Hip-hop... Exposez votre art ! |
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Auteur | Message |
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InvitéInvité
| Sujet: Re: Le retour ... Mar 11 Avr 2017 - 14:19 | |
| Comme si les idées pouvaient appartenir à qui que ce soit en propre hahaha |
| | | hacheur
Messages : 10587 Groupe : Psychovore Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Le retour ... Mar 11 Avr 2017 - 14:31 | |
| Il y a quand même une différence entre quelqu'un qui essaye de penser par lui même et un perroquet prétentieux chez qui il suffit de gratter 2 secondes pour s'apercevoir qu'il ne sait rien et qu'il mélange tout ... vous êtes mon Haris mon cher Camisole ne vous en déplaise.... |
| | | hacheur
Messages : 10587 Groupe : Psychovore Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Le retour ... Mar 11 Avr 2017 - 14:32 | |
| Ne voyez pas le mot "maternel" comme une insulte et ou une prise de soumission.... car dans ce domaine si vaste c'est déjà très bien d'être en maternelle, puisque lorsqu'on est en classe de maternelle, on est sensé être propre, donc savoir se retenir un minimum de se pisser et de chier dessus ...et c'est déjà beaucoup... Je ne dis pas que vous en êtes capable tout le temps, cependant je ne nie pas que dorment en vous ces qualités d'âme...
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| | | Haris blow
Messages : 4646 Groupe : l'athéologue de service Date d'inscription : 24/08/2014
| Sujet: Re: Le retour ... Mar 11 Avr 2017 - 14:37 | |
| J'ais pour projet de mettre en pièce la théory quantique et je pense que einstein a caché des chose volontairement..a moins qu'il ne fut qu'un pérroquet lui meme(dur de le savoir avec certitude étant donné que chaque idéologie ou parallèle de connaissance veux s'attribué le savoir et que je suis encore limitté en calcul ) ... dur aussi de savoir si tel ou tel chose vien de lui ou en découle en gros la méta je la garde dans un coin de l'esprit et la travail dans mon someille a l'ancienne , mais en athé ... je pense d'ailleur que dans la pensé de l'athé et son organisation il y a beaucoup a faire ... mais je travaille je travaille et face a tout ce qui a déja était entreprit c'est titanesque ...et j'ais bien peur de n'arrivé a rien
et seriez vous le nom du courant lié au parallèle idéologique ou connaissez vous des question ou l'on a pas encore les réponse ^^ rien ne me parait impossible aujourd'hui mais je ne trouve que des question qui on déja des réponse ... a chaque fois je trouve une problématique y répond et me rend compte que c'est déja fait . |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Le retour ... Mar 11 Avr 2017 - 14:48 | |
| Je doute que tu sois qualifié pour dire qui essaye de penser par soi-même (si tant est que " penser par soi-même " soit possible au sens où on l'entend habituellement) et qui est un perroquet. Et je crois que le travail qui doit être fait porte ses fruits intérieurement et que l'effet n'est pas forcément perceptible extérieurement, à plus forte raison sur un forum sur lequel les yeux de certains, dont tu fais partie, sont plein de "filtres" déformants.
Pour l'instant, à part citer Shotgun ou moi en nous disant qu'on ne comprend pas de quoi on parle, je ne t'ai pas vu faire grand chose, juste te planter lamentablement en nous montrant que c'est toi qui es finalement à côté de la plaque et ne comprends pas ce qu'on dit haha
Où est passée ta maïeutique ? |
| | | Haris blow
Messages : 4646 Groupe : l'athéologue de service Date d'inscription : 24/08/2014
| Sujet: Re: Le retour ... Mar 11 Avr 2017 - 15:03 | |
| a bein tien cami tu voulais savoir ce que j'entendais par ta peur du néant ... pour moi l'as trop physique athé que je suis ne connais pas le néant ...pour moi il y a ce qui est et ce qui n'est pas, comme un certain bon vieux présocratique et le néant n'est pas ... quand je meur y a pas de néant vu que je ne suis plus, il n'y a plus de moi... a part le produit de ma décomposition physique pour toi il y a une dualité a mon sens entre dieu et néant et c'est pour cela a mon sens que tu cherche la ou tu cherche pour ton salu et évité le néant . |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Le retour ... Mar 11 Avr 2017 - 15:23 | |
| Non en fait c'est toi qui arbitrairement, pose une dualité imaginaire (Dieu/Néant) et présupposes que je crois en Dieu par peur du néant (ce qui supposes également que je crois au néant en tant que réalité, et le cas échéant, en tant que réalité indépendante de Dieu, car si elle lui est seulement subordonnée, on peut plus réellement parler de dualité); or de toutes manières, je ne suis pas dualiste donc ton affirmation est fausse d'emblée car le postulat de départ lui-même est faux. Dieu met des gens comme toi sur notre route pour tester notre patience et notre abnégation je crois haha alors merci |
| | | hacheur
Messages : 10587 Groupe : Psychovore Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Le retour ... Mar 11 Avr 2017 - 16:52 | |
| - .:: CàmisOle ::. a écrit:
- Je doute que tu sois qualifié pour dire qui essaye de penser par soi-même (si tant est que " penser par soi-même " soit possible au sens où on l'entend habituellement) et qui est un perroquet. Et je crois que le travail qui doit être fait porte ses fruits intérieurement et que l'effet n'est pas forcément perceptible extérieurement, à plus forte raison sur un forum sur lequel les yeux de certains, dont tu fais partie, sont plein de "filtres" déformants.
