Tu l'as vu ? Dans ce style cite m'en d'autres sur sont aussi bien

non pas vu mais c'est le fait que tu dise que c'est bien pour un francais qui m'a fait rire

Y en a qui ont regardé Man of Earth? Je trouve ce film hyper intéressant et hyper bien construit

Les commentaires du facebook de Durendal pour sa vidéo sur Autant en emporte le vent, putain  
https://www.facebook.com/LeCinemaDeDurendal/?fref=ts

Y'a vraiment des perles gigantesque.

"J'ai jamais pensé que autant en emporte le vent était un classique ( pour les raisons que tu as cité ) par contre ton PJREVAT est un chef d'oeuvre!!!!!!!"

Tiens hier j'ai enfin regardé The Mancurian candidate, j'ai pensé à toi

Je te l'avais conseiller ? Parce que je l'ai toujours pas vu depuis le temps

Ouais tu me l'as conseillé y a bien deux trois piges haha quand on parlait de MK-ultra, projet Monarch etc

grosse envide d'homicidié des gens en effet sur la nouvelle merde du trysendal

quelques petits trucs

Les dissociés des Suricate: Suricate (et Golden Moustache) ont pris l'habitude de faire des sketchs assez longs au concept un peu plus ambitieux ou l'histoire et le développement prennent parfois le dessus sur la vanne. Avec ce long-métrage, ils passent à l'étape suivante et diffusent gratuitement sur Youtube. Le film est réussi: on a un concept original, drôle et plutôt bien exploité, rendu crédible par les prestations impeccables des acteurs. Bien sûr, certains passages font un peu cheap, un peu plus amateur, mais ça crève pas les yeux et le film n'a franchement rien à envier aux productions françaises habituelles, d'autant plus que c'est bien plus frais et original que ce qu'on peut voir au cinéma. 7/10

Qu'Allah bénisse la France d'Abd al Malik: je sais plus pourquoi je voulais voir ce film ^^ de façons générales j'aime plutôt Abd al Malik, enfin c'est surtout que l'écoute de Gibraltar quand j'étais plus jeune a été un vrai choc. Au-delà de ça, le film est formellement correct sans être transcendant, et dans le fond ça reste le même discours sans l'efficacité des textes du rappeur. Marc Zinga fait un putain de job par contre, vraiment une très bonne interprétation, il arrive bien à saisir Malik mais en même temps donne un rendu assez personnel. 6/10

The Spectacular Now de James Ponsoldt: je m'attendais à une romcom teen movie assez banal mais je me suis fait plutôt avoir, le film est efficace parce qu'il touche juste et assez simplement sans trop se perdre dans de lourdes digressions que ce soit dans l'action ou dans le propos. Le service impeccable des acteurs y est pour beaucoup, Miles Teller est dans un registre assez familier mais s'exprime sur une palette assez large en gardant le bon ton, et face à lui Shailene Woodley me prouve une fois de plus qu'elle est à surveiller de très près. A côté on a aussi Brie Larson (à la base c'est pour ça que je matais, un film avec Woodley et Larson impossible de passer à côté), Kyle Chandler, Jennifer Jason Leigh et Mary Elizabeth Winstead, du beau monde donc qu'on ne voit pas forcément si bien que ça. Une bonne surprise, un film agréable qui n'a pas peur de bousculer malgré une happy end assez convenue quoique nuancée. 6,5/10

Une merveilleuse histoire du temps de James Marsh: le parti pris de raconter la vie de Hawkins plus à travers sa lutte contre la maladie au côté de sa première femme plutôt qu'à travers son travail scientifique est malin, enfin c'est surtout le moyen le simple d'obtenir un film académique à souhait. Y a de bons passages mais au-delà de ça, c'est extrêmement convenu et ça souffre d'un sérieux coup de mou en milieu. De ce que j'ai pu voir, Redmayne aime forcer et dans ce film il était servi, ce qui donne un rôle difficile qu'il interprète parfaitement (ça ne justifie pas le vol de Keaton aux Oscars), en face, Felicity Jones, beaucoup plus nuancée, est de loin le principal atout de ce film et parvient à elle seule à en faire une oeuvre touchante. 6/10

