Vu Star Wars 7 en VOST >> 7,5/10 ma critique arrive,un jour

Il est lourd bienvenue à Gattaca

Hier j'ai matté Shining pour la première fois ; Nicolson est ouf dedans et le petit qui joue Danny aussi. Le film est long comme je les aime, sans que ça nuise à la qualité.

Star wars j'ai vu que la revanche des siths c'était pas mal car le noir meurt dès le début mais sinon ça m'attire pas trop, en plus j'ai peur de penser à hacheur en regardant

Mace Windu le personnage le plus charismatique de Star Wars pour moi

Bienvenue à Gattaca je le trouve assez médiocre avec le style pompier de Nichols

Le cinéma de Don Chaffey m'a toujours rendu curieux et j'ai toujours entendu beaucoup de louanges concernant le travail de Ray Harryhausen sans trop en savoir. De la même façon, je ne suis pas très familier avec les anciens péplums et nombre de classiques manquent encore à ma culture, ce qui est assez absurde quand j'y pense, vu que j'adore tout ce qui est récit mythologique (encore plus qu'historique). Enfin bref, tout ça pour dire que c'est avec pas mal d'innocence que je me lançais dans le visionnage de ce film narrant le périple de Jason et de ses célèbres Argonautes. Le film est assez simple dans sa construction car il survole principalement le récit et fait surtout en sorte d'installer les situations qui amèneront l'apparition de ces fameux monstres mis aux monde par Harryhausen.

Il faut dire que pour un film de 1963, ces monstres animés en stop-motion ont de la gueule malgré les ravages du temps, et conservent un charme introuvable chez la plupart des bestioles de synthèse de notre époque. Cela donne sans conteste au film un certain cachet, qui nous font un peu oublier les maladresses de la narration et le ton extrêmement léger. C'est vrai qu'on aurait voulu plus d'épique, je n'ai pas trouvé les acteurs très concernés, et même si ce côté très détaché colle bien avec les scènes des Dieux sur l'Olympe (j'ai d'ailleurs trouvé cette mise en abyme très plaisante et intelligente), ça nuit tout de même à l'implication sur le reste du récit.

En bref, on peut reprocher au récit de sonner faux, de survoler son sujet pour ne proposer qu'un succession de belles images pour l'époque. C'est surtout qu'il ne prétend qu'à ça, et si cela peut être frustrant, il réussit tout de même la prouesse d'être un beau récit de voyage au charme unique.

Bordel de merde Alan Rickman

j'ai acheté les 3 volumes sorti de son intégral en coffret a noël c'est passionnant son travail,j'adore ce cinéaste et sa voix m'hypnotise à mort il à un charisme et une folie contrôlé fascinante

creed est pas mal, je le met au dessus du 6 et surtout du 5

curieux mais je sais pas si il va être bien

Je l'attends tellement pas perso,plus trop envie ca a l'air grotesque

De PTA, je n'avais vu jusqu'à alors que There Will Be Blood, et même si j'ai bien dû m'incliner devant ce tour de force, le film m'avait malheureusement complètement laissé de marbre. J'avais donc mis en stand-by l'idée d'explorer la filmographie du réalisateur le temps de... le temps de. Enfin bref, voilà tout de même presque un an que je me tâte à lui redonner une chance tant ce projet me faisait de l'oeil, de par son casting non seulement, mais aussi son sujet (je précise à cela que je ne suis que très peu familier avec l'oeuvre originale que je n'ai pas lue). Et finalement, j'ai vraiment pris un pied fou face à cette véritable proposition de cinéma, si rare de nos jours dans le cinéma américain, que j'aime à penser comme un cousin lointain de The Big Lebowski.

A la confusion générale vécue par ses personnages et provoquée par son intrigue tentaculaire et enfumée, PTA oppose une mise-en-scène millimétrée, de la construction du cadre au montage, tout est hyper bien pensé pour accueillir un monde burlesque et fascinant. Chaque personnage, aussi secondaire qu'il soit, est une rencontre atypique et délicieuse. Dès le départ, on rencontre la narratrice Sortilège, incarnée par la chanteuse Joanna Newsom, et c'est d'ailleurs là une des nombreuses excellentes idées du film. Sortilège accompagne le spectateur de la même façon qu'elle accompagne le héros Doc (Joaquin Phoenix égal à lui-même) et assume une fonction doublement fictive. La réalité étant très trouble dans ce film, on en vient à douter de tout ce qu'on voit à travers les yeux de Doc, de la même façon que de nombreux personnages doutent de ses propos. Une chose dont on est sûr, Sortilège n'est pas réelle, elle l'a peut-être été mais elle ne l'est pas dans l'action du film, la mise-en-scène rendant cela à peu près clair. A partir de là, on peut être quasi sûr que Shasta, l'ex de Doc (Katherine Waterston sublime), est elle aussi, telle qu'on la voit durant l'action du film (j'ai quand même un doute sur la première scène), le produit de l'imagination de Doc puisqu'elle évoque aussi Sortilège. Au final Shasta est ce qui motive la quête de Doc qui court derrière un amour perdu et désormais illusoire, ce qui justifie sa dernière action envers Coy (Owen Wilson) qu'il réunit avec sa femme, et fantasme par là sa propre réunion avec Shasta.