Pour l'instant, à part citer Shotgun ou moi en nous disant qu'on ne comprend pas de quoi on parle, je ne t'ai pas vu faire grand chose, juste te planter lamentablement en nous montrant que c'est toi qui es finalement à côté de la plaque et ne comprends pas ce qu'on dit haha
Où est passée ta maïeutique ? parler de ma maïeutique et en même temps me dire que vous doutez que je sois qualifié pour dire qui essaye de penser par lui même où pas, est un paradoxe inexplicable dont vous avez le secret et tout cela avec un aplomb défiant toute folie humaine soyons clair.... La dernière fois je vous ai amèné via votre dite maïeutique juste à la surface du "moi" de "l'âme" et je vous ai perdu poyr ne pas dire noyé en 2 secondes et vous avez le culot de venir me raconter vos inepties en parfaite amnésie .... la connerie n'a visiblement aucune limite.... |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Le retour ... Mar 11 Avr 2017 - 17:05 | |
| Ce que mon commentaire sous-entendait c'est justement que tu n'as plus les compétences que tu pouvais avoir naguère en terme de maïeutique... Tu en es réduit à parler tout seul comme haris ou nanar et à intervenir seulement pour faire les commentaires de ceux que du lis, sans jamais les comprendre tout à fait et en présumant qu'un tel est comme ci ou comme ça alors que tout tend à prouver qu'il est le contraire de ce que tu dis. À ce point de vue, je pense que je n'ai rien à t'envier en terme d'amnésie car prétendre, par exemple, que " je me crois pur comme l'or " alors que quelques messages plus tôt, tu évoquais un de mes posts qui indiquait que je ne me crois justement pas pur le moins du monde, si ce n'est pas de la bêtise ou de l'amnésie, c'est au moins de la malhonnêteté et c'est guère mieux.
Merci pour cet échange ô combien instructif en tout cas |
| | | hacheur
Messages : 10587 Groupe : Psychovore Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Le retour ... Mar 11 Avr 2017 - 18:12 | |
| Mdr.... ah merde, je n'ai plus les compétences que j'avais naguère en maïeutique.... car le clochard devenu fraichement maitre spirituel ascensionné de la tradition primordiale orientale en la personne de Camisole m'a retiré mes étoiles du guide micho de rb.... vous m'en direz tant....
"Se croire pur comme de l'or" était une métaphore en contrebalance du terme "croire dur comme fer" .... sombre sot, l'âge d'or représentant la tradition primordiale dans toute sa splendeur et l'âge de fer la dégénérescence tripple sot... vous vous prenez pour quelqu'un de cultivé sur le sujet mais vous ne pipez absolument rien, et le pire c'est que vous méprisez les autres.... il n'y a pas que les mots qui sont polysemiques, les sens des phrases aussi ....
Des 4 sens vous n'en percevez qu'un, c'est le sens littérale, et vous voulez me donner des cours sur le spirituel.... la bonne blague....vous êtes un sacrée jojo vous.... les cons ça ose tout .... |
| | | hacheur
Messages : 10587 Groupe : Psychovore Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Le retour ... Mar 11 Avr 2017 - 18:30 | |
| Vous allez sûrement me dire que je vous traite de clochard alors que ce n'est pas vrai, ce qui prouve une bêtise doublée d'une amnésie de ma part je suppose.... mdr j'en peux plus de vous.... vous critiquez Haris mais pour moi vous êtes le même en plus borné...