American Sniper de Clint Eastwood: j'avais peur en commençant le film de tomber sur une oeuvre un peu trop patriotique à mon goût, mais très rapidement je me suis rendu compte que ça ne l'était pas tant que ça. Ca l'est un peu, bien sûr, mais ça n'est pas son principal problème. Le vrai problème c'est qu'Eastwood ne va pas au bout de ses idées, et ce qui aurait pu être un vrai film de guerre dans l'esprit de contestation d'antan devient un film beaucoup trop ambiguë. L'erreur d'Eastwood est de ne pas approfondir les problématiques qu'a soulevées le conflit en Irak au sein de l'armée américaine elle-même (comme a pu le faire la série Generation Kill de David Simon) et de ne jamais expliquer les causes. On parle brièvement des motivations de l'homme mais jamais des motivations des hommes. A force de trop vouloir se placer du point de vue d'un seul homme, Eastwood en vient à oublier de contextualiser ce point de vue ce qui nous prive d'outil d'interprétation, ce qui rend le propos du réalisateur, qui aurait pu être intéressant sur bien des aspects, complètement inaudible. Dommage, on a là un bon film dont l’ambiguïté installe un malaise tenace. 6/10

'71 de Yann Demange: un survival brutal qui place son action dans l'Irlande de la guerre civile. La réalisation nerveuse de Demange, dont c'est les premiers pas, sert parfaitement le film. Jack O'Connell, toujours très charismatique, offre une prestation moins bavarde que d'habitude, mais solide toutefois. 7/10

Il fallait tout de même que je vois cette oeuvre qui avait tant divisé, mais qui a surtout entraîné des réactions très négatives. Tout d'abord, pour Fassbender, mais aussi pour Cruz. Et puis, à chaque je me dis que Scott malgré ce que les gens en disent, arrive à me surprendre. Et c'est le cas ici, on a film complètement perché, bourré de dialogues sortis d'un autre monde, génialement ou ridiculement absurde, on arrivera jamais à se décider. L'histoire est probablement ce qui a le plus gêné, on a l'impression que Scott s'en fout. Il s'en fout tellement qu'on a l'impression que les acteurs aussi s'en foutent, enfin je sais pas, y a un truc avec le scénario de ce film qui tourne pas rond. Mais c'est ça qui me plaît, parce que c'est totalement assumé, la réalisation en fait des caisses et les acteurs en font des tonnes.

Venons-en aux acteurs, car le casting est loin d'être anodin. Vu toutes les pointures du film, et comment ils se font malmenés, c'est un peu la preuve que ce film est un troll de la part de Scott et on le voit dans l'interprétation. Javier Bardem te balance des répliques philosophiques tout en faisant le crétin comme si il avait oublié qu'il n'était pas sur le tournage de Skyfall, Brad Pitt cabotine comme un Brad Pitt, ça rend vachement bien et puis sa dernière scène: t'enlèves le contexte, tu changes la musique et t'es dans une pub de parfum, sauf

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Cameron Diaz ressemble à une pute de l'Est, se comporte comme une pute de l'Est sauf que c'est elle qui encule tout le monde. Face à eux, on a l'excellent jeu beaucoup plus nuancé de Fassbender, ce qui offre une résonance contrastée au numéro de cirque des trois gugusses. Enfin, Pénelope Cruz est magnifique comme toujours, c'est la femme idéale quoi. Ah oui et

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A côté de ça c'est la foire aux guests, Natalie Dormer (Game of Thrones), Edgar Ramirez (Carlos), Bruno Ganz (Hitler), Goran Visjnic (Urgences), Toby Kebbel (RockNRolla), John Leguizamo (Kick-Ass 2) et Dean Norris (Breaking Bad), tu les vois tous 2 minutes à tout casser.