Bien sûr, ce que j'évoque ici n'est qu'un niveau de lecture parmi d'autre qui témoigne néanmoins de la richesse d'Inherent Vice, peuplé d'êtres énigmatiques et absurdes. Doc se noie dans ce flot et tente de se raccrocher à la seule chose qui semble compter pour lui: Shasta. Mais d'un autre côté, il y a la drogue, l'autre personnage principal du film, qui efface toutes les frontières de la réalité du film, nous obligeant à les redéfinir et lui laissant l'espace de ne faire qu'un avec certains personnages (Shasta?).

En tout les cas, après ce film, je me réjouis à l'idée d'avoir encore une grosse partie de la filmographie de PTA à découvrir. Je ne suis pas revenu sur la musique parce qu'elle est juste parfaite.

Putain c'est ouf toutes les affiches stylées faites pour ce film

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

vos critiques sont tellement élaborées
en mm temps c cool en mm temps ca fais peur pr vs

The Master un chef d'oeuvre et son meilleur pour moi après c'est There will be blood mais Inhérent ma déçu PTA se regarde trop faire,ya une complaisance dans la bizarrerie qui fatigue par contre Josh Brolin survole le film il est genial ♡

Je verrai bien, comme j'ai découvert Inherent Vice avant les autres je m'en suis peut-être pas rendu compte, mais c'est aussi peut-être parce que j'ai été plus sensible à la proposition du récit, parce que There Will Be Blood m'a laissé assez indifférent alors que beaucoup le considère comme l'un si ce n'est son meilleur.

J'en profite aussi pour laisser les critiques des films que j'ai vu depuis 2-3 semaines

The Martian de Ridley Scott: Cela faisait longtemps que Scott ne m'avait pas fait autant plaisir, j'ai vraiment été pris par le récit, sa construction et son humour. Même si ça reste assez américain, j'ai trouvé que le côté héroïque était plutôt dosé comme il fallait (à part peut-être à la fin). 8/10

Tokyo Tribe de Sono Sion: Même si je suis pas hyper familier de Sono Sion, j'avais vu Suicide Club qui m'avait donné un aperçu du personnage même si le film m'avait plutôt laissé dubitatif. En vrai, je me suis lancé dans Tokyo Tribe sans vraiment savoir de quoi il s'agissait et quand les premiers personnages se sont mis à rapper j'étais en mode "WTF" et j'étais pas sûr que ça allait passer mais au final plus ça allait et plus je rentrais dans le délire. En tant qu'amateur de manga (même si je n'ai pas lu l'oeuvre originale) j'ai pu reconnaître toutes les constructions narratives assez typiques et c'était assez marrant. J'ai trouvé l'ensemble du délire assez jouissif même si ça a tendance à en faire beaucoup trop je suis vraiment content que des films barrés comme ça existent et j'ai pris mon pied. 7/10

Les enquêtes du département V: Miséricorde de Mikkel Norgaard: Dans la tradition des polars bien noirs scandinaves, ce film nous plonge dans une enquête lugubre au côté de personnages torturés. Rien de bien neuf à l'horizon mais le résultat est solide, et tout est bien mené, avec ce parti pris de faire avancé l'enquête au fur et à mesure que l'on découvre en parallèle le calvaire de la victime (interprétée par une Sonja Richter remarquable). 7/10

RoboCop de Paul Verhoeven: Honnêtement je m'attendais à plus aimer que ça, et même si j'ai pas mal apprécier le début, le récit tournait en rond pour moi et j'ai pas accrocher tant que ça au scène d'action, alors que j'ai plutôt aimé le personnage de RoboCop et que l'esthétique de Verhoeven est assez présente, mais ça n'a pas suffit. Enfin, pas suffisant pour me faire adorer mais j'ai quand même bien aimé le film. 7/10