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Le retour ... Mar 11 Avr 2017 - 18:42 | |
| J'avais bien compris que " pur comme l'or " servait de contrebalance " à dur comme fer " merci, mais le sens littéral/inferieur, n'est pas annulé par le sens métaphorique/supérieur; c'est à dire que ta phrase, en un sens, voulais tout de même dire que je me crois exempt de défauts comme l'or pur; or c'est faux puisque si c'était vraiment le cas, je n'aurais pas dit, par exemple, que mon mental est encore trop encombrer pour songer à méditer; que je suis donc, trop impur, d'une certaine manière.
Encore une fois ta métaphore était plutôt une analogie "verticale" du sens inférieur, puisque au sens littéral elle veut dire la même chose que dans le sens analogique, mais dans une moindre mesure. Et tu ne m'as rien appris que je ne savais déjà car encore une fois je n'ai jamais prétendu à aucune connaissance effective étant donné que je n'ai même pas un milliardième de connaissance théorique, requise pour la connaissance effective et que par ailleurs, je n'ai jamais prétendu en être digne, en atteste une phrase que j'ai dite comme " Je suis un ignorant conscient " qu'une cretine comme la Kanul n'a pas compris mais qui signifie non pas que je suis conscient en terme de connaissance, ni au sens exclusivement psychologique, mais que je suis au contraire conscient de mon ignorance, ce qui est très peu mais déjà bien plus que celui qui serait ignorant sans le savoir.
Dernière édition par .:: CàmisOle ::. le Mar 11 Avr 2017 - 18:47, édité 1 fois |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Le retour ... Mar 11 Avr 2017 - 18:45 | |
| - hacheur a écrit:
- Vous allez sûrement me dire que je vous traite de clochard alors que ce n'est pas vrai, ce qui prouve une bêtise doublée d'une amnésie de ma part je suppose.... mdr j'en peux plus de vous.... vous critiquez Haris mais pour moi vous êtes le même en plus borné...
" Heureux les pauvres d'esprit car le royaume des Cieux est à eux. " Mais comme le suggère mon précédent message, je ne pense pas être digne d'être un "clochard" à ce point de vue, merci de croire en moi malgré tout |
| | | hacheur
Messages : 10587 Groupe : Psychovore Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Le retour ... Mar 11 Avr 2017 - 19:24 | |
| Ne récitez pas ce que vous ne pouvez comprendre...
Tout le monde sait ici que vous ne savez rien, on le sait mieux que vous en.vous voyant changer d'avis toute les 5 minutes en disant "c'était pas ce que je voulais dire" et recommencer ensuite les mêmes erreurs ... c'est pour cela que les 3/4 vous méprisent comme vous les méprisez d'ailleurs.... S'ils vous appellent gollum et moi gourou et non l'inverse, c'est bien que cela a un sens, ne vous en déplaise....
La méditation c'est comme le spirituel et la trap musique mon cher, c'est aussi très commercial et completement dégénéré, donc n'attendez pas d'être pur comme l'or pour méditer, car ce que vous croyez saint est déjà très sale .... mais vous allez me dire que vous ne parlez pas de celle là mais de la méditation primordiale et patatietpatata, mais comme vous ne savez pas à quoi elle ressemble, comment pouvez vous le savoir? .... le mec parle d'une chose qu'il n'a jamais vu où ressenti de près ni de loin mais il affirme.... c'était quand même un comble...
Dernière édition par hacheur le Mar 11 Avr 2017 - 19:34, édité 1 fois |
| | | Haris blow
Messages : 4646 Groupe : l'athéologue de service Date d'inscription : 24/08/2014
| Sujet: Re: Le retour ... Mar 11 Avr 2017 - 19:25 | |
| - .:: CàmisOle ::. a écrit:
- Non en fait c'est toi qui arbitrairement, pose une dualité imaginaire (Dieu/Néant) et présupposes que je crois en Dieu par peur du néant (ce qui supposes également que je crois au néant en tant que réalité, et le cas échéant, en tant que réalité indépendante de Dieu, car si elle lui est seulement subordonnée, on peut plus réellement parler de dualité); or de toutes manières, je ne suis pas dualiste donc ton affirmation est fausse d'emblée car le postulat de départ lui-même est faux.
