Hip-hop... Exposez votre art ! |
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Auteur | Message |
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InvitéInvité
| Sujet: Re: Le retour ... Mer 1 Fév 2017 - 13:23 | |
| peut importe que tu aie raison a ces sujets la ou pas, la n'est pas le débat car un abrutis entre les tirs "cacher dans sa tranchée" peut voir autant clair qu'un autre au front, autrement dis pour remonter en surface, sa les empèche pas de voir clair a ton sujet cependant je vois que vous continuer dans votre voie niant le fond de la chose, essayant encore et encore de vous issez vers le haut en aplatissant d'autres (ici kanul, shaolin ect ) ont ne vous en voudra pas car eux aussi fonctionne de la sorte parfois continuez donc a nier ma personne , vaut mieux pour vos fesses. toi qui crois avoir élucidé l'entièreté. inutile de dire que je ne parle pas que pour toi. continue donc ainsi, que messe sois fête. lis entre les lines... |
| | | hacheur
Messages : 10587 Groupe : Psychovore Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Le retour ... Mer 1 Fév 2017 - 13:52 | |
| - hacheur a écrit:
- Plus de traces de Lajev alias Kanul et de Shaolin sur mon radar? ... Les missiles balistiques ont du sûrement toucher leur cibles... Je vois juste tibbar muet qui flotte agrippé a un débris de leur embarcation de fortune... Petite prière pour leurs âmes scélérates et que leurs égos reposent en paix...#amen
Ceci dit quoiqu'ils disent, je respecte plus Tibbar, Shaoiln et Kanul alias Lajev&Tibbar que tout ceux qui rigolaient et me traitaient de parano lorsque je leur ouvrais les yeux sur l'organisation invisible et diabolique qui les humiliait et les méprisait pourtant ... Comme quoi, l'ingrat ne mérite aucun respect, car il ne se respecte pas lui même ... Il ferait enfermer le christ qui lui veut du bien en personne et ferait libèrer le diable qui l'humilie et le méprise en permanence en pensant faire justement le contraire, tellement ils sont aveugles vides nus et depourvus d'intelligence... Qu'on ait pitié d'eux ... Et surtout prions pour eux...#amen |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Le retour ... Mer 1 Fév 2017 - 13:57 | |
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Le retour ... Mer 1 Fév 2017 - 14:00 | |
| - Partage-instrumental a écrit:
cependant je vois que vous continuer dans votre voie niant le fond de la chose, essayant encore et encore de vous issez vers le haut en aplatissant d'autres (ici kanul, shaolin ect ) Et le voila qu'il changeas de tactique , inversement des pôles, pas d'équilibre, a l'image du pn croquette pour leurs ego dans un espoir de... avec toujours le même taux de croyances. un jour tu les descend, un jour tu les remonte, dans le but de garder semblant de contrôle "jouer avec les gens", comment ont appelle ça encore ? un manipulateur je crois. merci. - Partage-instrumental a écrit:
ou que quelqu'un prennent le relais |
| | | KawanRBien imposant
Messages : 1341 Age : 33 Groupe : Wantime Club Date d'inscription : 28/03/2010
| Sujet: Re: Le retour ... Mer 1 Fév 2017 - 14:48 | |
| Hacheur toi le mettre a pensé qui n'ai pas capable d'avoir un résonnement en adéquation avec la réalité, je vais te montré comment un gamin en mobilette qui parade pour attiré l'attention arrive a faire ce que toi même tu est incapable de faire tellement tu est rongé de l’intérieur, tellement tu travail dur a être quelqu'un quelque part dans le cloud, regarde moi bien et prend exemple sur un petit con qui cherche le buzz a tout pris sur un forum de rap, sur ton topic de retour je vais te montré comment on part sans revenir, vu ton silence après mon dernier passage il fait aucun doute que tu prendra l'occasion de montré ta supériorité factice auquel tu est le seul à croire une fois que j'aurais supprimer mon compte, tu n'ai bon qu'a ça, marché sur les plus faible et fuir le vrai échange en dérivant hors sujet ou en méprisant, alors que toi même tu n'inspire rien d'autre que le mépris pour la plus part des gens, tu tes enfermer ici dans une prison doré virtuel ou tu à l'impression de briller, et tous cette engouement et ce grand débat autour d'un être aussi insignifiant et inutile que toi ma fait réalisé a quelque point j'suis trop vieux pour ces coneries, vous êtes tous des grand malade d'accorder autant de temps a ce genre de débat sans fin et surtout sans but a par montré qui à la plus grosse bite virtuel une fois de plus, qui ce branlera le plus sur son égo au prochaine épisode ? j'suis bien content je le serais pas ! ya plein de truc a faire fermer un peut votre gueule et bouger votre cul, ciao ciao - Spoiler:
ps: j'pensé pouvoir le faire solo mais en faite j'crois qu'on peut pas donc si un admin passe par la merci de bien vouloir supprimer mon compte
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Le retour ... Mer 1 Fév 2017 - 14:59 | |
| - Kawan a écrit:
- vous êtes tous des grand malade d'accorder autant de temps a ce genre de débat sans fin et surtout sans but a par montré qui à la plus grosse bite virtuel une fois de plus, qui ce branlera le plus sur son égo au prochaine épisode ?