One Piece - L'île secrète du Baron Omatsuri de Mamoru Hosoda: C'est plutôt une belle surprise, parce que dès le début je me suis rendu compte que la pâte visuelle de Hosoda était très présente et se marier bien avec l'univers de One Piece. Pour ce qui est de l'histoire c'est sympa sans être exceptionnelle, mais on a une fin assez sombre et innovante visuellement, et c'est vraiment un stand-alone sympa en plus d'être singulier. 7/10

Mad Max 3 de George Miller: Franchement, même si l'univers est là, je n'ai pas retrouvé Mad Max que ce soit dans le récit, le traitement des personnages ou le scènes d'action. J'ai trouvé ça assez plat et c'est vraiment dommage, en plus Tina Turner est assez catastrophique. 5/10

Les 8 salopards de Quentin Tarantino: J'ai trouvé le film assez remarquable, les gens reprochaient au film de n'être composé quasiment que de dialogues et moi les dialogues bien écrits j'aime ça et j'ai été servi. En plus de ça on a une jolie galerie de personnages hauts en couleur très bien interprétés, j'ai trouvé Jennifer Jason Leigh absolument parfaite. Tout dans ce film me plaît, je trouve qu'il s'inscrit parfaitement dans la filmographie de Tarantino, parce que justement il présente de nombreux aspects de son cinéma mais il a aussi une identité très singulière. 8/10

Pan de Joe Wright: J'y croyais moyennement, pour moi Joe Wright est le genre de mec à faire de beaux emballages mais des cadeaux assez pourris (son Anna Karénine le prouve à merveille) et ici ça n'a pas manqué. Et encore, ça a commencé très mal pour redresser légèrement la barre ensuite. Mais le début est catastrophique, absolument rien ne va. Une fois arrivé à Neverland, ça va en s'améliorant mais ça reste très moyen, à l'image du Alice au Pays des Merveilles de Burton. D'ailleurs ça reproduit les mêmes erreurs, ça veut créer un univers original en foutant des tonnes de trucs créatifs sans jamais laisser le temps aux choses de s'installer, du coup tout fait plouf. Pis je sais que le film est destiné aux enfants mais on est obligé de foutre autant de couleurs et de guimauves partout? Ca vaut ce que ça vaut, mais Pirates des Caraïbes (dont on sent clairement que Pan veut marcher sur ses traces) réussit en en faisant deux fois moins. Côté casting ça se casse la gueule aussi, ça fait peine à voir parfois, Rooney Mara s'en sort à peu près parce qu'elle reste assez sobre, mais au final y a que Adeel Akhtar (Wilson Wilson dans Utopia) qui arrive à créer un personnage intéressant. Enfin bref, de bonnes intentions, mais une fois de plus Joe Wright en fait trop sur le visuel et laisse son univers et son histoire se ramasser. 5/10

Persona 3 The Movie 3 - Falling down de Keitaro Motonaga: Ce volet s'attarde plus sur le développement de ces personnages et c'est vraiment une bonne idée. Ca permet au rythme de se poser tout en se solidifiant, aux enjeux de bien s'installer et aux personnages d'évoluer en attendant le dernier acte. 7/10

L'impasse de Brian de Palma: C'est vraiment le film qui te laisse progressivement entrer pour finir en apothéose. J'ai bien passé la moitié du film en regardant l'action avec intérêt tout en me demandant quand le récit allait enfin décoller et puis sans que je m'en rende compte j'étais finalement à bout de souffle tant le film gagne en intensité de manière très progressive. C'est remarquable, d'autant plus qu'il fait ça avec une histoire complètement banal, en vrai le scénario est selon moi l'archétype du récit de gangster, et le fait que le film ait réussi à me faire oublier ça relève du miracle. Ajoutez à cela de nombreuses scènes brillamment dirigées et un Al Pacino absolument royal dans son interprétation, et on a bien là un film d'une force remarquable. 8/10

The Raid 2 de Gareth Evans: Le premier volet offrait un concept de base servant de prétexte à un concentré d'action pure et ça avait bien marché. Celui-là présente un récit plus étoffé et qui se veut plus travaillé, mais qui reprend tous les poncifs du film d'action policier. Là où il est fort, c'est que contrairement aux autres films d'action, il travaille son histoire, même si on l'a déjà vue 1000 fois. Résultat, plus d'implications, des personnages plus complexes et une intrigue dynamique et prenante. Ca reste basique, mais ça suffit à faire un film sympa. Sauf que là, The Raid 2 (comme le premier) offre aussi un florilège de scènes de combats épiques sorties d'un autre monde en assumant une violence à outrance. Le miracle c'est que sur 2h30, on ne se lasse jamais car le film fait l'effort de se renouveler à chaque nouvelle scène en intégrant de nouveaux styles, de nouvelles armes et de nouveaux personnages. Dans un genre qui, selon moi, peine à se renouveler, Evans prend le parti d'assumer jusqu'au bout chacune de ses décisions afin de créer un film entier qui assure un spectacle non-stop. 8/10

