Syncope a écrit:

Si vous qui possédez les choses dont les autres manquent, si vous pouviez comprendre cela, vous pourriez peut-être échapper à votre destin. Si vous pouviez séparer les causes des effets, si vous pouviez savoir que Paine, Marx, Jefferson, Lénine furent des effets, non des causes, vous pourriez survivre. Mais cela vous ne pouvez pas le savoir. Car le fait de posséder vous congèle pour toujours en "Je" et vous sépare toujours du "Nous".

Si le mot "posséder" reste valable pour tout, je peux m'y retrouver. Par tout, j'entends les idéaux, les religions, et les biens matériels.

Car il est évident que la nature  est faite de telle sorte que les affects déterminent les gens à se positionner bon gré mal gré....et cela a pour conséquence de créer des camps...la vie est une question de camps dixit Oxmo.

Et comme personne ne me fera penser que la manière d’être affecté est un choix plutôt qu'une contrainte pour l'homme, puisque la réalité nous le montre tous les jours, autant dire que c'est perdu d'avance.

Certes, la misère est vecteur de négatif...mais si nous étions tous égaux matériellement, cela suffirait-il pour permettre aux hommes de s'accepter les uns les autres......permettez moi d'en douter fortement. Il y aura toujours une foi (religieuse ou non), une détermination, induites par les affects, qui en contraindront certains a l'action par haine et rejet.

je suis en accord avec ça sauf pour une chose " autant dire que c'est perdu d'avance. "

je ne suis n'y optimiste,n'y pessimiste,les deux on leur propre faiblesses,quand au réalisme.... qui à eu un réalisme en dehors du subjectif...

l'avenir qui sais ce qu'il réserve,on peut certes entrevoir certaine chose,prévoir ~ mais dans 500 ans....2000 ans...

A l'est d'Eden de John Steinbeck

"Lorsque notre nourriture, nos vêtements, nos toits ne seront plus que le fruit exclusif de la production standardisée, ce sera le tour de notre pensée. Toute idée non conforme au gabarit devra être éliminée"

A l'est d'Eden de John Steinbeck
Pour l'homme né sans conscience, l'homme torturé par sa conscience doit sembler ridicule.Pour le voleur ,l’honnêteté n'est qu'une faiblesse. N'oubliez pas que le monstre n'est qu'une variante et que, aux yeux du monstre , le normale est monstrueux

Je reviendrais à cela ;)

mais faut savoir une chose,que le personnage dans true detective et lui même influencer,par sa tristesse ect,quand il était encore marier "tout lui sembler beau " donc influence d'une pseudo "sécurité" et quand il a perdu l'être aimer,son monde c'est effondré.
On constate donc que notre vision du monde,nos penser,raisonnement philosophie ect n'est rien d'autre que notre propre conditionnement et que ce propre conditionnement nous empêche de voir réellement.

"Beaucoup se permettent de juger l'être en arguant que telle ou telle chose ne devrait pas exister"

dès qu'il y'a jugement,il y'a déjà une erreur de l'individus,tout dépend du décodeur de chacun

Evidemment, si tous les êtres étaient heureux absolument, il n'y aurait même pas de philosophie...à quoi servirait il de penser ce qui est entièrement satisfaisant pour tout un chacun.

On peut penser l'absurdité de la conscience, comme de tout d'ailleurs, à partir du moment où ce monde là peut produire des individus dont les consciences s'opposent. Bien sûr, chacun d'eux dira qu'il a raison.

Tu vois, tu dis "tout dépend du décodeur" de chacun...et c'est bien là qu'est le problème...et disons le, l'origine de tout conflit. On en revient donc à notre discussion d'avant. Si tout dépend du décodeur, alors il n'y a pas de solution.

J'ajouterai que finalement, on peut voir la chose un peu comme toi, à savoir, de dire que dans true detective, la vision du gars elle est pathétique dans la mesure où il a fallu qu'il perde sa fille pour commencer à voir le monde négativement et sombre. Mais on peut aussi dire que c'est une révélation. Pourquoi ne pas conclure que son expérience à lui, expérience que beaucoup d'autres ont connu et connaissent et connaîtront, est une vérité sur le monde, et qu'il a fallu ça pour en avoir connaissance? Car son expérience à lui dans la série (fiction), elle est malheureusement vraie dans la vie.

Mais tu as raison, on est bien plus triste selon que le malheur nous touche directement, plutôt qu'il nous touche indirectement. Cela dit, si tu fais la somme de tout ceux qui voient le monde d'une manière négative, on en arrive à ça:



Il y a une phrase importante dans cet extrait: si la douleur était collective et non pas réitérative

Je dirais aussi qu'on peut avoir un dégoût pour ce monde de manière objective.

j'oublie pas de revenir sur ce que tu as dit ^^

" Laisse parler ton coeur, interroge les visages, n'écoute pas les langues... "
" Le diable est l'arrogance de l'esprit, la foi sans sourire, la vérité qui n'est jamais effleurée par le doute."