le néant d'aprés certain religieux est l'absence de dieu....d'aprés certain texte il est le monde d'aprés pour les non croyant ... mais comme je l'ais dit je ne crois ni en l'un ni en dieu ni au néant . le néant est présent également quand tu doute de dieu , et tu sais bien que le doute meme de dieu est autorisé en islam je suppose. puis quand tu parle de dualité sans comprendre que je parle d'un autre paradigme que le tien c'est assez grotesque vue d'ici (de mon oeil) - .:: CàmisOle ::. a écrit:
Dieu met des gens comme toi sur notre route pour tester notre patience et notre abnégation je crois haha alors merci je pense exactement la meme chose de toi, a part que je ne met pas dieu dans l'équation. bonus de mon chère Parménide « Viens, je vais t'indiquer... quelles sont donc les seules et concevables voies s'offrant à la recherche. La première, à savoir qu'il [l'être] est et qu'il ne peut non être, c'est la voie de la persuasion, chemin digne de foi, qui suit la vérité ; la seconde, à savoir qu'il n'est pas et qu'il est nécessaire au surplus qu'existe le non-être, c'est là, je te l'assure, un sentier incertain et même inexplorable : en effet le non-être demeure inconnaissable et reste inexprimable. » |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Le retour ... Mar 11 Avr 2017 - 19:49 | |
| J'aimerais que tu me cites des passages de " certains religieux " pour qui le néant est l'opposé de Dieu, soit son absence. C'est drôle car tu me prêtes une vision dualiste des choses en posant deux termes (Dieu/Néant) auxquels toi-même tu ne prétends pas croire mais auxquels moi je croirais pour je ne sais quelle raison. Ensuite, quand tu dis que le doute est "permis" en religion c'est vrai; seulement, ça ne veut pas dire que, en période de doute, le croyant (et encore faudrait-il préciser de quel genre de croyants on parle) se mette à croire en rien ou en l'absence de Dieu; plutôt, il perd de vue ce qui à la fois motive et à la fois attise sa Foi; mais dans le doute, celle-ci ne cesse pas d'exister pour autant, pas plus qu'elle ne s'oriente vers le néant. Mais c'est une généralité, il faudrait faire beaucoup de distinctions entre les croyants et leur rapport respectifs à Dieu pour élucider tout ça. Pas mal le passage de Parménide. Il confirme ce que dis Guénon dans une certaine mesure cela dit, je ne le connais pas assez pour savoir de quel point de vue il se place mais ce qu'il dit me fait penser aux Petits Mystères et aux Grands Mystères, ces derniers étant inexprimables, notamment car leur Connaissance (d'ordre transcendant, d'où la majuscule) est métaphysique alors que les Petits Mystères sont un connaissance inférieure (par rapport à celle des Grands Mystères). Les Petits ayant pour but de réaliser totalement les possibilités humaines (homme primordial) tandis que les Grands doivent aider à développer les états supra-humains jusqu'à atteindre l'Identité suprême Dit autrement, la voie ésotérique inclut la voie exotérique, mais être dans la voie exotérique n'inclut pas d'être dans la voie ésotérique réciproquement, bien que ça reste une façon d'appliquer les principes dans les domaines secondaires/inférieurs/contingents et que le passage dans la voie exotérique est comme "préparatoire" pour accéder à la voie éxotérique (ce qui ne veut pas dire que c'est forcément le cas)
Dernière édition par .:: CàmisOle ::. le Mar 11 Avr 2017 - 20:48, édité 1 fois |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Le retour ... Mar 11 Avr 2017 - 20:40 | |
| - Spoiler:
Dans ce qui précède, nous avons indiqué la distinction des possibilités de manifestation et des possibilités de non-manifestation, les unes et les autres étant également comprises, et au même titre, dans la Possibilité totale. Cette distinction s’impose à nous avant toute autre distinction plus particulière, comme celle des différents modes de la manifestation universelle, c’est-à-dire des différents ordres de possibilités qu’elle comporte, réparties selon les conditions spéciales auxquelles elles sont respectivement soumises, et constituant la multitude indéfinie des mondes ou des degrés de l’Existence.
