Si vous saviez réellement de quelle couleur et quelle idéologie phallique traverse le trou de balle de marine, vos ancêtres se retourneraient dans leur tombes... et vous sauriez à quel point la Marianne est une putain et fière de l'être en plus... Je pense que vous n'êtes pas prêt...
Si tu penses que j'aime marianne et que j'ignore ce qui se tram dans les soirées arrosées de Marine je crois qur c'est plutôt toi qu'est à la ramasse , à force de te prendre pour un demi-dieu , trou du cul que t'es ...
killa
Messages : 5879 Groupe : aucun Date d'inscription : 11/11/2010
Sujet: Re: Le retour ... Mar 21 Mar 2017 - 15:03
Leinad a écrit:
killa a écrit:
hacheur a écrit:
Nos deux petits orques semblent désemparés et donc incapable de se défendre ... ils attendent sans doute qu'azog revienne pour se placer derrière lui en formation triangle et ricaner comme des suppos de Satan derrière leur maître...
comme des suppositoires efferalgan pressés de s'insérer dans leurs fions
Tu lances les ostilités ? Après toute cette période d'harmonie ? Très bien .
Je ne suis pas du genre amnésique ou instable émotionnellement ,je ne vois donc pas pourquoi tu t'es senti visé puisque j'ai toujours été dans le dialogue avec toi il me semble.Que tu te mettes sur la même ligne que double menton et ma salope me surprend...Je ne peux être tenu responsable de tes projections.
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Sujet: Re: Le retour ... Mer 22 Mar 2017 - 12:39
Vu que ce topic et en quelque sorte un fourre-tout, je me permets de partager ce chapitre très intéressant sur la question sioniste dont il est d'ailleurs fait mention en note de bas de page et qui met bien en évidence l'illégitimité et même l'aberration que représente la volonté de sédentariser un peuple qui par nature - voire par essence - est nomade (par ailleurs, ça complète "par le haut" l'idée de Soral selon laquelle les Juifs se font chasser de partout depuis 2000 ans, car selon lui, ce serait plus ou moins pour des motifs sociaux/comportementaux, ce qui n'est pas forcément faux, seulement il s'arrête à ce constat politico-social, sans chercher plus loin, alors que les vraies raisons sont d'ordre spirituel); inutile de préciser que je cherche pas quelconque discussion à ce sujet, évidemment, mais ça mérite d'être partagé selon moi donc je le fais
Spoiler:
Caïn et Abel
La « solidification » du monde a encore, dans l’ordre humain et social, d’autres conséquences dont nous n’avons pas parlé jusqu’ici : elle engendre, à cet égard, un état de choses dans lequel tout est compté, enregistré et réglementé, ce qui n’est d’ailleurs, au fond, qu’un autre genre de « mécanisation » ; il n’est que trop facile de constater partout, à notre époque, des faits symptomatiques tels que, par exemple, la manie des recensements (qui du reste se relie directement à l’importance attribuée aux statistiques) (1), et d’une façon générale, la multiplication incessante des interventions administratives dans toutes les circonstances de la vie, interventions qui doivent naturellement avoir pour effet d’assurer une uniformité aussi complète que possible entre les individus, d’autant plus que c’est en quelque sorte un « principe » de toute administration moderne de traiter ces individus comme de simples unités numériques toutes semblables entre elles, c’est-à-dire d’agir comme si, par hypothèse, l’uniformité « idéale » était déjà réalisée, et de contraindre ainsi tous les hommes à s’ajuster, si l’on peut dire, à une même mesure « moyenne ». D’autre part, cette réglementation de plus en plus excessive se trouve avoir une conséquence fort paradoxale : c’est que, alors qu’on vante la rapidité et la facilité croissantes des communications entre les pays les plus éloignés, grâce aux inventions de l’industrie moderne, on apporte en même temps tous les obstacles possibles à la liberté de ces communications, si bien qu’il est souvent pratiquement impossible de passer d’un pays à un autre, et qu’en tout cas cela est devenu beaucoup plus difficile qu’au temps où il n’existait aucun moyen mécanique de transport. C’est encore là un aspect particulier de la « solidification » : dans un tel monde, il n’y a plus de place pour les peuples nomades qui jusqu’ici subsistaient encore dans des conditions diverses, car ils en arrivent peu à peu à ne plus trouver devant eux aucun espace libre, et d’ailleurs on s’efforce par tous les moyens de les amener à la vie sédentaire (2), de sorte que, sous ce rapport aussi, le moment ne semble plus très éloigné où « la roue cessera de tourner »; par surcroît, dans cette vie sédentaire, les villes, qui représentent en quelque sorte le dernier degré de la « fixation », prennent une importance prépondérante et tendent de plus en plus à tout absorber (3) ; et c’est ainsi que, vers la fin du cycle, Caïn achève véritablement de tuer Abel.