En fait, je vois Cartel comme une tentative assez culottée de faire chier tout le monde ; je veux dire, Scott aux manettes, McCarthy à la plume et ce casting 5 étoiles, c'est une machine de combat hollywoodienne et finalement on a un film qui s'auto-flagelle et fait sentir ses blessures purulentes au public. Mais ce qui a aussi fait chier le public, c'est que l'histoire ne ressemble à rien (là on peut pas les contredire) et que ça provient de Ridley Scott. Les gens attendent tellement son retour au sommet que personne n'a compris comment il pouvait se permettre ce genre de choses. Bon maintenant, j'attends de voir Exodus et The Martian, mais me faire entuber comme ça par l'ami Scott, bah appelez moi maso mais j'ai kiffé.

go le voir soir ce,bonne critique des cahiers

Crimson Peak de Guillermo Del Toro: visuellement, c'est excellent et c'est un très bon hommage au mise-en-scène des films de genre, notamment au giallo (il me semble que Del Toro s'est pas mal inspiré de Mario Bava). Mais au-delà de ça, j'ai malheureusement trouvé le film assez vain, avec un rythme pas tout le temps bien géré, des enjeux bien trop prévisibles et une démarche beaucoup trop démonstrative. Si on retrouve la virtuosité du Labyrinthe de Pan, il n'y a pas sa finesse et sa tension. Reste une belle coquille, parce que le film est vraiment beau, mais l'intrigue est bien trop faible et ne sert que de prétexte, dommage. Malgré cela, le film se regarde facilement, d'autant plus que le trio d'acteurs est parfait, Jessica Chastain en tête qui livre une fois de plus une prestation assez grandiose. 7/10

Exodus de Ridley Scott: après Cartel qui m'avait agréablement surpris, je me lançais dans un autre Scott conspué en craignant tout de même la purge avec un péplum long et creux. Le film a de très nombreux défauts, notamment un sérieux problème de rythme, des seconds rôles prestigieux qui font plus de la figuration qu'autre chose et quelques scènes qui sonnent atrocement faux à cause d'un sérieux problème de direction et de montage. Au-delà de ça, il y a des choses à sauver, le spectacle est là, l'interprétation plus sombre de Christian Bale en Moïse est plus que convaincante et en face Joel Edgerton compose un méchant solide. Je n'ai pas boudé mon plaisir tout en ne pouvant m'empêcher de penser qu'il y avait tous les éléments de faire bien mieux. 6/10

Les nouveaux sauvages de Damian Szifron: une comédie noire qui a le bon goût d'aller crescendo. Si les trois premiers sketchs sont amusants et malins, ils restent tout de même en surface de leur sujet. Les deux suivants sont bien plus tranchants et pertinents, avec un propos assez forts tout en restant amusants. Enfin, le dernier sketch est un véritable feu d'artifice porté par l'interprétation déjantée de Liliana Ackerman, délicieusement timbrée. 7,5/10

Frank de Lenny Abrahamson: une comédie assez singulière qui nous emmène là on ne l'attendait pas. Si la première moitié nous plonge dans un groupe de rock aux membres déjantés mené par un leader autant charismatique que mystérieux, la seconde moitié détruit tout et offre une réflexion assez forte sur la maladie mentale, brisant les illusions du héros qui n'avait pas mesuré la gravité de la condition de son idole. C'est assez culotté, pas de happy ending, mais un bittersweet ending des plus juste. 7/10

Il est difficile d'être un Dieu d'Alexei Guerman: ayant travaillé dessus de 2000 à 2013, Guerman est mort en 2013 avant de pouvoir terminer le montage. Le film est enfin sorti cette année, et on a bel et bien un ovni. Je suis très triste, car je pensais être beaucoup plus réceptif que ça à ce film qui m'a laissé de marbre. C'est très "beau" (en vrai c'est vraiment dégueulasse mais le travail de scénographie est dingue et la composition des cadres m'a coupé le souffle) mais au-delà de ça j'ai eu l'impression de voir la même scène se répéter à l'infini, à base de merde, de pisse, de morve et de sang. Sur 1h30 ça passe, sur 3h j'ai pété un câble. Une oeuvre qui a le mérite d'exister tout de même. 6/10