Cela posé, si l’on définit l’Être, au sens universel, comme le principe de la manifestation, et en même temps comme comprenant, par là même, l’ensemble de toutes les possibilités de manifestation, nous devons dire que l’Être n’est pas infini, puisqu’il ne coïncide pas avec la Possibilité totale ; et cela d’autant plus que l’Être, en tant que principe de la manifestation, comprend bien en effet toutes les possibilités de manifestation, mais seulement en tant qu’elles se manifestent. En dehors de l’Être, il y a donc tout le reste, c’est-à-dire toutes les possibilités de non-manifestation, avec les possibilités de manifestation elles-mêmes en tant qu’elles sont à l’état non-manifesté ; et l’Être lui-même s’y trouve inclus, car, ne pouvant appartenir à la manifestation, puisqu’il en est le principe, il est lui-même non manifesté. Pour désigner ce qui est ainsi en dehors et au delà de l’Être, nous sommes obligé, à défaut de tout autre terme, de l’appeler le Non-Être ; et cette expression négative, qui, pour nous, n’est à aucun degré synonyme de « néant » comme elle paraît l’être dans le langage de certains philosophes, outre qu’elle est directement inspirée de la terminologie de la doctrine métaphysique extrême-orientale, est suffisamment justifiée par la nécessité d’employer une dénomination quelconque pour pouvoir en parler, jointe à la remarque, déjà faite par nous plus haut, que les idées les plus universelles, étant les plus indéterminées, ne peuvent s’exprimer, dans la mesure où elles sont exprimables, que par des termes qui sont en effet de forme négative, ainsi que nous l’avons vu en ce qui concerne l’Infini. On peut dire aussi que le Non-Être, dans le sens que nous venons d’indiquer, est plus que l’Être, ou, si l’on veut, qu’il est supérieur à l’Être, si l’on entend par là que ce qu’il comprend est au delà de l’extension de l’Être, et qu’il contient en principe l’Être lui-même. Seulement, dès lors qu’on oppose le Non-Être à l’Être, ou même qu’on les distingue simplement, c’est que ni l’un ni l’autre n’est infini, puisque, à ce point de vue, ils se limitent l’un l’autre en quelque façon ; l’infinité n’appartient qu’à l’ensemble de l’Être et du Non-Être, puisque cet ensemble est identique à la Possibilité universelle.
Nous pouvons encore exprimer les choses de cette façon : la Possibilité universelle contient nécessairement la totalité des possibilités, et on peut dire que l’Être et le Non-Être sont ses deux aspects : l’Être, en tant qu’elle manifeste les possibilités (ou plus exactement certaines d’entre elles) ; le Non-Être, en tant quelle ne les manifeste pas. L’Être contient donc tout le manifesté ; le Non-Être contient tout le non-manifesté, y compris l’Être lui-même ; mais la Possibilité universelle comprend à la fois l’Etre et le Non-Être. Ajoutons que le non-manifesté comprend ce que nous pouvons appeler le non-manifestable, c’est-à-dire les possibilités de non-manifestation, et le manifestable, c’est-à-dire les possibilités de manifestation en tant qu’elles ne se manifestent pas, la manifestation ne comprenant évidemment que l’ensemble de ces mêmes possibilités en tant qu’elles se manifestent (1).
En ce qui concerne les rapports de l’Être et du Non-Être, il est essentiel de remarquer que l’état de manifestation est toujours transitoire et conditionné, et que, même pour les possibilités qui comportent la manifestation, l’état de non-manifestation est seul absolument permanent et inconditionné (2). Ajoutons à ce propos que rien de ce qui est manifesté ne peut « se perdre », suivant une expression assez fréquemment employée, autrement que par le passage dans le non-manifesté ; et, bien entendu, ce passage même (qui, lorsqu’il s’agit de la manifestation individuelle, est proprement la « transformation » au sens étymologique de ce mot, c’est-à-dire le passage au delà de la forme) ne constitue une « perte » que du point de vue spécial de la manifestation, puisque, dans l’état de non-manifestation, toutes choses, au contraire, subsistent éternellement en principe, indépendamment de toutes les conditions particulières et limitatives qui caractérisent tel ou tel mode de l’existence manifestée. Seulement, pour pouvoir dire justement que « rien ne se perd », même avec la restriction concernant le non-manifesté, il faut envisager tout l’ensemble de la manifestation universelle, et non pas simplement tel ou tel de ses états à l’exclusion des autres, car, en raison de la continuité de tous ces états entre eux, il peut toujours y avoir un passage de l’un à l’autre, sans que ce passage continuel, qui n’est qu’un changement de mode (impliquant un changement correspondant dans les conditions d’existence), nous fasse aucunement sortir du domaine de la manifestation (3).
Quant aux possibilités de non-manifestation, elles appartiennent essentiellement au Non-Être, et, par leur nature-même, elles ne peuvent pas entrer dans le domaine de l’Être, contrairement à ce qui a lieu pour les possibilités de manifestation ; mais, comme nous l’avons dit plus haut, cela n’implique aucune supériorité des unes sur les autres, puisque les unes et les autres ont seulement des modes de réalité différents et conformes à leurs natures respectives ; et la distinction même de l’Être et du Non-Être est, somme toute, purement contingente, puisqu’elle ne peut être faite que du point de vue de la manifestation, qui est lui-même essentiellement contingent. Ceci, d’ailleurs, ne diminue en rien l’importance que cette distinction a pour nous, étant donné que, dans notre état actuel, il ne nous est pas possible de nous placer effectivement à un point de vue autre que celui-là, qui est le nôtre en tant que nous appartenons nous-mêmes, comme êtres conditionnés et individuels, au domaine de la manifestation, et que nous ne pouvons dépasser qu’en nous affranchissant entièrement, par la réalisation métaphysique, des conditions limitatives de l’existence individuelle.