En effet, dans le symbolisme biblique, Caïn est représenté avant tout comme agriculteur, Abel comme pasteur, et ils sont ainsi les types des deux sortes de peuples qui ont existé dès les origines de la présente humanité, ou du moins dès qu’il s’y est produit une première différenciation : les sédentaires, adonnés à la culture de la terre ; les nomades, à l’élevage des troupeaux (4). Ce sont là, il faut y insister, les occupations essentielles et primordiales de ces deux types humains ; le reste n’est qu’accidentel, dérivé ou surajouté, et parler de peuples chasseurs ou pêcheurs, par exemple, comme le font communément les ethnologues modernes, c’est ou prendre l’accidentel pour l’essentiel, ou se référer uniquement à des cas plus ou moins tardifs d’anomalie et de dégénérescence, comme on peut en rencontrer en fait chez certains sauvages (et les peuples principalement commerçants ou industriels de l’Occident moderne ne sont d’ailleurs pas moins anormaux, quoique d’une autre façon) (5). Chacune de ces deux catégories avait naturellement sa loi traditionnelle propre, différente de celle de l’autre, et adaptée à son genre de vie et à la nature de ses occupations ; cette différence se manifestait notamment dans les rites sacrificiels, d’où la mention spéciale qui est faite des offrandes végétales de Caïn et des offrandes animales d’Abel dans le récit de la Genèse (6). Puisque nous faisons plus particulièrement appel ici au symbolisme biblique, il est bon de remarquer tout de suite, à ce propos, que la Thora hébraïque se rattache proprement au type de la loi des peuples nomades : de là la façon dont est présentée l’histoire de Caïn et d’Abel qui, au point de vue des peuples sédentaires, apparaîtrait sous un autre jour et serait susceptible d’une autre interprétation ; mais d’ailleurs, bien entendu, les aspects correspondant à ces deux points de vue sont inclus l’un et l’autre dans son sens profond, et ce n’est là en somme qu’une application du double sens des symboles, application à laquelle nous avons du reste fait une allusion partielle à propos de la « solidification », puisque cette question, comme on le verra peut-être mieux encore par la suite, se lie étroitement au symbolisme du meurtre d’Abel par Caïn. Du caractère spécial de la tradition hébraïque vient aussi la réprobation qui y est attachée à certains arts ou à certains métiers qui conviennent proprement aux sédentaires, et notamment à tout ce qui se rapporte à la construction d’habitations fixes ; du moins en fut-il effectivement ainsi jusqu’à l’époque où précisément Israël cessa d’être nomade, tout au moins pour plusieurs siècles, c’est-à-dire jusqu’au temps de David et de Salomon et l’on sait que pour construire le Temple de Jérusalem il fallut encore faire appel à des ouvriers étrangers.
Ce sont naturellement les peuples agriculteurs qui, par là même qu’ils sont sédentaires, en viennent tôt ou tard à construire des villes ; et en fait, il est dit que la première ville fut fondée par Caïn lui-même ; cette fondation n’a d’ailleurs lieu que bien après qu’il a été fait mention de ses occupations agricoles, ce qui montre bien qu’il y a là comme deux phases successives dans le « sédentarisme », la seconde représentant, par rapport à la première, un degré plus accentué de fixité et de « resserrement » spatial. D’une façon générale, les œuvres des peuples sédentaires sont, pourrait-on dire, des œuvres du temps : fixés dans l’espace à un domaine strictement délimité, ils développent leur activité dans une continuité temporelle qui leur apparaît comme indéfinie. Par contre, les peuples nomades et pasteurs n’édifient rien de durable, et ne travaillent pas en vue d’un avenir qui leur échappe ; mais ils ont devant eux l’espace qui ne leur oppose aucune limitation mais leur ouvre au contraire constamment de nouvelles possibilités. On retrouve ainsi la correspondance des principes cosmiques auxquels se rapporte, dans un autre ordre, le symbolisme de Caïn et d’Abel : le principe de compression, représenté par le temps ; le principe d’expansion, par l’espace (8). À vrai dire, l’un et l’autre de ces deux principes se manifestent à la fois dans le temps et dans l’espace, comme en toutes choses, et il est nécessaire d’en faire la remarque pour éviter des identifications ou des assimilations trop « simplifiées », ainsi que pour résoudre parfois certaines oppositions apparentes ; mais il n’en est pas moins certain que l’action du premier prédomine dans la condition temporelle, et celle du second dans la condition spatiale. Or le temps use l’espace, si l’on peut dire, affirmant ainsi son rôle de « dévorateur »; et de même, au cours des âges, les sédentaires absorbent peu à peu les nomades : c’est là, comme nous l’indiquions plus haut, un sens social et historique du meurtre d’Abel par Caïn. L’activité des nomades s’exerce spécialement sur le règne animal, mobile comme eux ; celle des sédentaires prend au contraire pour objets directs les deux règnes fixes, le végétal et le minéral. D’autre part, par la force des choses, les sédentaires en arrivent à se constituer des symboles visuels, images faites de diverses substances mais qui, au point de vue de leur signification essentielle, se ramènent toujours plus ou moins directement au schématisme géométrique, origine et base de toute formation spatiale. Les nomades, par contre, à qui les images sont interdites comme tout ce qui tendrait à les attacher en un lieu déterminé, se constituent des symboles sonores, seuls compatibles avec leur état de continuelle migration (10). Mais il y a ceci de remarquable, que parmi les facultés sensibles, la vue a un rapport direct avec l’espace, et l’ouïe avec le temps : les éléments du symbole visuel s’expriment en simultanéité, ceux du symbole sonore en succession ; il s’opère donc dans cet ordre une sorte de renversement des relations que nous avons envisagées précédemment, renversement qui est d’ailleurs nécessaire pour établir un certain équilibre entre les deux principes contraires dont nous avons parlé, et pour maintenir leurs actions respectives dans les limites compatibles avec l’existence humaine normale. Ainsi, les sédentaires créent les arts plastiques (architecture, sculpture, peinture), c’est-à-dire les arts des formes qui se déploient dans l’espace; les nomades créent les arts phonétiques (musique, poésie), c’est-à-dire les arts des formes qui se déroulent dans le temps ; car, redisons-le encore une fois de plus à cette occasion, tout art, à ses origines, est essentiellement symbolique et rituel, et ce n’est que par une dégénérescence ultérieure, voire même très récente en réalité, qu’il perd ce caractère sacré pour devenir finalement le « jeu » purement profane auquel il se réduit chez nos contemporains (11).