Le premier Raid est meilleur car plus concentré je trouve alors que celui la s'enfonce dans un scénario mafieux en bois et comme tu dit déjà vu X fois ca traîne en longueur mais les scène de Fight sont cool surtout celle du couloir , c'est le découpage et montage qui font tout ici

Le film a beaucoup été comparé à Virgin Suicides puisque effectivement, on retrouve 5 jeunes soeurs qui exercent un pouvoir de fascination dans un contexte patriarcal strict, mais l'approche du récit est sensiblement différente, ne serait-ce que par le fait que la narratrice est cette fois-ci la plus jeune des soeurs (Lale). On a surtout ici la représentation de la détresse face à la perte de l'enfance, à la fuite du temps, et à quel point on peut se sentir désarmée face à ça lorsqu'on est une jeune enfant. Ce n'est pas un regard amoureux qui porté sur ces jeunes filles mais un regard assez mélancolique qui s'aggrave au fur et à mesure que chacune épouse (parfois littéralement) leur destin.

Ce n'est pas pour rien que la dernière image s'arrête sur le dernier moment de bonheur partagé entre les cinq soeurs (la virée en bus au match de football) et en particulier sur Sonay, la plus âgée des soeurs et sûrement la plus insaisissable. Sonay est la seule des soeurs à avoir obtenu ce qu'elle voulait, à avoir fait plier la vie à ses conditions. Elle demeure pour Lale la représentation même du bonheur, un idéal ; elle est celle qui a pu s'enfuir. Face à ça, elle voit ses autres soeurs soit se soumettre, soit s'échapper de manière bien plus dramatique, et c'est là où la parenté avec Virgin Suicide est intéressante.

Spoiler:

Mustang est autant un film sur la disparition de l'enfance qu'une attaque virulente sur la montée du patriarcat actuelle en Turquie. Si elle reste assez tendre avec les femmes qui s'y soumettent (l'exemple de la tante qui couvre ses nièces), la réalisatrice l'est beaucoup moins envers les hommes, comme le montre diabolisation progressive de l'image de l'oncle. On voit aussi que le seul homme représenté de manière très positive s'avère être un marginal (cheveux long). Cependant, le film s'abstient d'adopter une position trop démonstrative qui nuirait à la beauté et la subtilité de ce récit porté par cinq soeurs décidément fascinantes.

fin mars hâte de voir ça

ça a l'air bien ça

True Romance de Tony Scott: C'est marrant, on a beau bien sentir l'écriture de Tarantino, l'approche de la mise-en-scène choisie par Tony Scott en fait un film bien particulier. Je n'ai jamais été vraiment impressionné par Tony Scott mais la peinture qu'il fait de ce couple atypique est à la fois barrée et juste. On a un film aussi déjanté que solide, bourré de personnages secondaires délirants incarnés par un festival de pointures. Au centre, on a Christian Slater, correct sans être extraordinaire, mais surtout Patricia Arquette, hypnotisante. 8/10

Macbeth de Justin Kurzel: Je n'attendais pas grand chose de ce film, à la base c'était surtout pour voir Michael Fassbender incarné Macbeth, un des personnages les plus sombres et tragiques de l'oeuvre de Shakespeare selon moi. De ce côté là, j'ai vraiment été gâté, Fassbender est investi comme jamais (ou plutôt comme toujours, faut être honnête) et offre une performance d'une intensité rare. Mais ça n'est pas tout, puisque Kurzel propose aussi une mise-en-scène très esthétique et contemplative qui pourrait rappeler à certains le Valhalla Rising de NWR. C'est en tout cas extrêmement beau et contribue à installer une ambiance oppressante qui accompagne parfaitement les enjeux du récit, récit qui a très bien été retravaillé ailleurs en restant fidèle mais qui s'autorise quelques interprétations bien placées. Autre surprise, Marion Cotillard qui s'offre pour moi son premier très bon rôle en anglais ; Lady Macbeth est un rôle difficile et la française se l'approprie à la perfection et renvoie à Fassbender une intensité au moins égale à celle qu'il émane. En bref, une belle surprise pour un film beau et singulier, qui risque cependant de déstabiliser l'allergique aux vers shakespeariens, le texte d'origine ayant été gardé comme tel (avec quelques coupes). 8/10