Comme exemple d’une possibilité de non-manifestation, nous pouvons citer le vide, car une telle possibilité est concevable, au moins négativement, c’est-à-dire par l’exclusion de certaines déterminations : le vide implique l’exclusion, non seulement de tout attribut corporel ou matériel, non seulement même, d’une façon plus générale, de toute qualité formelle, mais encore de tout ce qui se rapporte à un mode quelconque de la manifestation. C’est donc un non-sens de prétendre qu’il peut y avoir du vide dans ce que comprend la manifestation universelle, sous quelque état que ce soit (4), puisque le vide appartient essentiellement au domaine de la non-manifestation ; il n’est pas possible de donner à ce terme une autre acception intelligible. Nous devons, à ce sujet, nous borner à cette simple indication, car nous ne pouvons pas traiter ici la question du vide avec tous les développements qu’elle comporterait, et qui s’écarteraient trop de notre sujet; comme c’est surtout à propos de l’espace qu’elle conduit parfois à de graves confusions (5), les considérations qui s’y rapportent trouveront mieux leur place dans l’étude que nous nous proposons de consacrer spécialement aux conditions de l’existence corporelle (6). Au point de vue où nous nous plaçons présentement, nous devons simplement ajouter que le vide, quelle que soit la façon dont on l’envisage, n’est pas le Non-Être, mais seulement ce que nous pouvons appeler un de ses aspects, c’est-à-dire une des possibilités qu’il renferme et qui sont autres que les possibilités comprises dans l’Être, donc en dehors de celui-ci, même envisagé dans sa totalité, ce qui montre bien encore que l’Être n’est pas infini. D’ailleurs, quand nous disons qu’une telle possibilité constitue un aspect du Non-Être, il faut faire attention qu’elle ne peut être conçue en mode distinctif, ce mode s’appliquant exclusivement à la manifestation ; et ceci explique pourquoi, même si nous pouvons concevoir effectivement cette possibilité qu’est le vide, ou toute autre du même ordre, nous ne pouvons jamais en donner qu’une expression toute négative : cette remarque, tout à fait générale pour tout ce qui se rapporte au Non-Être, justifie encore l’emploi que nous faisons de ce terme (7).
Des considérations semblables pourraient donc s’appliquer à toute autre possibilité de non-manifestation ; nous pourrions prendre un autre exemple, comme le silence, mais l’application serait trop facile à faire pour qu’il soit utile d’y insister. Nous nous bornerons donc, à ce propos, à faire observer ceci : comme le Non-Être, ou le non-manifesté, comprend ou enveloppe l’Être, ou le principe de la manifestation, le silence comporte en lui-même le principe de la parole ; en d’autres termes, de même que l’Unité (l’Être) n’est que le Zéro métaphysique (le Non-Être) affirmé, la parole n’est que le silence exprimé ; mais, inversement, le Zéro métaphysique, tout en étant l’Unité non-affirmée, est aussi quelque chose de plus (et même infiniment plus), et de même le silence, qui en est un aspect au sens que nous venons de préciser, n’est pas simplement la parole non-exprimée, car il faut y laisser subsister en outre ce qui est inexprimable, c’est-à-dire non susceptible de manifestation (car qui dit expression dit manifestation, et même manifestation formelle), donc de détermination en mode distinctif (8). Le rapport ainsi établi entre le silence (non-manifesté) et la parole (manifestée) montre comment il est possible de concevoir des possibilités de non-manifestation qui correspondent, par transposition analogique, à certaines possibilités de manifestation (9), sans prétendre d’ailleurs en aucune façon, ici encore, introduire dans le Non-Être une distinction effective qui ne saurait s’y trouver, puisque l’existence en mode distinctif (qui est l’existence au sens propre du mot) est essentiellement inhérente aux conditions de la manifestation (mode distinctif n’étant d’ailleurs pas ici, dans tous les cas, forcément synonyme de mode individuel, ce dernier impliquant spécialement la distinction formelle) (10). (1) Cf. L’Homme et son devenir selon le Vêdânta, ch. XVI.
(2) Il doit être bien entendu que, quand nous disons « transitoire », nous n’avons pas en vue exclusivement, ni même principalement, la succession temporelle, car celle-ci ne s’applique qu’à un mode spécial de la manifestation.