Voici donc où se manifeste le complémentarisme des conditions d’existence : ceux qui travaillent pour le temps sont stabilisés dans l’espace ; ceux qui errent dans l’espace se modifient sans cesse avec le temps. Et voici où apparaît l’antinomie du « sens inverse » : ceux qui vivent selon le temps, élément changeant et destructeur, se fixent et conservent ; ceux qui vivent selon l’espace, élément fixe et permanent, se dispersent et changent incessamment. Il faut qu’il en soit ainsi pour que l’existence des uns et des autres demeure possible par l’équilibre au moins relatif qui s’établit entre les termes représentatifs des deux tendances contraires; si l’une ou l’autre seulement de ces deux tendances compressive et expansive était en action, la fin viendrait bientôt, soit par « cristallisation », soit par « volatilisation», s’il est permis d’employer à cet égard des expressions symboliques qui doivent évoquer la « coagulation » et la « solution » alchimiques, et qui correspondent d’ailleurs effectivement, dans le monde actuel, à deux phases dont nous aurons encore à préciser dans la suite la signification respective (12). Nous sommes ici, en effet, dans un domaine où s’affirment avec une particulière netteté toutes les conséquences des dualités cosmiques, images ou reflets plus ou moins lointains de la première dualité, celle même de l’essence et de la substance, du Ciel et de la Terre, de Purusha et de Prakriti, qui génère et régit toute manifestation.
Mais, pour en revenir au symbolisme biblique, le sacrifice animal est fatal à Abel (13), et l’offrande végétale de Caïn n’est pas agréée ; celui qui est béni meurt, celui qui vit est maudit (14). L’équilibre, de part et d’autre, est donc rompu; comment le rétablir, sinon par des échanges tels que chacun ait sa part des productions de l’autre ? C’est ainsi que le mouvement associe le temps et l’espace, étant en quelque sorte une résultante de leur combinaison, et concilie en eux les deux tendances opposées dont il a été question tout à l’heure (15) ; le mouvement n’est lui-même encore qu’une série de déséquilibres, mais la somme de ceux-ci constitue l’équilibre relatif compatible avec la loi de la manifestation ou du « devenir », c’est-à-dire avec l’existence contingente elle-même. Tout échange entre les êtres soumis aux conditions temporelle et spatiale est en somme un mouvement, ou plutôt un ensemble de deux mouvements inverses et réciproques, qui s’harmonisent et se compensent l’un l’autre ; ici, l’équilibre se réalise donc directement par le fait même de cette compensation (16). Le mouvement alternatif des échanges peut d’ailleurs porter sur les trois domaines spirituel (ou intellectuel pur), psychique et corporel, en correspondance avec les « trois mondes » : échange des principes, des symboles et des offrandes, telle est, dans la véritable histoire traditionnelle de l’humanité terrestre, la triple base sur laquelle repose le mystère des pactes, des alliances et des bénédictions, c’est-à-dire, au fond, la répartition même des « influences spirituelles » en action dans notre monde ; mais nous ne pouvons insister davantage sur ces dernières considérations, qui se rapportent évidemment à un état normal dont nous sommes actuellement fort éloignés à tous égards, et dont le monde moderne comme tel n’est même proprement que la négation pure et simple (17).
(1) Il y aurait beaucoup à dire sur les interdictions formulées dans certaines traditions contre les recensements, sauf dans quelques cas exceptionnels ; si l'on disait que ces opérations et toutes celles de ce qu'on appelle l'« état civil » ont, entre autres inconvénients, celui de contribuer à abréger la durée de la vie humaine (ce qui est d'ailleurs conforme à la marche même du cycle, surtout dans ses dernières périodes), on ne serait sans doute pas cru, et pourtant, dans certains pays, les paysans les plus ignorants savent fort bien, comme un fait d'expérience courante, que si l'on compte trop souvent les animaux, il en meurt beaucoup plus que si l'on s'en abstient ; mais évidemment, aux yeux des modernes soi-disant « éclairés », ce ne peuvent être là que des « superstitions ».
(2) On peut citer ici, comme exemples particulièrement significatifs, les projets « sionistes » en ce qui concerne les Juifs, et aussi les tentatives faites récemment pour fixer les Bohémiens dans certaines contrées de l'Europe orientale.
(3) Il faut d'ailleurs rappeler à ce propos que la « Jérusalem céleste » elle-même est symboliquement une « ville », ce qui montre que, là encore, il y a lieu d'envisager, comme nous le disions plus haut, un double sens de la «solidification».
(4) On pourrait ajouter que, Caïn étant désigné comme l'aîné, l'agriculture semble avoir par là une certaine antériorité, et en fait, Adam lui-même, dès avant la « chute » est représenté comme ayant pour fonction de « cultiver le jardin », ce qui d'ailleurs se réfère proprement à la prédominance du symbolisme végétal dans la figuration du début du cycle (d'où une « agriculture » symbolique et même initiatique, celle-là même que Saturne, chez les Latins, était dit aussi avoir enseignée aux hommes de l'« âge d'or »; mais quoi qu'il en soit, nous n'avons à envisager ici que l'état symbolisé par l'opposition (qui est en même temps un complémentarisme) de Caïn et d'Abel, c'est-à-dire celui où la distinction des peuples en agriculteurs et pasteurs est déjà un fait accompli.
(5) Les dénominations d'Iran et de Turan, dont on a voulu faire des désignations de races, représentent en réalité respectivement les peuples sédentaires et les peuples nomades ; Iran ou Airyana vient du mot arya (d'où ârya par allongement), qui signifie « laboureur » (dérivé de la racine ar, qui se retrouve dans le latin arare, arator, et aussi aryum, « champ ») ; et l'emploi du mot ârya comme désignation honorifique (pour les castes supérieures) est, par suite, caractéristique de la tradition des peuples agriculteurs.
(6) Sur l'importance toute particulière du sacrifice et des rites qui s'y rapportent dans les différentes formes traditionnelles, voir Frithjof Schuon, Du Sacrifice, dans la revue Études Traditionnelles, n° d'avril 1938, et A. K. Coomaraswamy, Atmayajna : Self-sacrifice, dans le Harvard Journal of Asiatic Studies, n° de février 1942.