tout est dit, hors mi cela détrompe toi. Ya une utilité dans tout, maintenant quand le tout est orchestré par l'ego oui la sa devient autre chose. bref, si tu repasse plus ici j'essaierais de revenir sur tes lieux musicaux. Peace quoi que tu sois. |
| | | hacheur
Messages : 10587 Groupe : Psychovore Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Le retour ... Mer 1 Fév 2017 - 15:11 | |
| - Kawan a écrit:
- Hacheur toi le mettre a pensé qui n'ai pas capable d'avoir un résonnement en adéquation avec la réalité, je vais te montré comment un gamin en mobilette qui parade pour attiré l'attention arrive a faire ce que toi même tu est incapable de faire tellement tu est rongé de l’intérieur, tellement tu travail dur a être quelqu'un quelque part dans le cloud, regarde moi bien et prend exemple sur un petit con qui cherche le buzz a tout pris sur un forum de rap, sur ton topic de retour je vais te montré comment on part sans revenir, vu ton silence après mon dernier passage il fait aucun doute que tu prendra l'occasion de montré ta supériorité factice auquel tu est le seul à croire une fois que j'aurais supprimer mon compte, tu n'ai bon qu'a ça, marché sur les plus faible et fuir le vrai échange en dérivant hors sujet ou en méprisant, alors que toi même tu n'inspire rien d'autre que le mépris pour la plus part des gens, tu tes enfermer ici dans une prison doré virtuel ou tu à l'impression de briller, et tous cette engouement et ce grand débat autour d'un être aussi insignifiant et inutile que toi ma fait réalisé a quelque point j'suis trop vieux pour ces coneries, vous êtes tous des grand malade d'accorder autant de temps a ce genre de débat sans fin et surtout sans but a par montré qui à la plus grosse bite virtuel une fois de plus, qui ce branlera le plus sur son égo au prochaine épisode ? j'suis bien content je le serais pas ! ya plein de truc a faire fermer un peut votre gueule et bouger votre cul, ciao ciao
- Spoiler:
ps: j'pensé pouvoir le faire solo mais en faite j'crois qu'on peut pas donc si un admin passe par la merci de bien vouloir supprimer mon compte
Encore un ingrat culotté qui m'avoue que grâce à mes enseignements il a réussi à se libérer de l'emprise d'rb sur lui et qui me remercie dans le meme temps avec des insultes... allez en paix et ne repêchez plus mon cher Jonas, vous n'êtes qu'au début de votre métamorphose... #amen |
| | | hacheur
Messages : 10587 Groupe : Psychovore Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Le retour ... Mer 1 Fév 2017 - 15:22 | |
| - .:: CàmisOle ::. a écrit:
- Ils disent que je suis croyant car je crois en Dieu ; mais je croîs en Dieu donc je suis croissant.
Croire en " Dieu" peut être tout auusi dégénèrant... donc décroissant ... si la vie se limitait au langage binaire de l'informatique, "Dieu" s'appellerait mathématique... et je ne pense pas que vous le pensez... Croire est nécessaire pour la croissance au début car nous n'avons pas le choix, mais le jour viendra où vous n'aurez plus besoin de croire pour croître... c'est une certitude .... |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Le retour ... Mer 1 Fév 2017 - 16:01 | |
| - .:: CàmisOle ::. a écrit:
- Pas un livre mais un article intitulé " Le démiurge " ; inutile de préciser de qui il est. Une claque monumentale sur l'illusion de la dualité et la relativité du Mal.
- Spoiler:
Il est un certain nombre de problèmes qui ont constamment préoccupé les hommes, mais il n’en est peut-être pas qui ait semblé généralement plus difficile à résoudre que celui de l’origine du Mal, auquel se sont heurté comme à un obstacle infranchissable la plupart des philosophes et surtout des théologiens : « Si Deus est, unde Malum ? Si non est, unde Bonum ? ». Ce dilemme est en effet insoluble pour ceux qui considèrent la Création comme l’œuvre directe de Dieu, et qui, par suite, sont obligés de le rendre également responsable du Bien et du Mal. On dira sans doute que cette responsabilité est atténuée dans une certaine mesure par la liberté des créatures ; mais, si les créatures peuvent choisir entre le Bien et le Mal, c’est que l’un et l’autre existent déjà, au moins en principe, et, si elles sont susceptibles de se décider parfois en faveur du Mal au lieu d’être toujours inclinées au Bien, c’est qu’elles sont imparfaites ; comment donc Dieu, s’il est parfait, a-t-il pu créer des êtres imparfaits ?
Il est évident que le Parfait ne peut engendrer l’imparfait, car, si cela était possible, le Parfait devrait contenir en lui-même l’imparfait à l’état principiel, et alors il ne serait plus le Parfait. L’imparfait ne peut donc pas procéder du Parfait par voie d’émanation ; il ne pourrait alors que résulter de la création « ex nihilo » ; mais comment admettre que quelque chose puisse venir de rien, ou, en d’autres termes, qu’il puisse exister quelque chose qui n’ait point de principe ? D’ailleurs, admettre la création « ex nihilo », ce serait admettre par là même l’anéantissement final des êtres créés, car ce qui a eu un commencement doit aussi avoir une fin, et rien n’est plus illogique que de parler d’immortalité dans une telle hypothèse ; mais la création ainsi entendue n’est qu’une absurdité, puisqu’elle est contraire au principe de causalité, qu’il est impossible à tout homme raisonnable de nier sincèrement, et nous pouvons dire avec Lucrèce : « Ex nihilo nihil, ad nihilum nil posse reverti. »
Il ne peut rien y avoir qui n’ait un principe ; mais quel est ce principe ? Et n’y a-t-il en réalité qu’un Principe unique de toutes choses ? Si l’on envisage l’Univers total, il est bien évident qu’il contient toutes choses, car toutes les parties sont contenues dans le Tout ; d’autre part, le Tout est nécessairement illimité, car, s’il avait une limite, ce qui serait au-delà de cette limite ne serait pas compris dans le Tout, et cette supposition est absurde. Ce qui n’a pas de limite peut être appelé l’Infini, et, comme il contient tout, cet Infini est le principe de toutes choses. D’ailleurs, l’Infini est nécessairement un, car deux Infinis qui ne seraient pas identiques s’excluraient l’un l’autre ; il résulte donc de là qu’il n’y a qu’un Principe unique de toutes choses, et ce Principe est le Parfait, car l’Infini ne peut être tel que s’il est le Parfait.