(3) Sur la continuité des états de l’être, voir Le Symbolisme de la Croix, ch. XV et XIX. – Ce qui vient d’être dit doit montrer que les prétendus principes de la « conservation de la matière » et de la « conservation de l’énergie », quelle que soit la forme sous laquelle on les exprime, ne sont en réalité que de simples lois physiques tout à fait relatives et approximatives, et qui, à l’intérieur même du domaine spécial auquel elles s’appliquent, ne peuvent être vraies que sous certaines conditions restrictives, conditions qui subsisteraient encore, mutatis mutandis, si l’on voulait étendre de telles lois, en en transposant convenablement les termes, à tout le domaine de la manifestation. Les physiciens sont d’ailleurs obligés de reconnaître qu’il ne s’agit en quelque sorte que de « cas-limites », en ce sens que de telles lois ne seraient rigoureusement applicables qu’à ce qu’ils appellent des « systèmes clos », c’est-à-dire à quelque chose qui, en fait, n’existe pas et ne peut pas exister, car il est impossible de réaliser et même de concevoir, à l’intérieur de la manifestation, un ensemble qui soit complètement isolé de tout le reste, sans communication ni échange d’aucune sorte avec ce qui est en dehors de lui ; une telle solution de continuité serait une véritable lacune dans la manifestation, cet ensemble étant par rapport au reste comme s’il n’était pas.
(4) C’est là ce que prétendent notamment les atomistes (voir L’Homme et son devenir selon le Vêdânta, pp. 112-113).
(5) La conception d’un « espace vide » est contradictoire, ce qui, notons-le en passant, constitue une preuve suffisante de la réalité de l’élément éthéré (Âkâsha), contrairement à la théorie des Bouddhistes et à celle des « philosophes physiciens » grecs qui n’admettaient que quatre éléments corporels.
(6) Sur le vide et ses rapports avec l’étendue, voir aussi Le Symbolisme de la Croix, ch. IV.
(7) Cf. Tao-te-king, ch. XIV.
(8) C’est l’inexprimable (et non pas l’incompréhensible comme on le croit vulgairement) qui est désigné primitivement par le mot « mystère », car, en grec, μσστηριον dérive de μσειν, qui signifie « se taire », « être silencieux ». A la même racine verbale mu (d’où le latin mutus, « muet ») se rattache aussi le mot μσθος, « mythe », qui, avant d’être dévié de son sens jusqu’à ne plus désigner qu’un récit fantaisiste, signifiait ce qui, n’étant pas susceptible de s’exprimer directement, ne pouvait être que suggéré par une représentation symbolique, que celle-ci soit d’ailleurs verbale ou figurée.
(9) On pourrait envisager de la même façon les ténèbres, dans un sens supérieur, comme ce qui est au delà de la manifestation lumineuse, tandis que, dans leur sens inférieur et plus habituel, elles sont simplement, dans le manifesté, l’absence ou la privation de la lumière, c’est-à-dire quelque chose de purement négatif ; la couleur noire a d’ailleurs, dans le symbolisme, des usages se rapportant effectivement à cette double signification.
(10) On pourra remarquer que les deux possibilités de non-manifestation que nous avons envisagées ici correspondent à l’« Abîme » (Βσθος) et au « Silence » (Σιγη) de certaines écoles du Gnosticisme alexandrin, lesquels sont en effet des aspects du Non-Être
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| | | Haris blow
Messages : 4646 Groupe : l'athéologue de service Date d'inscription : 24/08/2014
| Sujet: Re: Le retour ... Mar 11 Avr 2017 - 22:17 | |
| j'ais une tour qui a cramé y a un mois et mon portable 1 tien pas plus de qlq minute avant de sauté ...j'ais qlq orga sur le cul mdr du coup vous étonnez pas si je déco souvant aprés un commentaire (quand j'ais le temps de l'écrire) je répond donc a ton premier message j'ais pas lu le deuxième encore J'aimerais que tu me cites des passages de " certains religieux " pour qui le néant est l'opposé de Dieu, soit son absence. C'est drôle car tu me prêtes une vision dualiste des choses en posant deux termes (Dieu/Néant) auxquels toi-même tu ne prétends pas croire mais auxquels moi je croirais pour je ne sais quelle raison.je vais le dire autrement ca sera peut etre plus claire ... si tu enlève dieu du monde divin que reste il du monde divin...le néant il me semble , c'est en ce sens que je le dis ...si j'avais parlé de dualité je serais plus rentré dans dieu diable ... alors que l'absence de dieu n'est pas vraiment une dualité surtout pour moi étant donné que je vis dans cette dimension ce n'est pas le néant ...par conséquent je pense que le néant est une vue religieuse et je l'ais constaté dans de nombreux échange .. certain m'on dit ici ta vie doit etre vide ... meme si vide et néant son différent mais le fait est que j'ais connu la foi et que je m'en suis émancipé (pas la foi d'un grand certe , mais celle d'un enfant qui est forte tout de meme, qui sait peu etre plus que celle d'un adulte) et c'est éffrayant cette peur du néant ...des nuits et des nuits j'ais était me battre contre le diable et le tué ahah...je revoix encore le batiment ou il était , je pourrais le peindre. enfin je m'écarte Ensuite, quand tu dis que le doute est "permis" en religion c'est vrai; seulement, ça ne veut pas dire que, en période de doute, le croyant (et encore faudrait-il préciser de quel genre de croyants on parle) se mette à croire en rien ou en l'absence de Dieu; plutôt, il perd de vue ce qui à la fois motive et à la fois attise sa Foi; mais dans le doute, celle-ci ne cesse pas d'exister pour autant, pas plus qu'elle ne s'oriente vers le néant. Mais c'est une généralité, il faudrait faire beaucoup de distinctions entre les croyants et leur rapport respectifs à Dieu pour élucider tout ça.