(7) La fixation du peuple hébreu dépendait d'ailleurs essentiellement de l'existence même du Temple de Jérusalem; dès que celui-ci est détruit, le nomadisme reparaît sous la forme spéciale de la « dispersion ».
(8) Sur cette signification cosmologique, nous renverrons aux travaux de Fabre d'Olivet.
(9) L'utilisation des éléments minéraux comprend notamment la construction et la métallurgie ; nous aurons à revenir sur cette dernière, dont le symbolisme biblique rapporte l'origine à Tubalcaïn, c'est-à-dire à un descendant direct de Caïn, dont le nom se retrouve même comme un des éléments entrant dans la formation du sien, ce qui indique qu'il existe entre eux un rapport particulièrement étroit.
(10) La distinction de ces deux catégories fondamentales de symboles est, dans la tradition hindoue, celle du yantra, symbole figuré, et du mantra, symbole sonore; elle entraîne naturellement une distinction correspondante dans les rites où ces éléments symboliques sont employés respectivement, bien qu'il n'y ait pas toujours une séparation aussi nette que celle qu'on peut envisager théoriquement et que, en fait, toutes les combinaisons en proportions diverses soient ici possibles.
(11) Il est à peine besoin de faire remarquer que, dans toutes les considérations exposées ici, on voit apparaître nettement le caractère corrélatif et en quelque sorte symétrique des deux conditions spatiale et temporelle envisagées sous leur aspect qualitatif.
(12) C'est pourquoi le nomadisme, sous son aspect « maléfique » et dévié, exerce facilement une action « dissolvante » sur tout ce avec quoi il entre en contact ; de son côté, le sédentarisme, sous le même aspect, ne peut mener en définitive qu'aux formes les plus grossières d'un matérialisme sans issue.
(13) Comme Abel a versé le sang des animaux, son sang est versé par Caïn ; il y a là comme l'expression d'une « loi de compensation » en vertu de laquelle les déséquilibres partiels, en quoi consiste au fond toute manifestation, s'intègrent dans l'équilibre total.
(14) Il importe de remarquer que la Bible hébraïque admet cependant la validité du sacrifice non sanglant considéré en lui-même: tel est le cas du sacrifice de Melchisédech, consistant en l'offrande essentiellement végétale du pain et du vin ; mais ceci se rapporte en réalité au rite du Soma vêdique et à la perpétuation directe de la « tradition primordiale » au delà de la forme spécialisée de la tradition hébraïque et « abrahamique » et même, beaucoup plus loin encore, au delà de la distinction de la loi des peuples sédentaires et de celle des peuples nomades ; et il y a là encore un rappel de l'association du symbolisme végétal avec le « Paradis terrestre » c'est-à-dire avec l'« état primordial » de notre humanité. - L'acceptation du sacrifice d'Abel et le rejet de celui de Caïn sont parfois figurés sous une forme symbolique assez curieuse : la fumée du premier s'élève verticalement vers le ciel, tandis que celle du second se répand horizontalement à la surface de la terre; elles tracent ainsi respectivement la hauteur et la base d'un triangle représentant le domaine de la manifestation humaine.
(15) Ces deux tendances se manifestent d'ailleurs encore dans le mouvement lui-même, sous les formes respectives du mouvement centripète et du mouvement centrifuge.
(16) Équilibre, harmonie, justice, ne sont en réalité que trois formes ou trois aspects d'une seule et même chose; on pourrait d'ailleurs, en un certain sens, les faire correspondre respectivement aux trois domaines dont nous parlons ensuite, à la condition, bien entendu, de restreindre ici la justice à son sens le plus immédiat, dont la simple « honnêteté » dans les transactions commerciales représente, chez les modernes, l'expression amoindrie et dégénérée par la réduction de toutes choses au point de vue profane et à l'étroite banalité de la « vie ordinaire ».
(17) L'intervention de l'autorité spirituelle en ce qui concerne la monnaie, dans les civilisations traditionnelles, se rattache immédiatement à ce dont nous venons de parler ici ; la monnaie elle-même, en effet, est en quelque sorte la représentation même de l'échange, et l'on peut comprendre par là, d'une façon plus précise, quel était le rôle effectif des symboles qu'elle portait et qui circulaient ainsi avec elle, donnant à l'échange une signification tout autre que ce qui n'en constitue que la simple « matérialité » et qui est tout ce qu'il en reste dans les conditions profanes qui régissent, dans le monde moderne, les relations des peuples comme celles des individus.
Évidemment, le texte peut sembler être "caduque" par rapport à l'état du monde actuel, notamment du fait que l'Union Européenne permet une circulation plus "libre"" des individus entre les états et que les flux migratoires n'ont jamais été aussi "incontrôlés"; mais en réalité, c'est simplement que la «solidification» du monde est corrélative et complémentaire de sa «dissolution», ce qui est logique puisqu'en définitive, l'une mènera à la l'autre.
L'ironie c'est que ce texte nous fait prendre conscience qu'en réalité, les véritables antisémites, au sens où on l'entend aujourd'hui, sont les sionistes et non pas les antisionistes haha (même si ces derniers ne le sont pas pour des raisons d'ordre supérieur, c'est quand même drôle haha)
Dernière édition par .:: CàmisOle ::. le Mer 22 Mar 2017 - 14:01, édité 4 fois
Leinad
Messages : 8530 Date d'inscription : 11/04/2008
Sujet: Re: Le retour ... Mer 22 Mar 2017 - 13:06
killa a écrit:
Leinad a écrit:
killa a écrit:
hacheur a écrit:
Nos deux petits orques semblent désemparés et donc incapable de se défendre ... ils attendent sans doute qu'azog revienne pour se placer derrière lui en formation triangle et ricaner comme des suppos de Satan derrière leur maître...
comme des suppositoires efferalgan pressés de s'insérer dans leurs fions
Tu lances les ostilités ? Après toute cette période d'harmonie ? Très bien .