L'antre de la folie de John Carpenter: Un film qui pourrait être vu comme la somme du cinéma de Carpenter: extrême, complètement barré, oppressant et visuellement dérangeant. L'oeuvre n'est pas sa plus connue mais offre pourtant un moment d'épouvante des plus singuliers qui se termine sur un mindfuck méta comme je les aime. 8/10

Trois samouraïs hors-la-loi de Hideo Gosha: Un film assez proche des 7 samouraïs de Kurosawa dans ses thématiques et son approche, mais ici Gosha cherche plus à dépeindre la lâcheté des Seigneurs et de ceux qui ont le pouvoir en général. L'oeuvre est en fait très sombre et reste pessimiste jusqu'au bout, on a beaucoup de propositions fortes dans le récit ce qui en fait un chambara extrêmement prenant. 8/10

Une balle dans la tête de John Woo: L'évolution de ce film est assez dingue, je suis de plus en plus halluciné par la façon que John Woo a d'aller au bout du bout de ses propositions. Ce qui semble commencer comme un film kitsch de potes de révèle finalement être l'une des plongées les plus suffocantes dans la violence, notamment la violence de la guerre. Cette angoisse croissante atteint son paroxysme durant la scène du camp des Vietcong qui est juste un summum de folie, de violence et de déchirement, rien que cette scène est un véritable monument et cela faisait longtemps que je n'avais pas eu le souffle coupé comme ça. Au-delà de ça, le film est vraiment bon dans son intégralité, avec un récit très bien construit et des comédiens remarquables, Tony Leung Chiu-Wai en tête. 9/10

Dragons de Dean Deblois et Chris Sanders: En général, les films Dreamworks me laissent plutôt de marbre, car fonctionnant souvent sur des schémas narratifs extrêmement classiques (ce qu'on peut comprendre vu que c'est adressé surtout aux enfants). Ici, c'est la même chose, le déroulement de l'histoire est un copié-collé de 1000 autres histoires, cependant l'univers est bien construit et très charmant, avec un humour plus fin qu'à l'accoutumé, ce qui fait que j'ai plutôt apprécié. En plus Jay Baruchel, qui double le héros en anglais, a vraiment créé quelque chose d'intéressant avec ce personnage. 6,5/10

Rio Bravo de Howard Hawks: Pour moi ce n'est ni plus ni moins qu'un film monumental. S'il n'a pas le souffle épique des plus grands Leone, c'est néanmoins remarquablement écrit. En plus de ça, le savoir-faire de Hawks fait à nouveau des merveilles, chaque plan est réussi. Mais je pense que le plus remarquable dans ce film, c'est le traitement des personnages et leurs interprètes. Bien sûr, on a John Wayne, d'une classe absolue comme toujours qui ne perd pied que face à la troublante Angie Dickinson, qui créait un personnage inoubliable. Ses regards, sa diction, ses intonations, tout cela se mélange à la perfection chez elle sur une palette de jeu extrêmement large. Dean Martin incarne sûrement le personnage le plus complexe et est phénoménal. Enfin, le jeune Ricky Nelson incarne à la perfection ce jeune premier qui n'a rien à prouver à personne et qui porte sur le monde un regard à la fois naïf et assuré. Un film absolument brillant. 9/10

Phantom of the Paradise de Brian de Palma: De Palma assume à fond ses inspirations, du Fantôme de l'Opéra à Faust en se permettant même de parodier Hitchcock et ça marche étonnement bien. Le film possède une énergie assez similaire au Rocky Horror Picture Show auquel il est souvent comparé et je ne peux qu'approuver. Cependant, ce film possède une identité très forte et plaît dans les extrêmes avec un charme assez déconcertant. Aussi, je suis complètement tombé sous le charme de Jessica Harper cette fois-ci, je ne souviens pas l'avoir déjà entendu chanter, et putain cette voix qu'elle a. 8/10

Les enquêtes du département V: Miséricorde de Mikkel Norgaard: Dans la tradition des polars bien noirs scandinaves, ce film nous plonge dans une enquête lugubre au côté de personnages torturés. Rien de bien neuf à l'horizon mais le résultat est solide, et tout est bien mené, avec ce parti pris de faire avancé l'enquête au fur et à mesure que l'on découvre en parallèle le calvaire de la victime (interprétée par une Sonja Richter remarquable). 7/10


Moi qui ai lu les livres, ca reflête a peu près fidèlement le livre...j'ai hate de voir les autres

perso j'ai vu the warrior hier, j'ai pris mon pied durant les scènes de combat, un tom hardy très touchant, qui arrive défonce tout et sors de la cage une fois le boulot fini.

et jurassik world....divertissant