Ainsi, le Parfait est le Principe suprême, la Cause première ; il contient toutes choses en puissance, et il a produit toutes choses ; mais alors, puisqu’il n’y a qu’un Principe unique, que deviennent toutes les oppositions que l’on envisage habituellement dans l’Univers : l’Être et Non-Être, l’Esprit et la Matière, le Bien et le Mal ? Nous nous trouvons donc ici en présence de la question posée dès le début, et nous pouvons maintenant la formuler ainsi d’une façon plus générale : comment l’Unité a-t-elle pu produire la Dualité ?
Certains ont cru devoir admettre deux principes distincts, opposés l’un à l’autre ; mais cette hypothèse est écartée par ce que nous avons dit précédemment. En effet, ces deux principes ne peuvent pas être infinis tous deux, car alors ils s’excluraient ou se confondraient ; si un seul était infini, il serait le principe de l’autre ; enfin si tous deux étaient finis, ils ne seraient pas de véritables principes, car dire que ce qui est fini peut exister par soi-même, c’est-à-dire que quelque chose peut venir de rien, puisque tout ce qui est fini a un commencement, logiquement, sinon chronologiquement. Dans ce dernier cas, par conséquent, l’un et l’autre, étant finis, doivent procéder d’un principe commun, qui est infini, et nous sommes ainsi ramené à la considération d’un Principe unique. D’ailleurs, beaucoup de doctrines que l’on regarde habituellement comme dualistes ne sont telles qu’en apparence ; dans le Manichéisme comme dans la religion de Zoroastre, le dualisme n’était qu’une doctrine purement exotérique, recouvrant la véritable doctrine ésotérique de l’Unité : Ormuzd et Ahriman sont engendrés tous deux par Zervané-Akérêné, et ils doivent se confondre en lui à la fin des temps.
La Dualité est donc nécessairement produite par l’Unité, puisqu’elle ne peut pas exister par elle-même ; mais comment peut-elle être produite ? Pour le comprendre, nous devons en premier lieu envisager la Dualité sous son aspect le moins particularisé, qui est l’opposition de l’Être et du Non-Être ; d’ailleurs, puisque l’un et l’autre sont forcément contenus dans la Perfection totale, il est évident tout d’abord que cette opposition ne peut être qu’apparente. Il vaudrait donc mieux parler seulement de distinction ; mais en quoi consiste cette distinction ? Existe-t-elle en réalité indépendamment de nous, ou n’est-elle simplement que le résultat de notre façon de considérer les choses ?
Si par Non-Être on entend que le pur néant, il est inutile d’en parler, car que peut-on dire de ce qui n’est rien ? Mais il en est tout autrement si l’on envisage le Non-Être comme possibilité d’être ; l’Être est la manifestation du Non-Être ainsi entendu, et il est contenu à l’état potentiel dans ce Non-Être. Le rapport du Non-Être à l’Être est alors le rapport du non-manifesté au manifesté, et l’on peut dire que le non-manifesté est supérieur au manifesté dont il est le principe, puisqu’il contient en puissance tout le manifesté, plus ce qui n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais manifesté. En même temps, on voit qu’il est impossible de parler ici d’une distinction réelle, puisque le manifesté est contenu en principe dans le non-manifesté ; cependant, nous ne pouvons pas concevoir le non-manifesté directement, mais seulement à travers le manifesté ; cette distinction existe donc pour nous, mais elle n’existe que pour nous.
S’il en est ainsi pour la Dualité sous l’aspect de la distinction de l’Être et du Non-Être, il doit en être de même, à plus forte raison pour tous les autres aspects de la Dualité. On voit déjà par là combien est illusoire la distinction de l’Esprit et de la Matière, sur laquelle on a pourtant, surtout dans les temps modernes, édifié un si grand nombre de systèmes philosophiques, comme sur une base inébranlable ; si cette distinction disparaît, de tous ces systèmes il ne reste plus rien. De plus, nous pouvons remarquer en passant que la Dualité ne peut pas exister sans le Ternaire, car si le Principe suprême, en se différenciant, donne naissance à deux éléments, qui d’ailleurs ne sont distincts qu’en tant que nous les considérons comme tels, ces deux éléments et leur Principe commun forment un Ternaire, de sorte qu’en réalité c’est le Ternaire et non le Binaire qui est immédiatement produit par la première différenciation de l’Unité primordiale.
Revenons maintenant à la distinction du Bien et du Mal, qui n’est, elle aussi, qu’un aspect particulier de la Dualité. Lorsqu’on oppose le Bien au Mal, on fait généralement consister le Bien dans la Perfection, ou du moins, à un degré inférieur, dans une tendance à la Perfection, et alors le Mal n’est pas autre chose que l’imparfait ; mais comment l’imparfait pourrait-il s’opposer au Parfait ? Nous avons vu que le Parfait est le Principe de toutes choses, et que, d’autre part, il ne peut pas produire l’imparfait, d’où il résulte qu’en réalité l’imparfait n’existe pas, ou que du moins il ne peut exister que comme élément constitutif de la Perfection totale ; mais alors, il ne peut pas être réellement imparfait, et ce que nous appelons imperfection n’est que relativité. Ainsi, ce que nous appelons erreur n’est que vérité relative, car toutes les erreurs doivent être comprises dans la Vérité totale, sans quoi celle-ci, étant limitée par quelque chose qui serait en dehors d’elle, ne serait pas parfaite, ce qui équivaut à dire qu’elle ne serait pas la Vérité. Les erreurs, ou plutôt les vérités relatives, ne sont que des fragments de la Vérité totale ; c’est donc la fragmentation qui produit la relativité, et, par suite, on pourrait dire qu’elle est la cause du Mal, si relativité était synonyme d’imperfection ; mais le Mal n’est tel que si on le distingue du Bien.