Je ne suis pas du genre amnésique ou instable émotionnellement ,je ne vois donc pas pourquoi tu t'es senti visé puisque j'ai toujours été dans le dialogue avec toi il me semble.Que tu te mettes sur la même ligne que double menton et ma salope me surprend...Je ne peux être tenu responsable de tes projections.
J'avoue que je commençais à me poser des questions . Merci d'avoir éclairci . T'es quand même au courant que la modification que tu as faites d'hacheur ne veut rien dire ? Moi et NB rigolons comme des suppositoires préssés de s'insérer dans leurs fions ? Les fions à qui ? J'me mets sur la ligne de personne sur ce forum , personne n'a mon système de pensées ici , je vois donc pas pourquoi tu dis que je me mets sur la même ligne que Kanul (sous prétexte qu'il me fait souvent tripper) et que double menton (?) que je trouve en plus souvent assez prétentieux et arrogant pour être honnête , doublé du fait qu'il ait du gras au bide .
Dernière édition par Leinad le Mer 22 Mar 2017 - 15:37, édité 1 fois
hacheur
Messages : 10587 Groupe : Psychovore Date d'inscription : 17/05/2007
Sujet: Re: Le retour ... Mer 22 Mar 2017 - 13:55
Leinad a écrit:
hacheur a écrit:
Si vous saviez réellement de quelle couleur et quelle idéologie phallique traverse le trou de balle de marine, vos ancêtres se retourneraient dans leur tombes... et vous sauriez à quel point la Marianne est une putain et fière de l'être en plus... Je pense que vous n'êtes pas prêt...
Si tu penses que j'aime marianne et que j'ignore ce qui se tram dans les soirées arrosées de Marine je crois qur c'est plutôt toi qu'est à la ramasse , à force de te prendre pour un demi-dieu , trou du cul que t'es ...
Si vous croyez que je suis là pour vous apprendre quelque chose, vous vous mettez le doigt où je pense, car on en est plus là....
Ma démarche avec vous est la même que celle d'un infirmier, ou d'un psychiatre de hp avec un patient fou à lier... le but n'est pas de vous apprendre ou de vous guérir, car c'est malheureusement impossible puisque vous êtes déjà hélas dans un état très avancé de décomposition mentale... le but modeste mais réaliste est de vous accompagner jusqu'au bout en essayant de vous soulager un petit peu de votre très lourd handicap mental en vous faisant des injections cérébrales ponctuelles d'un sérum dont j'ai le secret...
Leinad
Messages : 8530 Date d'inscription : 11/04/2008
Sujet: Re: Le retour ... Mer 22 Mar 2017 - 14:10
hacheur a écrit:
Leinad a écrit:
hacheur a écrit:
Si vous saviez réellement de quelle couleur et quelle idéologie phallique traverse le trou de balle de marine, vos ancêtres se retourneraient dans leur tombes... et vous sauriez à quel point la Marianne est une putain et fière de l'être en plus... Je pense que vous n'êtes pas prêt...
Si tu penses que j'aime marianne et que j'ignore ce qui se tram dans les soirées arrosées de Marine je crois qur c'est plutôt toi qu'est à la ramasse , à force de te prendre pour un demi-dieu , trou du cul que t'es ...
Si vous croyez que je suis là pour vous apprendre quelque chose, vous vous mettez le doigt où je pense, car on en est plus là....
Ma démarche avec vous est la même que celle d'un infirmier, ou d'un psychiatre de hp avec un patient fou à lier... le but n'est pas de vous apprendre ou de vous guérir, car c'est malheureusement impossible puisque vous êtes déjà hélas dans un état très avancé de décomposition mentale... le but modeste mais réaliste est de vous accompagner jusqu'au bout en essayant de vous soulager un petit peu de votre très lourd handicap mental en vous faisant des injections cérébrales ponctuelles d'un sérum dont j'ai le secret...
Ah donc tu nous dis des "si vous saviez" sans qu'ils n'impliquent des "ce serait mieux" toi ? Sombre merde tu te grilles tout seul . Je pense dès lors que la deuxième partie de ton paragraphe te convient mieux qu'à moi , car oui tu es , visiblement , fou à lier.
Invité
Invité
Sujet: Re: Le retour ... Mer 22 Mar 2017 - 14:19
Et comme je suis camisole, je peux peut-être vous aider
killa
Messages : 5879 Groupe : aucun Date d'inscription : 11/11/2010
Sujet: Re: Le retour ... Mer 22 Mar 2017 - 15:32
Leinad a écrit:
killa a écrit:
Leinad a écrit:
killa a écrit:
hacheur a écrit:
Nos deux petits orques semblent désemparés et donc incapable de se défendre ... ils attendent sans doute qu'azog revienne pour se placer derrière lui en formation triangle et ricaner comme des suppos de Satan derrière leur maître...
comme des suppositoires efferalgan pressés de s'insérer dans leurs fions
Tu lances les ostilités ? Après toute cette période d'harmonie ? Très bien .
Je ne suis pas du genre amnésique ou instable émotionnellement ,je ne vois donc pas pourquoi tu t'es senti visé puisque j'ai toujours été dans le dialogue avec toi il me semble.Que tu te mettes sur la même ligne que double menton et ma salope me surprend...Je ne peux être tenu responsable de tes projections.
