Dans le deuxième extrait, dommage que l'on n'ait pas ce qui précède car du coup on ne sait pas ce que sont "ces deux sentiments" dont il parle

devine un peu hehe,y 'en a un que tu dois connaitre à coup sur ;)

Sans doute l'amour, mais cela dit les sentiments -au moins autant que l'État, l'Église et l'Exploitation, si non plus- peuvent aussi fausser notre jugement. Mais j'imagine qu'il parle en théorie d'un monde, si non parfait, au moins idéal donc je comprends son raisonnement ^^

Grand livre l'Entraide !

j'étudie l'anarchisme, si vous avez des ouvrages, écrivain russe ect partagé

On en a parlé ailleurs, à toi de deviner hahaha

Les deux avant derniers messages : https://rap-battle.jeun.fr/t38578p200-vos-lectures-actuelles

Cette histoire sur l'épilepsie me rappelle Philippe Grandrieux (très grand cinéaste) qui parle de l'épilepsie (il a fait un film récemment 'White Epilepsy' qui semble tourner autour de cette idée d'ailleurs) dans cette vidéo https://youtu.be/Z8xPn9ORmFs?t=567

aha thx, maintenant que je vais retrouvé un peu plus de temps, cami jtenvoi un truc intéressant en mp, putain jdoi péter mais enceinte de 10 e pour entendre ta vidéo old, c quoi le film qui montre ?

Celui ci https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_lac

Merci old, je mets ça de côté
D'ailleurs en parlant d'anarchisme, je viens de commencer Dieu et L'Etat de Bakounine, c'est la première fois que je lis un bouquin et que je suis d'accord avec quasiment rien hahaha, ça fait bizarre

Ça parle de quoi explique un peu shogun

J'en suis au tout début donc difficile de dire de quoi le livre dans son ensemble parle sans juger hâtivement; en tout cas pour le moment le livre parle de l'origine de la conviction religieuse chez l'homme, de l'absurdité de celle-ci, du moyen d’oppression des puissants sur le peuple que constitue la religion, de l'opposition entre l'idéalisme et le matérialisme,... Je pourrais mieux en parler quand je l'aurais fini, la pensée politique qu'il développera par la suite me plaira sûrement mais pour l'instant j'ai du mal a être d'accord avec l'ensemble de ce qui est dit. Surtout sur ces points là: il place la science au pinacle et décrit comme absurde tout ce qui ne peut être expliqué scientifiquement (tout mystère donc, en particulier celui de Dieu); il pense que Dieu doit être expliqué par la logique; il décrit l'univers comme chose imparfaite à travers laquelle Dieu se serait dégradé lors de la Création; il pense que l'histoire de l'humanité est un éternel progrès spirituel, donc la raison pour laquelle les hommes croient en Dieu depuis la nuit des temps est la faiblesse intellectuelle de ceux-ci lors des temps anciens: il faudrait donc, pour concrétiser cette évolution spirituelle supposée, abandonner l'idée de Dieu qui est le fruit des esprits anciens imparfaits, etc... Mais bon, encore une fois, en parler maintenant c'est juger hâtivement. Malgré tout, la lecture est pas désagréable, je peux même dire que j'aime bien, paradoxalement haha

Ça aide à comprendre ceux qui pensent pas " comme nous " et ça fait travailler le sens critique, c'est plutôt cool

«L’oppression d’un peuple ou même d’un simple individu est l’oppression de tous et l’on ne peut violer la liberté d’un seul sans violer la liberté de chacun.» Bakounine


Je ne suis vraiment libre que lorsque tous les êtres humains qui m’entourent, hommes ou femmes, sont également libres. La liberté d’autrui, loin d’être une limite ou une négation de ma liberté, en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation. Je ne deviens vraiment libre que par la liberté des autres, de sorte que, plus nombreux sont les hommes libres qui m’entourent, et plus étendue et plus large est leur liberté, plus étendue et plus profonde devient la mienne. C’est au contraire l’esclavage des autres qui pose une barrière à ma liberté, ou, ce qui revient au même, c’est leur bestialité qui est une négation de mon humanité parce que, encore une fois, je ne puis me dire libre vraiment que lorsque ma liberté, ou ce qui veut dire la même chose, lorsque ma dignité d’homme, mon droit humain, qui consiste à n’obéir à aucun homme et à ne déterminer mes actes que conformément à mes convictions propres, réfléchit par la conscience également libre de tous, me reviennent confirmés par l’assentiment de tout le monde. Ma liberté personnelle ainsi confirmée par la liberté de tous s’étend à l’infini.» Bakounine.


thx shogun

Ce n'est pas la taille de mes mains qui compte, mais la grandeur de mes convictions.

mais la grandeur de ma bite OUI !

“La nostalgie c'était bien quand c'était que les vieux.” (p'tite dédicace à Atlaas)

Cet ivrogne, bien d’aplomb sur ses deux jambes, n’ignore rien. Il sait qu’il est composé de chair, de vin et de mousse, d’atomes solaires et de poussière terrestre, fragile mécanisme destiné à fonctionner pour un temps, plus ou moins entretenu par des docteurs en théologie et rafistolé par des médecins, pour être, enfin, jeté au dépotoir.
Naturellement, tout cela est une maladie de l’âme, une maladie de la vie. C’est l’amende que doit payer l’homme d’imagination pour son amitié avec John Barleycorn. Celle qui s’impose à l’homme stupide est plus simple, plus commode. Il s’enivre jusqu’à tomber dans une sotte inconscience ; comme il est endormi sous l’effet d’une drogue, ses rêves, s’il en a, sont confus. Mais à l’être imaginatif, John Bafleycorn envoie les impitoyables syllogismes spectraux de la raison pure. Il examine la vie et toutes ses futilités avec l’œil d’un philosophe allemand pessimiste. Il transperce toutes les illusions, transpose toutes les valeurs. Le bien est mauvais, la vérité est un trompe-l’œil et la vie une farce. Des hauteurs de sa calme démence, il considère avec la certitude d’un dieu que toute l’existence est un mal. Sous la lueur claire et froide de sa logique, épouse, enfants et amis révèlent leurs déguisements et supercheries. Il devine ce qui se passe en eux, et tout ce qu’il voit, c’est leur fragilité, leur mesquinerie, leur âme sordide et pitoyable. Ils ne peuvent plus se jouer de lui. Ce sont de misérables petits égoïsmes, comme tous les autres nains humains ; ils se trémoussent au cours de leur danse éphémère à travers la vie, dépourvus de liberté, simples marionnettes du hasard. Lui-même est comme eux ; il s’en rend compte, mais avec une différence, pourtant : il voit, il sait. Il connaît son unique liberté : il peut avancer le jour de sa mort.

jacklondon