"or donc, si je comprends bien, vous faites, et vous savez pourquoi vous faites, mais vous ne savez pas pourquoi vous savez que vous savez ce que vous faites "

" Le deuxième livre d'Aristote [...] enseignait peut-être vraiment à déformer la face de toute vérité, afin que nous ne devenions pas les esclaves de nos fantasmes. Le devoir de qui aime les hommes est peut-être de faire rire de la vérité, " faire rire la vérité ", car l'unique vérité est d'apprendre à nous libérer de la passion insensée pour la vérité."

« Une philosophie, où l’on n’entend pas entre les lignes les pleurs et les grincements de dents et le terrible vacarme du meurtre général réciproque, n’est pas une philosophie ».
1858, Schopenhauer au cours d’une conversation avec  Frédéric Morin

Le monde, théatre de souffrance et de misère est beau à voir, mais mauvais à être.
Arthur Schopenhauer - Douleurs du monde

Les livres de ma vie de Henry Miller

Une chose en tout cas est sûre aujourd'hui : ce ne sont certainement pas les illettrés les moins intelligents d'entre nous.
Si c'est la connaissance ou la sagesse que l'on recherche, mieux vaut alors aller directement à la source. Et la source, ce n'est pas le savant ni le philosophe, le maître, le saint ni le professeur, mais la vie elle-même, l'expérience brute de la vie.

Moravagine de Blaise Cendrars
‎On ne pourra donc jamais me fiche la paix et me laisser vivre à ma guise, comme je l'entends ! Si ma liberté gêne quelqu'un ou le monde, moi, je m'en fous, vous savez, on peut me fusiller, je préfère ça. D'ailleurs, ça ou autre chose, ou rien, ça m'est égal. Etre ici, ou ailleurs, en liberté ou en prison, l'important c'est de se sentir heureux ; d'extérieure, la vie devient intérieure, son intensité reste la même et, vous savez, c'est bizarre où le bonheur de vivre va parfois se nicher.

C’était une de ces journées grises où il va se mettre à neiger d’une minute à l’autre, et qu’il y a comme de l’électricité dans l’air. Tu peux presque l’entendre, tu vois ? Et ce sac était là, en train de danser avec moi, comme un enfant qui m’invitait à jouer avec lui. Pendant 15 minutes. C’est là que j’ai compris qu’il y avait autre chose, au-delà de l’univers, plus loin que la vie. Je sentais cette force incroyablement bienveillante qui me disait qu’il n’y a aucune raison d’avoir peur. Jamais ! Sortie du contexte les images n’ont aucuns sens je sais mais... ça m’aide à m’en souvenir, j’ai besoin de m’en souvenir. Et parfois je me dis qu’il y a tant de beauté dans le monde que s’en est insoutenable. Et mon cœur est sur le point de s’abandonner.
American Beauty

Bien sûr je pourrais être aigri de ce qui m’est arrivé. Mais c’est inutile. Il y a tant de beauté dans le monde. Parfois j’ai l’impression qu’elle me submerge, de partout en même temps, mais c’en est trop. Mon cœur se remplit comme un ballon, prêt à exploser. Et là, je comprends qu’il faut que je lâche prise, que j’arrête d’essayer sans cesse de m’y raccrocher. Et ça glisse sur moi comme de la pluie. Et je ne peux plus rien éprouver d’autre que de la gratitude pour chaque instant de mon insignifiante petite vie. Vous ne comprenez pas ce que je suis en train de vous dire n’est ce pas ? Ne vous en faites pas, un jour, vous comprendrez.

shao je t'oublie pas ^^ mais en se moment j'ai pas la tête pour à échanger

ya tellement de phrase encore plus percutante encore dans ce livre,merci du partage ! il ne laisse pas indemne

De rien gros, il m'a secoué aussi haha

Quand même vachement pessimiste ta citation extraite du livre

Atlaas a écrit:

Quand même vachement pessimiste ta citation extraite du livre

Selon toi, quelles sont les raisons d'être optimiste dans la vie? Je parle de manière générale.

Et c'est quoi le livre donc ? 1984 ?

Ça ressemble un peu au meilleur des mondes au final ; enfin dans le fond, pas dans la forme

oui 1984

Yes 1984. Aldous Huxley était le "maître" d'Orwell, ça peut expliquer les similitudes entre les 2 livres

Shotgun a écrit:

De rien gros, il m'a secoué aussi haha

C'est à dire?