J'avoue que je commençais à me poser des questions . Merci d'avoir éclairci . T'es quand même au courant que la modification que tu as faites d'hacheur ne veut rien dire ? Moi et NB rigolons comme des suppositoires préssés de s'insérer dans leurs fions ? Les fions à qui ? J'me mets sur la ligne de personne sur ce forum , personne n'a mon système de pensées ici , je vois donc pas pourquoi tu dis que je me mets sur la même ligne que Kanul sous prétexte qu'il me fait souvent tripper et que double menton (?) que je trouve en plus souvent très con et arrogant pour être honnête , doublé du fait qu'il ait du gras au
Dans le conte d'Hacheur il y avait 3 personnages...tu peux très bien être le 3 eme et donc celui qui n'a pas été cité. En ce qui concerne la compréhension de mon texte,disons que vu que ce forum marche sur le cul, et que les cerveaux présents s'apparentent de plus en plus souvent à un chibre post éjaculation,je n'ai pas besoin de faire dans la littérature de haut vol.
Leinad
Messages : 8530 Date d'inscription : 11/04/2008
Sujet: Re: Le retour ... Mer 22 Mar 2017 - 15:46
hacheur voulait dire qu'azog , le chef des orques , s'apparente à Kanul et que BN et moi serions là , à ricaner derrière lui comme pour se protéger . Ce qu'hacheur oublie de préciser , c'est que si on devait s'en protéger , ce n'est sûrement pas par peur de ne pas avoir assez de répartie , mais juste par soucis de perdre son temps . La réalité c'est qu'on rigole par pur plaisir de voir enfin quelqu'un consacrer un peu de son temps pour établir ses 4 vérités et lui rappeler à quel point il n'existe pas , ce qui est drôle et assez jouissif pour qui est un peu sencé .
hacheur
Messages : 10587 Groupe : Psychovore Date d'inscription : 17/05/2007
Sujet: Re: Le retour ... Mer 22 Mar 2017 - 16:45
.:: CàmisOle ::. a écrit:
Vu que ce topic et en quelque sorte un fourre-tout, je me permets de partager ce chapitre très intéressant sur la question sioniste dont il est d'ailleurs fait mention en note de bas de page et qui met bien en évidence l'illégitimité et même l'aberration que représente la volonté de sédentariser un peuple qui par nature - voire par essence - est nomade (par ailleurs, ça complète "par le haut" l'idée de Soral selon laquelle les Juifs se font chasser de partout depuis 2000 ans, car selon lui, ce serait plus ou moins pour des motifs sociaux/comportementaux, ce qui n'est pas forcément faux, seulement il s'arrête à ce constat politico-social, sans chercher plus loin, alors que les vraies raisons sont d'ordre spirituel); inutile de préciser que je cherche pas quelconque discussion à ce sujet, évidemment, mais ça mérite d'être partagé selon moi donc je le fais
Spoiler:
Caïn et Abel
La « solidification » du monde a encore, dans l’ordre humain et social, d’autres conséquences dont nous n’avons pas parlé jusqu’ici : elle engendre, à cet égard, un état de choses dans lequel tout est compté, enregistré et réglementé, ce qui n’est d’ailleurs, au fond, qu’un autre genre de « mécanisation » ; il n’est que trop facile de constater partout, à notre époque, des faits symptomatiques tels que, par exemple, la manie des recensements (qui du reste se relie directement à l’importance attribuée aux statistiques) (1), et d’une façon générale, la multiplication incessante des interventions administratives dans toutes les circonstances de la vie, interventions qui doivent naturellement avoir pour effet d’assurer une uniformité aussi complète que possible entre les individus, d’autant plus que c’est en quelque sorte un « principe » de toute administration moderne de traiter ces individus comme de simples unités numériques toutes semblables entre elles, c’est-à-dire d’agir comme si, par hypothèse, l’uniformité « idéale » était déjà réalisée, et de contraindre ainsi tous les hommes à s’ajuster, si l’on peut dire, à une même mesure « moyenne ». D’autre part, cette réglementation de plus en plus excessive se trouve avoir une conséquence fort paradoxale : c’est que, alors qu’on vante la rapidité et la facilité croissantes des communications entre les pays les plus éloignés, grâce aux inventions de l’industrie moderne, on apporte en même temps tous les obstacles possibles à la liberté de ces communications, si bien qu’il est souvent pratiquement impossible de passer d’un pays à un autre, et qu’en tout cas cela est devenu beaucoup plus difficile qu’au temps où il n’existait aucun moyen mécanique de transport. C’est encore là un aspect particulier de la « solidification » : dans un tel monde, il n’y a plus de place pour les peuples nomades qui jusqu’ici subsistaient encore dans des conditions diverses, car ils en arrivent peu à peu à ne plus trouver devant eux aucun espace libre, et d’ailleurs on s’efforce par tous les moyens de les amener à la vie sédentaire (2), de sorte que, sous ce rapport aussi, le moment ne semble plus très éloigné où « la roue cessera de tourner »; par surcroît, dans cette vie sédentaire, les villes, qui représentent en quelque sorte le dernier degré de la « fixation », prennent une importance prépondérante et tendent de plus en plus à tout absorber (3) ; et c’est ainsi que, vers la fin du cycle, Caïn achève véritablement de tuer Abel.