Si on appelle Bien le Parfait, le relatif n’en est point réellement distinct, puisqu’il y est contenu en principe ; donc, au point de vue universel, le Mal n’existe pas. Il existera seulement si l’on envisage toutes choses sous un aspect fragmentaire et analytique, en les séparant de leur Principe commun, au lieu de les considérer synthétiquement comme contenues dans ce Principe, qui est la Perfection. C’est ainsi qu’est créé l’imparfait ; en distinguant le Mal du Bien, on les crée tous deux par cette distinction même, car le Bien et le Mal ne sont tels que si on les oppose l’un à l’autre, et, s’il n’y a point de Mal, il n’y a pas lieu non plus de parler de Bien au sens ordinaire de ce mot, mais seulement de Perfection. C’est donc la fatale illusion du Dualisme qui réalise le Bien et le Mal, et qui, considérant les choses sous un point de vue particularisé, substitue la Multiplicité à l’Unité, et renferme ainsi les êtres sur lesquels elle exerce son pouvoir dans le domaine de la confusion et de la division ; ce domaine, c’est l’empire du Démiurge.
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Le retour ... Mer 1 Fév 2017 - 16:08 | |
| " Rien n'est parfait. Tout est parfait. "
J'avais écrit ça sur Facebook il y a quelques années et Gosta c'était foutu de moi. J'avais résumé les lignes de Guénon (et plutôt de Palingenius d'ailleurs) en quelques mots, sans le savoir, et sans le connaitre - bien que je ne le connais toujours pas et ne le connaitrai peut-être jamais - et bien que je n'avais pas mesuré la profondeur de "ma" propre phrase et que je ne la mesure pas encore. |
| | | KanulRBien actif
Messages : 303 Date d'inscription : 01/04/2016
| Sujet: Re: Le retour ... Mer 1 Fév 2017 - 18:07 | |
| - hacheur a écrit:
- Qu'est ce qu'un chasseur de pervers narcissique au juste? Est-il un super héros, est-il un grand paranoïaque ou est-il simplement un être jaloux?
Pourquoi ta question ne sous-entend que 3 possibilités, petit manipulateur malhonnête ? - hacheur a écrit:
Ceux qui montrent du doigt leurs interlocuteurs pour leur coller l'étiquette commerciale du pervers narcissique ou de gourou trollesque, ne font que l'aveux de leur faiblesse à ne pouvoir faire mieux en réalité et émettent aussi le souhait de ne pas vouloir l'assumer en accusant l'autre de le dominer injustement bien évidemment, car le pervers narcissique a toujours à faire à une innocente victime qui n'a pas de chance c'est bien connu, bah ouais sinon c'est pas du jeu et on perd toute la féerie de la tragédie ... Sans doute la dernière attaque, le dernier sursaut de désespoir d'une frustration voulant être vécu comme un exutoire à leur colère, que sans doute mon karma rbien a mérité, je me devais donc d'écouter attentivement les plaintes de toutes ces dites victimes innocentes et ingrates...
Tout n'est pas si simple. Même si ton esprit simplet te simplifie tout quand ça t'arrange. Pour preuve, tu es toi-même coupable de choses et victime d'autres choses à la fois. Quant à moi, je n'ai jamais été ta victime. Mais je veux bien prendre la culpabilité d'avoir contribué à te déshabiller publiquement pour le bien commun. Je ne suis pas de ceux qui laisseraient le caïd faire sa loi impunément, ne t'en déplaise. Je fais parti d'un cycle logique : celui du juste retour de bâton qui te revient en pleine gueule et te laisse une nouvelle fois K.O sur le sol. - hacheur a écrit:
- Plus de traces de Lajev alias Kanul et de Shaolin sur mon radar? ... Les missiles balistiques ont du sûrement toucher leur cibles... Je vois juste tibbar muet qui flotte agrippé a un débris de leur embarcation de fortune... Petit prière pour leurs âmes scélérates et que leurs égos reposent en paix...#amen
Excuse-moi, tu as cru que je passais ma vie ici fdp ? Je te manque ? Je ne suis pas ton psy attitré sale merde. Je ne suis pas payé à lire et répondre à tes conneries de mongolien. Alors arrête de réclamer ma teub' si je ne poste pas pendant deux jours. En plus, tu ne changes jamais de disque. Tu es toujours dans le même registre. Donc si tu as besoin de réponses quand je ne suis pas là, reporte-toi ici et relis : https://rap-battle.jeun.fr/t83355p320-le-retour |
| | | hacheur
Messages : 10587 Groupe : Psychovore Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Le retour ... Mer 1 Fév 2017 - 18:40 | |
| - .:: CàmisOle ::. a écrit:
- .:: CàmisOle ::. a écrit:
- Pas un livre mais un article intitulé " Le démiurge " ; inutile de préciser de qui il est. Une claque monumentale sur l'illusion de la dualité et la relativité du Mal.
- Spoiler:
Il est un certain nombre de problèmes qui ont constamment préoccupé les hommes, mais il n’en est peut-être pas qui ait semblé généralement plus difficile à résoudre que celui de l’origine du Mal, auquel se sont heurté comme à un obstacle infranchissable la plupart des philosophes et surtout des théologiens : « Si Deus est, unde Malum ? Si non est, unde Bonum ? ». Ce dilemme est en effet insoluble pour ceux qui considèrent la Création comme l’œuvre directe de Dieu, et qui, par suite, sont obligés de le rendre également responsable du Bien et du Mal. On dira sans doute que cette responsabilité est atténuée dans une certaine mesure par la liberté des créatures ; mais, si les créatures peuvent choisir entre le Bien et le Mal, c’est que l’un et l’autre existent déjà, au moins en principe, et, si elles sont susceptibles de se décider parfois en faveur du Mal au lieu d’être toujours inclinées au Bien, c’est qu’elles sont imparfaites ; comment donc Dieu, s’il est parfait, a-t-il pu créer des êtres imparfaits ?
