relever, je citerai surtout la fameuse fin avec ce travelling sur l'escalier et surtout ce flou finale après cette fameuse réplique "Je suis prête pour mon plan rapprochée".

Ce qui est vraiment remarquable avec la réalisation de Wilder, c'est qu'il déconstruit Hollywood de la même façon qu'il déconstruit le personnage de Norma. Toutes deux semblent vaniteuses (oui pour moi Hollywood est une femme, ne cherchez pas à comprendre pourquoi) en premiers abords avant que des vices et des blessures plus profondes ne soient mises à jour de manière progressives, et ce même si elles étaient annoncées dès le début du film. La vérité est qu'à Hollywood, on regarde de la même manière que le fait Norma sur le passé, avec une nostalgie qui se meut peu à peu en illusion superstitieuse. Si Norma semble être la plus atteinte de tous ici, la fin démontre bien le contraire ; c'est le cinéma qui est à la recherche d'une gloire illusoire et maladive, et c'est le cinéma, ainsi que tous ses "acteurs" qui participent à la fin à la folie de Norma, car tous les éléments présents dans cette dernière scène sont en quête de sensationnalisme comme une hyène est en quête de charogne. Norma est aussi dévorante envers Gillis qu'Hollywood l'est envers elle ainsi que tous les autres, mais Norma est une personne et Hollywood un système, et surtout, Norma elle, sans le savoir, a déjà perdu depuis longtemps.

Gloria Swanson, habitée, despotique, obsédée et compulsive, fait de ce film un véritable cauchemar (dans le bon sens du terme évidemment). Le film fait écho à sa propre destinée puisqu'elle non plus n'a pas survécu au déclin du muet (à la différence qu'elle a su se reconvertir derrière) et ce rôle est n sursaut intelligent qui met en abîme le propos du film. Swanson incarne à la perfection toute la tourmente et la folie vécues par son personnage, et on la voit peu à peu sombrer dans une illusion destructrice. C'est une composition unique en son genre qu'elle propose: adoptant les expressions du muet, elle déclame chacune de ses lignes de façon théâtrale exacerbant le décalage temporel total dans lequel elle vit.

A l'image du personnage de Norma, Hollywood offre donc un regard étonnamment sévère sur son propre passé, ce qui est d'ailleurs accentué par le rôle d'Erich von Stroheim (absolument incroyable sur la fin) qui fait également écho à son propre passé. Wilder en fait un drame spectaculairement angoissant et fataliste, comme s'il signifiait qu'Hollywood ne pouvait être qu'un monstre dévoreur.

9,5/10

Ca fait un bail que je doit le voir ce film, mais bon je croit que le cinéma hollywoodiens classique c'est vraiment pas fait pour moi.

c'est vraiment dommage parce que ça contient un nombre incalculable de classiques qui ont mis en place beaucoup de codes cinématographiques, et ça a influencé le cinéma des 50's jusqu'à aujourd'hui. Après c'est vrai que c'est pour la plupart du cinéma de genre, donc très défini

D'ailleurs ça n'a rien à voir, mais je pense que vais bientôt m'attaquer à Metropolis, il me fait vraiment très envie.
C'est le genre de film que je compte de toute façon voir un jour ou l'autre, mais bon c'est toujours assez effrayant de se lancé dans un film d'une telle importance...

Ouais Metropolis c'est vraiment considéré comme un monument, il est très dense aussi.

Rodan d'Ishiro Honda: le premier Keiju-eiga en couleur n'était pas un Godzilla même si Rodan fera partie ensuite de l'univers Godzilla. Concocté par Honda lui-même, le film n'a que 2 ans de moins que Godzilla mais présente déjà des prouesses techniques assez remarquables. Si dans le fond, c'est du Godzilla quasi copié collé, les 20 dernières minutes nous offrent un spectacle de pyrotechnie assez impressionnant. Pour le reste pas grand chose à redire, si ce n'est que Rodan apparaît (autre que très furtivement) assez tardivement et à travers un flashback ce qui retire toute urgence dans l'instant. Malgré tout on passe un bon moment, et exit la fin héroïque du Retour de Godzilla, à l'instar du premier, on a là une fin filmée comme un tragédie qui s'offre le luxe d'être émouvante et presque belle. 7/10

Zombie de George A. Romero: on va être d'accord tout de suite, contrairement à La nuit des morts vivants, où le noir et blanc rendait les maquillages softs plutôt réussis, et au Jour des morts vivants, où les maquillages de Savini sont extrêmement saisissants, ici les maquillages semblent un peu pâlots en comparaison. Qu'importe, déjà les figurants sont très bons, et l'intérêt du film ne réside pas dans l'aspect des zombies. Dès le début, Romero nous rappelle qu'il peut filmer l'urgence, la panique et le déferlement des sentiments humains comme personne. S'ensuit un film dynamique, captivant et accompagné d'une critique du consumérisme remarquable. Le film nous dépeint comme un animal consommateur, d'une avidité qui peut tourner à la sauvagerie comme le démontre la séquence des bikers. C'est remarquable, et le savoir-faire de Romero allié à celui de Dario Argento qui participe au projet (et qui s'occupe notamment du montage de la version européenne) fait des merveilles ; sans compter la bande-son de Goblin (pour la version européenne encore). Enfin, bref, il a la réputation d'être le meilleur film de zombies et c'est pas moi qui contredira ce fait (de toutes façons c'est simple, les 3 meilleurs films de zombies pour moi sont les 3 premiers films de Romero). 8,5/10