En effet, dans le symbolisme biblique, Caïn est représenté avant tout comme agriculteur, Abel comme pasteur, et ils sont ainsi les types des deux sortes de peuples qui ont existé dès les origines de la présente humanité, ou du moins dès qu’il s’y est produit une première différenciation : les sédentaires, adonnés à la culture de la terre ; les nomades, à l’élevage des troupeaux (4). Ce sont là, il faut y insister, les occupations essentielles et primordiales de ces deux types humains ; le reste n’est qu’accidentel, dérivé ou surajouté, et parler de peuples chasseurs ou pêcheurs, par exemple, comme le font communément les ethnologues modernes, c’est ou prendre l’accidentel pour l’essentiel, ou se référer uniquement à des cas plus ou moins tardifs d’anomalie et de dégénérescence, comme on peut en rencontrer en fait chez certains sauvages (et les peuples principalement commerçants ou industriels de l’Occident moderne ne sont d’ailleurs pas moins anormaux, quoique d’une autre façon) (5). Chacune de ces deux catégories avait naturellement sa loi traditionnelle propre, différente de celle de l’autre, et adaptée à son genre de vie et à la nature de ses occupations ; cette différence se manifestait notamment dans les rites sacrificiels, d’où la mention spéciale qui est faite des offrandes végétales de Caïn et des offrandes animales d’Abel dans le récit de la Genèse (6). Puisque nous faisons plus particulièrement appel ici au symbolisme biblique, il est bon de remarquer tout de suite, à ce propos, que la Thora hébraïque se rattache proprement au type de la loi des peuples nomades : de là la façon dont est présentée l’histoire de Caïn et d’Abel qui, au point de vue des peuples sédentaires, apparaîtrait sous un autre jour et serait susceptible d’une autre interprétation ; mais d’ailleurs, bien entendu, les aspects correspondant à ces deux points de vue sont inclus l’un et l’autre dans son sens profond, et ce n’est là en somme qu’une application du double sens des symboles, application à laquelle nous avons du reste fait une allusion partielle à propos de la « solidification », puisque cette question, comme on le verra peut-être mieux encore par la suite, se lie étroitement au symbolisme du meurtre d’Abel par Caïn. Du caractère spécial de la tradition hébraïque vient aussi la réprobation qui y est attachée à certains arts ou à certains métiers qui conviennent proprement aux sédentaires, et notamment à tout ce qui se rapporte à la construction d’habitations fixes ; du moins en fut-il effectivement ainsi jusqu’à l’époque où précisément Israël cessa d’être nomade, tout au moins pour plusieurs siècles, c’est-à-dire jusqu’au temps de David et de Salomon et l’on sait que pour construire le Temple de Jérusalem il fallut encore faire appel à des ouvriers étrangers.
Ce sont naturellement les peuples agriculteurs qui, par là même qu’ils sont sédentaires, en viennent tôt ou tard à construire des villes ; et en fait, il est dit que la première ville fut fondée par Caïn lui-même ; cette fondation n’a d’ailleurs lieu que bien après qu’il a été fait mention de ses occupations agricoles, ce qui montre bien qu’il y a là comme deux phases successives dans le « sédentarisme », la seconde représentant, par rapport à la première, un degré plus accentué de fixité et de « resserrement » spatial. D’une façon générale, les œuvres des peuples sédentaires sont, pourrait-on dire, des œuvres du temps : fixés dans l’espace à un domaine strictement délimité, ils développent leur activité dans une continuité temporelle qui leur apparaît comme indéfinie. Par contre, les peuples nomades et pasteurs n’édifient rien de durable, et ne travaillent pas en vue d’un avenir qui leur échappe ; mais ils ont devant eux l’espace qui ne leur oppose aucune limitation mais leur ouvre au contraire constamment de nouvelles possibilités. On retrouve ainsi la correspondance des principes cosmiques auxquels se rapporte, dans un autre ordre, le symbolisme de Caïn et d’Abel : le principe de compression, représenté par le temps ; le principe d’expansion, par l’espace (8). À vrai dire, l’un et l’autre de ces deux principes se manifestent à la fois dans le temps et dans l’espace, comme en toutes choses, et il est nécessaire d’en faire la remarque pour éviter des identifications ou des assimilations trop « simplifiées », ainsi que pour résoudre parfois certaines oppositions apparentes ; mais il n’en est pas moins certain que l’action du premier prédomine dans la condition temporelle, et celle du second dans la condition spatiale. Or le temps use l’espace, si l’on peut dire, affirmant ainsi son rôle de « dévorateur »; et de même, au cours des âges, les sédentaires absorbent peu à peu les nomades : c’est là, comme nous l’indiquions plus haut, un sens social et historique du meurtre d’Abel par Caïn. L’activité des nomades s’exerce spécialement sur le règne animal, mobile comme eux ; celle des sédentaires prend au contraire pour objets directs les deux règnes fixes, le végétal et le minéral. D’autre part, par la force des choses, les sédentaires en arrivent à se constituer des symboles visuels, images faites de diverses substances mais qui, au point de vue de leur signification essentielle, se ramènent toujours plus ou moins directement au schématisme géométrique, origine et base de toute formation spatiale. Les nomades, par contre, à qui les images sont interdites comme tout ce qui tendrait à les attacher en un lieu déterminé, se constituent des symboles sonores, seuls compatibles avec leur état de continuelle migration (10). Mais il y a ceci de remarquable, que parmi les facultés sensibles, la vue a un rapport direct avec l’espace, et l’ouïe avec le temps : les éléments du symbole visuel s’expriment en simultanéité, ceux du symbole sonore en succession ; il s’opère donc dans cet ordre une sorte de renversement des relations que nous avons envisagées précédemment, renversement qui est d’ailleurs nécessaire pour établir un certain équilibre entre les deux principes contraires dont nous avons parlé, et pour maintenir leurs actions respectives dans les limites compatibles avec l’existence humaine normale. Ainsi, les sédentaires créent les arts plastiques (architecture, sculpture, peinture), c’est-à-dire les arts des formes qui se déploient dans l’espace; les nomades créent les arts phonétiques (musique, poésie), c’est-à-dire les arts des formes qui se déroulent dans le temps ; car, redisons-le encore une fois de plus à cette occasion, tout art, à ses origines, est essentiellement symbolique et rituel, et ce n’est que par une dégénérescence ultérieure, voire même très récente en réalité, qu’il perd ce caractère sacré pour devenir finalement le « jeu » purement profane auquel il se réduit chez nos contemporains (11).