Il est évident que le Parfait ne peut engendrer l’imparfait, car, si cela était possible, le Parfait devrait contenir en lui-même l’imparfait à l’état principiel, et alors il ne serait plus le Parfait. L’imparfait ne peut donc pas procéder du Parfait par voie d’émanation ; il ne pourrait alors que résulter de la création « ex nihilo » ; mais comment admettre que quelque chose puisse venir de rien, ou, en d’autres termes, qu’il puisse exister quelque chose qui n’ait point de principe ? D’ailleurs, admettre la création « ex nihilo », ce serait admettre par là même l’anéantissement final des êtres créés, car ce qui a eu un commencement doit aussi avoir une fin, et rien n’est plus illogique que de parler d’immortalité dans une telle hypothèse ; mais la création ainsi entendue n’est qu’une absurdité, puisqu’elle est contraire au principe de causalité, qu’il est impossible à tout homme raisonnable de nier sincèrement, et nous pouvons dire avec Lucrèce : « Ex nihilo nihil, ad nihilum nil posse reverti. »
Il ne peut rien y avoir qui n’ait un principe ; mais quel est ce principe ? Et n’y a-t-il en réalité qu’un Principe unique de toutes choses ? Si l’on envisage l’Univers total, il est bien évident qu’il contient toutes choses, car toutes les parties sont contenues dans le Tout ; d’autre part, le Tout est nécessairement illimité, car, s’il avait une limite, ce qui serait au-delà de cette limite ne serait pas compris dans le Tout, et cette supposition est absurde. Ce qui n’a pas de limite peut être appelé l’Infini, et, comme il contient tout, cet Infini est le principe de toutes choses. D’ailleurs, l’Infini est nécessairement un, car deux Infinis qui ne seraient pas identiques s’excluraient l’un l’autre ; il résulte donc de là qu’il n’y a qu’un Principe unique de toutes choses, et ce Principe est le Parfait, car l’Infini ne peut être tel que s’il est le Parfait.
Ainsi, le Parfait est le Principe suprême, la Cause première ; il contient toutes choses en puissance, et il a produit toutes choses ; mais alors, puisqu’il n’y a qu’un Principe unique, que deviennent toutes les oppositions que l’on envisage habituellement dans l’Univers : l’Être et Non-Être, l’Esprit et la Matière, le Bien et le Mal ? Nous nous trouvons donc ici en présence de la question posée dès le début, et nous pouvons maintenant la formuler ainsi d’une façon plus générale : comment l’Unité a-t-elle pu produire la Dualité ?
Certains ont cru devoir admettre deux principes distincts, opposés l’un à l’autre ; mais cette hypothèse est écartée par ce que nous avons dit précédemment. En effet, ces deux principes ne peuvent pas être infinis tous deux, car alors ils s’excluraient ou se confondraient ; si un seul était infini, il serait le principe de l’autre ; enfin si tous deux étaient finis, ils ne seraient pas de véritables principes, car dire que ce qui est fini peut exister par soi-même, c’est-à-dire que quelque chose peut venir de rien, puisque tout ce qui est fini a un commencement, logiquement, sinon chronologiquement. Dans ce dernier cas, par conséquent, l’un et l’autre, étant finis, doivent procéder d’un principe commun, qui est infini, et nous sommes ainsi ramené à la considération d’un Principe unique. D’ailleurs, beaucoup de doctrines que l’on regarde habituellement comme dualistes ne sont telles qu’en apparence ; dans le Manichéisme comme dans la religion de Zoroastre, le dualisme n’était qu’une doctrine purement exotérique, recouvrant la véritable doctrine ésotérique de l’Unité : Ormuzd et Ahriman sont engendrés tous deux par Zervané-Akérêné, et ils doivent se confondre en lui à la fin des temps.
La Dualité est donc nécessairement produite par l’Unité, puisqu’elle ne peut pas exister par elle-même ; mais comment peut-elle être produite ? Pour le comprendre, nous devons en premier lieu envisager la Dualité sous son aspect le moins particularisé, qui est l’opposition de l’Être et du Non-Être ; d’ailleurs, puisque l’un et l’autre sont forcément contenus dans la Perfection totale, il est évident tout d’abord que cette opposition ne peut être qu’apparente. Il vaudrait donc mieux parler seulement de distinction ; mais en quoi consiste cette distinction ? Existe-t-elle en réalité indépendamment de nous, ou n’est-elle simplement que le résultat de notre façon de considérer les choses ?
Si par Non-Être on entend que le pur néant, il est inutile d’en parler, car que peut-on dire de ce qui n’est rien ? Mais il en est tout autrement si l’on envisage le Non-Être comme possibilité d’être ; l’Être est la manifestation du Non-Être ainsi entendu, et il est contenu à l’état potentiel dans ce Non-Être. Le rapport du Non-Être à l’Être est alors le rapport du non-manifesté au manifesté, et l’on peut dire que le non-manifesté est supérieur au manifesté dont il est le principe, puisqu’il contient en puissance tout le manifesté, plus ce qui n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais manifesté. En même temps, on voit qu’il est impossible de parler ici d’une distinction réelle, puisque le manifesté est contenu en principe dans le non-manifesté ; cependant, nous ne pouvons pas concevoir le non-manifesté directement, mais seulement à travers le manifesté ; cette distinction existe donc pour nous, mais elle n’existe que pour nous.
S’il en est ainsi pour la Dualité sous l’aspect de la distinction de l’Être et du Non-Être, il doit en être de même, à plus forte raison pour tous les autres aspects de la Dualité. On voit déjà par là combien est illusoire la distinction de l’Esprit et de la Matière, sur laquelle on a pourtant, surtout dans les temps modernes, édifié un si grand nombre de systèmes philosophiques, comme sur une base inébranlable ; si cette distinction disparaît, de tous ces systèmes il ne reste plus rien. De plus, nous pouvons remarquer en passant que la Dualité ne peut pas exister sans le Ternaire, car si le Principe suprême, en se différenciant, donne naissance à deux éléments, qui d’ailleurs ne sont distincts qu’en tant que nous les considérons comme tels, ces deux éléments et leur Principe commun forment un Ternaire, de sorte qu’en réalité c’est le Ternaire et non le Binaire qui est immédiatement produit par la première différenciation de l’Unité primordiale.