Star Wars: Le réveil de la force de J.J. Abrams: Très légers spoilers (en vrai quasi rien mais je mets ça pour ceux qui veulent absolument rien savoir avant de voir le film) voilà un retour aux sources assez intéressants. L'aspect hommage est extrêmement présent, notamment au niveau de l'intrigue qui est à peu de choses prêts celui de l'épisode 4. Néanmoins, il y a des changements qui sont très intelligents puisqu'ils marquent des ruptures assez fortes avec les bases de la saga. On a un héros stormtrooper, stormtroopers qui n'avaient jamais été humanisés jusque là. On a un méchant encore faible, totalement dans le doute, qui a peur d'être tenté par la lumière, totalement l'inverse de ce qu'on avait pu voir jusqu'à présent. Les mystères sont posés d'emblée mais on aura quasi aucune réponse si ce n'est sur l'identité de Kylo Ren, ce volet est vraiment basé sur l'action, ça va à toute vitesse, on en prend plein les yeux mais je n'ai jamais senti de sentiment d'overdose grâce à une action assez variée et un humour plutôt présent. J'attends de voir la suite, mais ce premier retour dans l'univers de Star Wars m'a plutôt enthousiasmé, les nouveaux acteurs sont vraiment convaincants et le recours aux marionnettes et aux costumes plutôt qu'au CGI donne vraiment dela consistance à l'univers. 7/10

American Ultra de Nima Nourizadeh: une comédie sympathique avec un concept marrant et une interprétation assez décalée de Jesse Eiseinberg. Je m'attendais quand même à plus de d'humour et moins de passage plan-plan, mais bon y a des passages bien marrants. 6/10

The Mission de Johnnie To: un film de gangster au concept simple mais efficace, avec une belle galerie de personnages stylés et des scènes de gunfight tout en tension, très réussies. Un très bon moment. 8/10

quelqu'un à déjà vue crocodile de kim ki duk ? j'essaye de le trouver en streaming

Nooope

J'ai maté Billy Eliott taleur, j'avais jamais vu. Je m'attendais à mieux. La fin est vraiment bâclée je trouve et j'ai pas trop aimé les quelques scènes un peu ambiguës mais sinon ça va même si c'est un peu cul-cul il y a quand même quelque chose à en tirer.

Syncope a écrit:

quelqu'un à déjà vue crocodile de kim ki duk  ? j'essaye de le trouver en streaming

Non pas vu, mais Kim Ki Duk c'est cool ce qu'il fait.

Non mais j'ai vu le très mauvais Pieta de lui,cinéaste en demi teinte pour moi

Rip Galabru

Un acteur qui ne m'a pas marquer mais un type bien rip

c'est l'hécatombe des Michel on dirait, manquerait plus qu'un troisième genre Piccoli (à priori Drucker et Sardou en ont encore devant eux) et on aura le droit à des #jesuismichel

blague à part, respect aux deux hommes, Galabru m'amusait bien

Sicario de Denis Villeneuve: Film qui rappelle sur pas mal d'aspects le Traffic de Soderbergh, Sicario présente tout de même pas mal d'éléments types du cinéma de Villeneuve, pour le meilleur et pour le pire. Mais disons que ces défauts qui m'avaient dérangé chez Prisoners et horripilés chez Enemy sont ici bien moins présents dans ce film, surtout parce qu'il y a moins d'espace pour les exprimer (je pense surtout à tous petits détails qui se veulent "anodins" mais où t'entends bien Villeneuve gueuler "EH LES GARS VOUS VOYEZ OÙ J'VEUX EN VENIR OU QUOI?"). Au-delà de ça, le film est très réussi, très intense mais aussi capable de prendre son temps avec cette construction assez typique chez le cinéaste québécois et qui ici fait mouche. Ajoutez à cela un casting très solide, en partant d'une Emilie Blunt toujours excellente, ici en femme forte au multiples fêlures jusqu'à un Guillermo Del Toro sombre et charismatique, en passant par ces acteurs qu'on est toujours content de voir (Jeffrey Donovan, Jon Bernthal...). 8/10

A toute épreuve de John Woo: Ce film me fait penser, plus que d'habitude, que le films hong-kongais des années 90 étaient les nouveaux westerns. En tout cas, ici c'est la course à la démesure avec des scènes autant épiques dans leur contenu que dans leurs longueurs où ça tire à tout va avec des ralentis à balle. Alors pourquoi ça marche à mort ici et pas dans nos séries B pétées? Parce que derrière il y a un vrai sens de la mise en scène, il y a ce côté qui n'est pas faussement assumé et il y a Chow Yun-Fat et Tony Leung Chiu-Wai, monstres de charismes qui forment un duo attachants et énervés, jamais avares de poudre. 8/10

