- Hiken a écrit:
- moi j'trouve pas camisole mais apres jsuis pas objectif mais cest pas la 1ere fois quon dit que j'ai un air de tibbar sur le forum
apres moi jtrouve que tibbar a un air de gros pd alors ça me vexe
cela m'importe peu,
l'homosexualité est le désir, l'amour, l'attirance ou les relations sexuelles entre personnes de même sexe, selon une perspective comportementaliste ou empirique. C'est également un goût, une orientation sexuelle, selon une perspective psychologique ou sociologique. L'homosexualité fait partie de la sexualité humaine mais aussi animale.
Parmi les personnes ayant une part d'homosexualité, on établit des distinctions. Une femme lesbienne ou un homme gay sont exclusivement attirés par des personnes de même sexe. Un homme bisexuel ou une femme bisexuelle sont aussi attirés par des personnes de sexe opposé. Aujourd'hui, ces personnes sont parfois désignées sous les termes de communauté LGBT, (qui comprennent également les hommes et les femmes transgenre).
Selon les époques et les cultures, l'homosexualité est relativement acceptée ou réprimée. Au début du XXIe siècle, la tendance, dans les sociétés occidentales, est à l'acceptation et, dans certains pays, à l'établissement d'un statut légal (union civile ou mariage entre personnes de même sexe), statut revendiqué dès la fin du XIXe siècle. Toutefois, 88 pays (principalement en Afrique et au Moyen-Orient) condamnent encore les auteurs d'actes homosexuels à des peines plus ou moins importantes, allant jusqu'à l'emprisonnement à perpétuité ou à la peine de mort.
L'homosexualité fait référence à l'attirance et/ou à des actes sexuels entre personnes de même sexe. Il n'existe cependant pas de définition universelle de l'homosexualité : d'après Marina Castañeda « un grand nombre de personnes pratiquent des actes homosexuels sans pour autant se considérer comme homosexuelles ; d'autres se croient homosexuelles sans avoir jamais eu de relations avec quelqu'un de leur sexe. » L'homosexualité ne se résume donc pas au seul aspect de la sexualité, au coït entre personnes du même sexe. Elle est aussi, et parfois pour certaines personnes exclusivement, un sentiment amoureux et un comportement social. Le psychiatre américain Judd Marmor, connu pour son implication pour la suppression de la mention de l’homosexualité dans la liste des troubles mentaux, propose la définition suivante : « Peut être considérée comme homosexuelle une personne qui, durant sa vie adulte, manifeste une préférence pour des personnes de son propre sexe, est sexuellement attirée par ces personnes et a habituellement, mais pas nécessairement, des relations sexuelles avec une ou plusieurs de ces personnes. »
L'homosexualité masculine était autrefois appelée en français sodomie, bougrerie, amour des garçons, amour grec, antiphysique, inversion sexuelle ou uranisme. La pédérastie, qui désigne, selon l'étymologie, l'attirance d'hommes envers les adolescents mâles, a fini par désigner aussi l'attirance entre les hommes d'âges semblables, ou encore l'acte de sodomie. Cet amalgame s'est poursuivi en ce qui concerne les relations avec des enfants, si bien que les homosexuels masculins sont parfois vus comme étant pédophiles. Or, la sexologie moderne ne retrouve, chez les homosexuels masculins, aucune tendance particulière à la pédophilie, par comparaison avec les hommes hétérosexuels.
Chez les femmes, l'homosexualité est appelée lesbianisme (ou plus archaïquement saphisme). Ces termes font référence à la poétesse grecque Sappho de l'île de Lesbos, où elle tenait une sorte de collège de jeunes filles, et dont les poèmes passionnés envers ses amies, et la vie entourée d'autres femmes, lui ont valu la réputation d'homosexuelle. On disait aussi fricarelle ou tribadisme, mots qui désignent, de nos jours, une pratique sexuelle spécifique.
En 1868 et 1869 l'écrivain hongrois Karl-Maria Kertbeny, forge les mots allemands homosexual et Homosexualität en associant la racine grecque (homo, « semblable », parfois confondue avec le latin homo, homme) et la racine latine (sexualis, « sexuel »). Les mots français homosexualité et ses déclinaisons homosexuel et homosexuelle apparaissent peu après.
Avant cette date, la distinction des différentes pratiques sexuelles considérait déjà comme pertinente la distinction entre homosexuels et hétérosexuels, et comportait nombre de qualificatifs pour désigner des pratiques très diverses. Certains faisaient également une distinction entre comportements actif et passif, ce qui a été le cas dès l'Antiquité grecque, et reste encore vrai aujourd'hui dans beaucoup de cultures, voire de législations. On parlait par exemple aux XVIIe et XVIIIe siècles de bougre, ou culiste pour désigner un homosexuel, alors qu'on utilisait le terme coniste pour un hétérosexuel. Charles Fourier (suivi par Pierre Joseph Proudhon) qualifie les homosexuels d'unisexuels.
Les relations entre personnes du même sexe ont vu passer les mots suivants :
- pour les femmes, lesbienne, saphiste, tribade, gouine, goudou, invertie, anandryne, etc.
- pour les hommes, cinaède, bardache, ganymède, mignon, giton, bougre, sodomite, pédéraste, sodomiste, uraniste, unisexuel, enculé, inverti, antiphysique, pédé, pédale, tapette, tante, folle, etc. Au Canada français, on note les mots fif et fifi.
Du fait d'une perception populaire assez souvent négative de l'homosexualité, de nombreux termes moqueurs, dégradants ou injurieux ont été créés pour désigner les homosexuels, notamment dans l'argot.
Dans le vocabulaire courant, la locution anglaise gay a pris le pas sur d'autres qualificatifs pour évoquer l'homosexualité masculine, lesbienne pour l'homosexualité féminine. Si de nos jours en France le mot homosexualité a perdu toute connotation médico-légale, ce n'est pas le cas au Canada où on lui préférera de loin le terme gai (l'usage du mot hétérosexualité y a également une connotation médico-légale). La désignation homo, très courante en Europe, y est largement vécue comme une insulte (l'équivalent du mot européen pédé).
L'utilisation rétroactive du terme homosexualité pour parler de relations sexuelles entre hommes avant le XIXe siècle fait l'objet d'un débat : certains historiens soutiennent que c'est un abus de la pertinence strictement contemporaine du mot, le sens actuel du mot ne pouvant désigner des pratiques socialement différentes et amenant parfois au contresens4. D'autres répliquent que, bien que chaque culture approche l'homosexualité d'une façon différente, le phénomène de base, la distinction entre amour du même sexe et amour du sexe opposé, et la notion des catégories sociologiques qui en résultent ont toujours existé ; il leur paraît donc pertinent de discuter l'histoire de l'orientation et des pratiques sexuelles en utilisant les termes homosexuel, hétérosexuel, bien que les personnes concernées ne se seraient pas forcément reconnues comme ayant cette identité.