Revenons maintenant à la distinction du Bien et du Mal, qui n’est, elle aussi, qu’un aspect particulier de la Dualité. Lorsqu’on oppose le Bien au Mal, on fait généralement consister le Bien dans la Perfection, ou du moins, à un degré inférieur, dans une tendance à la Perfection, et alors le Mal n’est pas autre chose que l’imparfait ; mais comment l’imparfait pourrait-il s’opposer au Parfait ? Nous avons vu que le Parfait est le Principe de toutes choses, et que, d’autre part, il ne peut pas produire l’imparfait, d’où il résulte qu’en réalité l’imparfait n’existe pas, ou que du moins il ne peut exister que comme élément constitutif de la Perfection totale ; mais alors, il ne peut pas être réellement imparfait, et ce que nous appelons imperfection n’est que relativité. Ainsi, ce que nous appelons erreur n’est que vérité relative, car toutes les erreurs doivent être comprises dans la Vérité totale, sans quoi celle-ci, étant limitée par quelque chose qui serait en dehors d’elle, ne serait pas parfaite, ce qui équivaut à dire qu’elle ne serait pas la Vérité. Les erreurs, ou plutôt les vérités relatives, ne sont que des fragments de la Vérité totale ; c’est donc la fragmentation qui produit la relativité, et, par suite, on pourrait dire qu’elle est la cause du Mal, si relativité était synonyme d’imperfection ; mais le Mal n’est tel que si on le distingue du Bien.
Si on appelle Bien le Parfait, le relatif n’en est point réellement distinct, puisqu’il y est contenu en principe ; donc, au point de vue universel, le Mal n’existe pas. Il existera seulement si l’on envisage toutes choses sous un aspect fragmentaire et analytique, en les séparant de leur Principe commun, au lieu de les considérer synthétiquement comme contenues dans ce Principe, qui est la Perfection. C’est ainsi qu’est créé l’imparfait ; en distinguant le Mal du Bien, on les crée tous deux par cette distinction même, car le Bien et le Mal ne sont tels que si on les oppose l’un à l’autre, et, s’il n’y a point de Mal, il n’y a pas lieu non plus de parler de Bien au sens ordinaire de ce mot, mais seulement de Perfection. C’est donc la fatale illusion du Dualisme qui réalise le Bien et le Mal, et qui, considérant les choses sous un point de vue particularisé, substitue la Multiplicité à l’Unité, et renferme ainsi les êtres sur lesquels elle exerce son pouvoir dans le domaine de la confusion et de la division ; ce domaine, c’est l’empire du Démiurge.
René à tout dis... Très complet très bien expliqué... Rien à rajouter... La question que vous devriez vous poser après avoir lu ceci, c'est quel est place du " Dieu" des religions dans tout cela et quel est son rôle ... |
| | | hacheur
Messages : 10587 Groupe : Psychovore Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Le retour ... Mer 1 Fév 2017 - 18:47 | |
| - .:: CàmisOle ::. a écrit:
- " Rien n'est parfait. Tout est parfait. "
J'avais écrit ça sur Facebook il y a quelques années et Gosta c'était foutu de moi. J'avais résumé les lignes de Guénon (et plutôt de Palingenius d'ailleurs) en quelques mots, sans le savoir, et sans le connaitre - bien que je ne le connais toujours pas et ne le connaitrai peut-être jamais - et bien que je n'avais pas mesuré la profondeur de "ma" propre phrase et que je ne la mesure pas encore. C'est le paradoxe de la "vie"... Tout est ambivalent... Sans doute pour cela que je suis un très méchant et un très gentil manipulateur en même temps... Car tout est relatif, ceci dit celui qui est entier saura voir ce qu'il doit voir dans ce que je distille ici derriere les artifices egoique déployés... |
| | | KanulRBien actif
Messages : 303 Date d'inscription : 01/04/2016
| Sujet: Re: Le retour ... Mer 1 Fév 2017 - 19:11 | |
| - .:: CàmisOle ::. a écrit:
- Pas un livre mais un article intitulé " Le démiurge " ; inutile de préciser de qui il est. Une claque monumentale sur l'illusion de la dualité et la relativité du Mal.
Il est un certain nombre de problèmes qui ont constamment préoccupé les hommes, mais il n’en est peut-être pas qui ait semblé généralement plus difficile à résoudre que celui de l’origine du Mal, auquel se sont heurté comme à un obstacle infranchissable la plupart des philosophes et surtout des théologiens : « Si Deus est, unde Malum ? Si non est, unde Bonum ? ». Ce dilemme est en effet insoluble pour ceux qui considèrent la Création comme l’œuvre directe de Dieu, et qui, par suite, sont obligés de le rendre également responsable du Bien et du Mal. On dira sans doute que cette responsabilité est atténuée dans une certaine mesure par la liberté des créatures ; mais, si les créatures peuvent choisir entre le Bien et le Mal, c’est que l’un et l’autre existent déjà, au moins en principe, et, si elles sont susceptibles de se décider parfois en faveur du Mal au lieu d’être toujours inclinées au Bien, c’est qu’elles sont imparfaites ; comment donc Dieu, s’il est parfait, a-t-il pu créer des êtres imparfaits ?