Mad Max 2 de George Miller: Merde ce film est monstrueux. Avec la sortie de Mad Max 4, c'était à oublier qu'à la base les deux premiers opus de cette saga étaient extrêmement sombres et dérangeants. Ici, le film s'ouvre sur un viol et l'univers est crade car Mad Max n'avait pas encore était aseptisé par Hollywood. J'avais trouvé Gibson assez lisse dans le premier, il est ici vraiment charismatique et on se dit que finalement cela colle avec l'évolution du personnage sur les deux films. L'univers est riche, unique, les scènes d'actions sont trépidantes et n'ont pas trop mal vieilli (sauf les passages accélérés qui font vraiment cheap) et le tout constitue un film définitivement culte, absolument jouissif à regarder. 8,5/10

Chappie de Neill Blomkamp: Blomkamp est attendu au tournant pour la suite de la saga Alien et pourtant, depuis District 9 il n'a offert que le très décevant Elysium et le petit nouveau Chappie. Chappie, c'est une histoire de robot dopé aux sentiments et qui ne parvient pas à sonner juste une seule fois. Certes, les quelques scènes d'actions sont réussies et jolies à regarder, et Sharlto Copley qui donne vie au robot fait un travail impressionnant, mais c'est tout malheureusement. L'histoire n'est qu'un enchaînement de prétextes absurdes pour essayer d'avancer, tous les personnages sont des stéréotypes grotesques, Hugh Jackman n'a jamais été aussi peu crédible, et Sigourney Weaver se retrouve avec un énième rôle sans une once de consistance. Les Die Antwoord sont rigolos au début, je les connais très peu donc c'était marrant à regarder mais ça tourne vite au grand guignol. La morale du film est rabâchée sans cesse et tourne à vide, surtout que c'est pas du haut niveau. Bref, Blomkamp a de bonnes idées de base mais ne sait pas toujours les développer et il le prouve une fois de plus avec ce très moyen Chappie qui, si ce n'est pas la catastrophe Elysium, fait à nouveau trembler quant au sort d'Alien. 5/10

Conan le Barbare de John Milius: Oeuvre culte parmi les oeuvres cultes, Conan n'a rien perdu de son aura. Milius réussi l'exploit de faire d'une histoire de barbare qui avait toute les cartes en main pour être un nanar kitsch une oeuvre profondément sérieuse. Déjà parce qu'il prend le temps de filmer son sujet, de laisser les choses s'installer, de ne rien brusquer. Aussi parce qu'aen face du côté badass rigolo de Schwarzenegger qui colle parfaitement à Conan, on a l'intensité dingue de James Earl Jones, ou même de Max von Sydow qui livre une unique scène, mais d'une force incroyable. Aussi parce qu'on a la musique légendaire de Basil Poledouris qui à elle seule nous transporte dans un monde dont on ne voudrait jamais partir. Tout simplement parce que Conan le Barbare a tout ce charme que seule la fantasy peut avoir. 8/10

Bienvenue à Gattaca d'Andrew Niccol: Un film d'anticipation aussi touchant que malin, qui exploite les possibilités de la génétique avec un brio pour livrer un récit singulier, très bien mené par Niccol et ses acteurs. 7/10

Pitch Black de David Twohy: Je suis toujours partant pour un bon survival et la proposition de Pitch Black est alléchante: perdus sur une planète inconnue, il faut survivre ou mourir. Bien sûr, le délire est basique mais quand dans le mélange il y a type dénommé Riddick, forcément ça change la donne. Vin Diesel est brillant dans le rôle de Riddick, badass parmi les badass, et le film de Twohy se suffisant à lui-même, on a au final un divertissement assez honnête. Bien sûr, c'est pas toujours joli et la mise-en-scène est vraiment pas toujours au point, voire des fois pas du tout agréable. En dehors du trio principal, les personnages sont très mal écrits et très mal définis, d'ailleurs le film s'installe avec difficulté, dans la précipitation et tout en maladresse. Mais bon, le film est assez unique en soit et possède un charme certain. 6/10