il me semble que c'est dans le coran qu' on permet meme de ne plus croire en dieu tel une experience pour revenir vers lui avec plus de certitude ...enfin c'est l'interprétation que j'en ais fait , mais ca me paraissé pas alambiqué . aprés parménide est dit etre un précureur de la méta occidental par la voix phillosophique ..mais il est plus proche de moi une vision plutot terre a terre .. parcontre son contemporain euclide qui était en qlq sorte sont opposé ...lui expliquez "qu'on ne se baigne jamais dans la meme eau que la première baignade était unique et la deuxième enrichi de la première ..pour ne parlé que d l'homme . les deux sont trés bon comme tout les prés socratique ... et guénon a bien du y jeté un oeil dans ca quète du primordiale ..mais parménide c'était du genre a avoir la capacité a ne faire qu'une bouché de guénon ...car guénon ne fait casiment que répertorié a la différence d'un monument comme parménide ...bon aprés j'ais partit prit la et sinon toi qui lit guénon t'as pas retrouvé un truc plus détaillé du roman que j'ais mit de lui ...car ça m'intérreserais d'avoir le doc exacte et dernière question quand tu as mit le cerf en tof tu regardé des chose sur les religion primordial celte ? et la la yenne c'est aussi en rapport avec une tradition primordial ? parceque dans certaine culture c'est deux simbole relié au diable tu sais , bien que tout dépend de l'oeil qui la regarde bien sur |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Le retour ... Mar 11 Avr 2017 - 23:11 | |
| Le message en spoiler ne t'est pas spécialement destiné, j'ai mis ça comme ça, pour qui voudra le lire. Tu réduis tout à tes propres conceptions. Tu ne crois pas en Dieu ou plutôt, tu nies Dieu mais je pense que c'est la manière dont tu te le figures qui te fait le rejeter au moins "conceptuellement". Je pense que tu devrais te référer à ton topic de l'athéologue même si mon point de vue à évolué depuis, j'ai la flemme de me répéter. Et sur la foi, dans un autre de tes topics "confession intimes" je crois, il y avait un échange intéressant entre Tibbar et Shotgun au sujet de la foi. (À croire que tu ouvres toujours des topics où il se dit des choses intéressantes mais que tu ne les voies jamais hahaha) Sinon y a pas forcément de rapports entre les avatars que je mets et ce à quoi je m'intéresse au moment où je les mets; en l'occurrence quand il s'agit d'animaux c'est plutôt parce que leur regard me touche; j'aime leur détachement J'ai pas trop compris pour le roman de Guénon |
| | | hacheur
Messages : 10587 Groupe : Psychovore Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Le retour ... Mer 12 Avr 2017 - 14:28 | |
| Pourquoi je ne m'adresse pas à Camisole comme je m'adresse à Asmos? .... Eh bien parce que d'Artagnan ne s'adresse pas aux porcs-thos comme il s'adresse à Aramis... Pas besoin de sortir de Polytechnique pour discerner dans l'écrit l'art et la maîtrise, cependant il faut être un minimum polysémique pour comprendre réellement comment je fourre à chaque arabesque cabalistique ces reparties qui se croient sanctifiées alors qu'elles ne sont en réalité que leucémiques.... |
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| Sujet: Re: Le retour ... | |
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