Il est évident que le Parfait ne peut engendrer l’imparfait, car, si cela était possible, le Parfait devrait contenir en lui-même l’imparfait à l’état principiel, et alors il ne serait plus le Parfait. L’imparfait ne peut donc pas procéder du Parfait par voie d’émanation ; il ne pourrait alors que résulter de la création « ex nihilo » ; mais comment admettre que quelque chose puisse venir de rien, ou, en d’autres termes, qu’il puisse exister quelque chose qui n’ait point de principe ? D’ailleurs, admettre la création « ex nihilo », ce serait admettre par là même l’anéantissement final des êtres créés, car ce qui a eu un commencement doit aussi avoir une fin, et rien n’est plus illogique que de parler d’immortalité dans une telle hypothèse ; mais la création ainsi entendue n’est qu’une absurdité, puisqu’elle est contraire au principe de causalité, qu’il est impossible à tout homme raisonnable de nier sincèrement, et nous pouvons dire avec Lucrèce : « Ex nihilo nihil, ad nihilum nil posse reverti. »
Il ne peut rien y avoir qui n’ait un principe ; mais quel est ce principe ? Et n’y a-t-il en réalité qu’un Principe unique de toutes choses ? Si l’on envisage l’Univers total, il est bien évident qu’il contient toutes choses, car toutes les parties sont contenues dans le Tout ; d’autre part, le Tout est nécessairement illimité, car, s’il avait une limite, ce qui serait au-delà de cette limite ne serait pas compris dans le Tout, et cette supposition est absurde. Ce qui n’a pas de limite peut être appelé l’Infini, et, comme il contient tout, cet Infini est le principe de toutes choses. D’ailleurs, l’Infini est nécessairement un, car deux Infinis qui ne seraient pas identiques s’excluraient l’un l’autre ; il résulte donc de là qu’il n’y a qu’un Principe unique de toutes choses, et ce Principe est le Parfait, car l’Infini ne peut être tel que s’il est le Parfait.
Ainsi, le Parfait est le Principe suprême, la Cause première ; il contient toutes choses en puissance, et il a produit toutes choses ; mais alors, puisqu’il n’y a qu’un Principe unique, que deviennent toutes les oppositions que l’on envisage habituellement dans l’Univers : l’Être et Non-Être, l’Esprit et la Matière, le Bien et le Mal ? Nous nous trouvons donc ici en présence de la question posée dès le début, et nous pouvons maintenant la formuler ainsi d’une façon plus générale : comment l’Unité a-t-elle pu produire la Dualité ?
Certains ont cru devoir admettre deux principes distincts, opposés l’un à l’autre ; mais cette hypothèse est écartée par ce que nous avons dit précédemment. En effet, ces deux principes ne peuvent pas être infinis tous deux, car alors ils s’excluraient ou se confondraient ; si un seul était infini, il serait le principe de l’autre ; enfin si tous deux étaient finis, ils ne seraient pas de véritables principes, car dire que ce qui est fini peut exister par soi-même, c’est-à-dire que quelque chose peut venir de rien, puisque tout ce qui est fini a un commencement, logiquement, sinon chronologiquement. Dans ce dernier cas, par conséquent, l’un et l’autre, étant finis, doivent procéder d’un principe commun, qui est infini, et nous sommes ainsi ramené à la considération d’un Principe unique. D’ailleurs, beaucoup de doctrines que l’on regarde habituellement comme dualistes ne sont telles qu’en apparence ; dans le Manichéisme comme dans la religion de Zoroastre, le dualisme n’était qu’une doctrine purement exotérique, recouvrant la véritable doctrine ésotérique de l’Unité : Ormuzd et Ahriman sont engendrés tous deux par Zervané-Akérêné, et ils doivent se confondre en lui à la fin des temps.
La Dualité est donc nécessairement produite par l’Unité, puisqu’elle ne peut pas exister par elle-même ; mais comment peut-elle être produite ? Pour le comprendre, nous devons en premier lieu envisager la Dualité sous son aspect le moins particularisé, qui est l’opposition de l’Être et du Non-Être ; d’ailleurs, puisque l’un et l’autre sont forcément contenus dans la Perfection totale, il est évident tout d’abord que cette opposition ne peut être qu’apparente. Il vaudrait donc mieux parler seulement de distinction ; mais en quoi consiste cette distinction ? Existe-t-elle en réalité indépendamment de nous, ou n’est-elle simplement que le résultat de notre façon de considérer les choses ?
Si par Non-Être on entend que le pur néant, il est inutile d’en parler, car que peut-on dire de ce qui n’est rien ? Mais il en est tout autrement si l’on envisage le Non-Être comme possibilité d’être ; l’Être est la manifestation du Non-Être ainsi entendu, et il est contenu à l’état potentiel dans ce Non-Être. Le rapport du Non-Être à l’Être est alors le rapport du non-manifesté au manifesté, et l’on peut dire que le non-manifesté est supérieur au manifesté dont il est le principe, puisqu’il contient en puissance tout le manifesté, plus ce qui n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais manifesté. En même temps, on voit qu’il est impossible de parler ici d’une distinction réelle, puisque le manifesté est contenu en principe dans le non-manifesté ; cependant, nous ne pouvons pas concevoir le non-manifesté directement, mais seulement à travers le manifesté ; cette distinction existe donc pour nous, mais elle n’existe que pour nous.
S’il en est ainsi pour la Dualité sous l’aspect de la distinction de l’Être et du Non-Être, il doit en être de même, à plus forte raison pour tous les autres aspects de la Dualité. On voit déjà par là combien est illusoire la distinction de l’Esprit et de la Matière, sur laquelle on a pourtant, surtout dans les temps modernes, édifié un si grand nombre de systèmes philosophiques, comme sur une base inébranlable ; si cette distinction disparaît, de tous ces systèmes il ne reste plus rien. De plus, nous pouvons remarquer en passant que la Dualité ne peut pas exister sans le Ternaire, car si le Principe suprême, en se différenciant, donne naissance à deux éléments, qui d’ailleurs ne sont distincts qu’en tant que nous les considérons comme tels, ces deux éléments et leur Principe commun forment un Ternaire, de sorte qu’en réalité c’est le Ternaire et non le Binaire qui est immédiatement produit par la première différenciation de l’Unité primordiale.
Revenons maintenant à la distinction du Bien et du Mal, qui n’est, elle aussi, qu’un aspect particulier de la Dualité. Lorsqu’on oppose le Bien au Mal, on fait généralement consister le Bien dans la Perfection, ou du moins, à un degré inférieur, dans une tendance à la Perfection, et alors le Mal n’est pas autre chose que l’imparfait ; mais comment l’imparfait pourrait-il s’opposer au Parfait ? Nous avons vu que le Parfait est le Principe de toutes choses, et que, d’autre part, il ne peut pas produire l’imparfait, d’où il résulte qu’en réalité l’imparfait n’existe pas, ou que du moins il ne peut exister que comme élément constitutif de la Perfection totale ; mais alors, il ne peut pas être réellement imparfait, et ce que nous appelons imperfection n’est que relativité. Ainsi, ce que nous appelons erreur n’est que vérité relative, car toutes les erreurs doivent être comprises dans la Vérité totale, sans quoi celle-ci, étant limitée par quelque chose qui serait en dehors d’elle, ne serait pas parfaite, ce qui équivaut à dire qu’elle ne serait pas la Vérité. Les erreurs, ou plutôt les vérités relatives, ne sont que des fragments de la Vérité totale ; c’est donc la fragmentation qui produit la relativité, et, par suite, on pourrait dire qu’elle est la cause du Mal, si relativité était synonyme d’imperfection ; mais le Mal n’est tel que si on le distingue du Bien.
Si on appelle Bien le Parfait, le relatif n’en est point réellement distinct, puisqu’il y est contenu en principe ; donc, au point de vue universel, le Mal n’existe pas. Il existera seulement si l’on envisage toutes choses sous un aspect fragmentaire et analytique, en les séparant de leur Principe commun, au lieu de les considérer synthétiquement comme contenues dans ce Principe, qui est la Perfection. C’est ainsi qu’est créé l’imparfait ; en distinguant le Mal du Bien, on les crée tous deux par cette distinction même, car le Bien et le Mal ne sont tels que si on les oppose l’un à l’autre, et, s’il n’y a point de Mal, il n’y a pas lieu non plus de parler de Bien au sens ordinaire de ce mot, mais seulement de Perfection. C’est donc la fatale illusion du Dualisme qui réalise le Bien et le Mal, et qui, considérant les choses sous un point de vue particularisé, substitue la Multiplicité à l’Unité, et renferme ainsi les êtres sur lesquels elle exerce son pouvoir dans le domaine de la confusion et de la division ; ce domaine, c’est l’empire du Démiurge.
Et si. Et si. Et si. Marrant, l'être humain qui cherche à comprendre le pourquoi du comment. Je ne vois qu'un être qui patauge dans la semoule avec de jolis mots. Ça ne nous avance pas plus un texte comme ça. - hacheur a écrit:
René à tout dis... Très complet très bien expliqué... Rien à rajouter...
La question que vous devriez vous poser après avoir lu ceci, c'est quel est place du " Dieu" des religions dans tout cela et quel est son rôle ... Son rôle est de combler l'inconnu pour l'être humain lambda. |
| | | hacheur
Messages : 10587 Groupe : Psychovore Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Le retour ... Mer 1 Fév 2017 - 19:24 | |
| Demandez à un chimpanzé de vous parler de la relativité d'Einstein, et il vous fera la même reponse que Kanul sur le travail de René Guénon... Moralité de l'histoire, est ce que ces sombres personnages méritent une quelconque attention lorsque nous parlons de sujet philosophique profond comme celui-ci? Je ne le pense pas... |
| | | KanulRBien actif
Messages : 303 Date d'inscription : 01/04/2016
| Sujet: Re: Le retour ... Mer 1 Fév 2017 - 19:37 | |
| - hacheur a écrit:
- Demandez à un chimpanzé de vous parler de la relativité d'Einstein, et il vous fera la même reponse que Kanul sur le travail de René Guénon... Moralité de l'histoire, est ce que ces sombres personnages méritent une quelconque attention lorsque nous parlons de sujet philosophique profond comme celui-ci? Je ne le pense pas...
Justement. Ce genre de texte permet à des singes qui les lisent de se sentir très intelligents et au dessus des autres. Alors qu'ils sont au même stade de compréhension du monde et de la vie qu'un singe qui passe dans "les anges de la téléréalité", en vrai. Tu peux évidemment te sentir viser, tocard. |
| | | hacheur
Messages : 10587 Groupe : Psychovore Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Le retour ... Mer 1 Fév 2017 - 19:40 | |
| Vous, vous n'êtes pas un singe mon cher Kanul mais un chien bien domestiqué bien que vous ayez conservé votre instinct sauvage animal , car dès que je vous siffle vous apparaissez et vous aboyez en remuant de la queue...
Dernière édition par hacheur le Mer 1 Fév 2017 - 19:45, édité 2 fois |
| | | KanulRBien actif
Messages : 303 Date d'inscription : 01/04/2016
| Sujet: Re: Le retour ... Mer 1 Fév 2017 - 19:43 | |
| - hacheur a écrit:
- Vous, vous n'êtes pas un singe mon cher Kanul mais un chien, car dès que je vous siffle vous apparaissez et vous aboyez ...
Et pourtant tu disais que je ne méritais pas ton attention. Et pourtant tu quémandes ma bite quand je ne me connecte pas pendant deux jours. Et pourtant. Pauvre merde. |
| | | hacheur
Messages : 10587 Groupe : Psychovore Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Le retour ... Mer 1 Fév 2017 - 19:47 | |
| A prèsent taisez vous de grâce... Et allez jouer ailleurs, car tout ceci vous dépasse, merci d'avance... |
| | | Tibbar
Messages : 37836 Age : 34 Groupe : Admin / Troll Date d'inscription : 22/02/2006
| Sujet: Re: Le retour ... Mer 1 Fév 2017 - 20:11 | |
| Kanul tu t'adresses à des gens qui connaissent les tenants et les aboutissants de l'existence quand même, tu ne peux pas comprendre |
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| Sujet: Re: Le retour ... | |
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