Voici donc où se manifeste le complémentarisme des conditions d’existence : ceux qui travaillent pour le temps sont stabilisés dans l’espace ; ceux qui errent dans l’espace se modifient sans cesse avec le temps. Et voici où apparaît l’antinomie du « sens inverse » : ceux qui vivent selon le temps, élément changeant et destructeur, se fixent et conservent ; ceux qui vivent selon l’espace, élément fixe et permanent, se dispersent et changent incessamment. Il faut qu’il en soit ainsi pour que l’existence des uns et des autres demeure possible par l’équilibre au moins relatif qui s’établit entre les termes représentatifs des deux tendances contraires; si l’une ou l’autre seulement de ces deux tendances compressive et expansive était en action, la fin viendrait bientôt, soit par « cristallisation », soit par « volatilisation», s’il est permis d’employer à cet égard des expressions symboliques qui doivent évoquer la « coagulation » et la « solution » alchimiques, et qui correspondent d’ailleurs effectivement, dans le monde actuel, à deux phases dont nous aurons encore à préciser dans la suite la signification respective (12). Nous sommes ici, en effet, dans un domaine où s’affirment avec une particulière netteté toutes les conséquences des dualités cosmiques, images ou reflets plus ou moins lointains de la première dualité, celle même de l’essence et de la substance, du Ciel et de la Terre, de Purusha et de Prakriti, qui génère et régit toute manifestation.
Mais, pour en revenir au symbolisme biblique, le sacrifice animal est fatal à Abel (13), et l’offrande végétale de Caïn n’est pas agréée ; celui qui est béni meurt, celui qui vit est maudit (14). L’équilibre, de part et d’autre, est donc rompu; comment le rétablir, sinon par des échanges tels que chacun ait sa part des productions de l’autre ? C’est ainsi que le mouvement associe le temps et l’espace, étant en quelque sorte une résultante de leur combinaison, et concilie en eux les deux tendances opposées dont il a été question tout à l’heure (15) ; le mouvement n’est lui-même encore qu’une série de déséquilibres, mais la somme de ceux-ci constitue l’équilibre relatif compatible avec la loi de la manifestation ou du « devenir », c’est-à-dire avec l’existence contingente elle-même. Tout échange entre les êtres soumis aux conditions temporelle et spatiale est en somme un mouvement, ou plutôt un ensemble de deux mouvements inverses et réciproques, qui s’harmonisent et se compensent l’un l’autre ; ici, l’équilibre se réalise donc directement par le fait même de cette compensation (16). Le mouvement alternatif des échanges peut d’ailleurs porter sur les trois domaines spirituel (ou intellectuel pur), psychique et corporel, en correspondance avec les « trois mondes » : échange des principes, des symboles et des offrandes, telle est, dans la véritable histoire traditionnelle de l’humanité terrestre, la triple base sur laquelle repose le mystère des pactes, des alliances et des bénédictions, c’est-à-dire, au fond, la répartition même des « influences spirituelles » en action dans notre monde ; mais nous ne pouvons insister davantage sur ces dernières considérations, qui se rapportent évidemment à un état normal dont nous sommes actuellement fort éloignés à tous égards, et dont le monde moderne comme tel n’est même proprement que la négation pure et simple (17).
(1) Il y aurait beaucoup à dire sur les interdictions formulées dans certaines traditions contre les recensements, sauf dans quelques cas exceptionnels ; si l'on disait que ces opérations et toutes celles de ce qu'on appelle l'« état civil » ont, entre autres inconvénients, celui de contribuer à abréger la durée de la vie humaine (ce qui est d'ailleurs conforme à la marche même du cycle, surtout dans ses dernières périodes), on ne serait sans doute pas cru, et pourtant, dans certains pays, les paysans les plus ignorants savent fort bien, comme un fait d'expérience courante, que si l'on compte trop souvent les animaux, il en meurt beaucoup plus que si l'on s'en abstient ; mais évidemment, aux yeux des modernes soi-disant « éclairés », ce ne peuvent être là que des « superstitions ».
(2) On peut citer ici, comme exemples particulièrement significatifs, les projets « sionistes » en ce qui concerne les Juifs, et aussi les tentatives faites récemment pour fixer les Bohémiens dans certaines contrées de l'Europe orientale.
(3) Il faut d'ailleurs rappeler à ce propos que la « Jérusalem céleste » elle-même est symboliquement une « ville », ce qui montre que, là encore, il y a lieu d'envisager, comme nous le disions plus haut, un double sens de la «solidification».
(4) On pourrait ajouter que, Caïn étant désigné comme l'aîné, l'agriculture semble avoir par là une certaine antériorité, et en fait, Adam lui-même, dès avant la « chute » est représenté comme ayant pour fonction de « cultiver le jardin », ce qui d'ailleurs se réfère proprement à la prédominance du symbolisme végétal dans la figuration du début du cycle (d'où une « agriculture » symbolique et même initiatique, celle-là même que Saturne, chez les Latins, était dit aussi avoir enseignée aux hommes de l'« âge d'or »; mais quoi qu'il en soit, nous n'avons à envisager ici que l'état symbolisé par l'opposition (qui est en même temps un complémentarisme) de Caïn et d'Abel, c'est-à-dire celui où la distinction des peuples en agriculteurs et pasteurs est déjà un fait accompli.
(5) Les dénominations d'Iran et de Turan, dont on a voulu faire des désignations de races, représentent en réalité respectivement les peuples sédentaires et les peuples nomades ; Iran ou Airyana vient du mot arya (d'où ârya par allongement), qui signifie « laboureur » (dérivé de la racine ar, qui se retrouve dans le latin arare, arator, et aussi aryum, « champ ») ; et l'emploi du mot ârya comme désignation honorifique (pour les castes supérieures) est, par suite, caractéristique de la tradition des peuples agriculteurs.
(6) Sur l'importance toute particulière du sacrifice et des rites qui s'y rapportent dans les différentes formes traditionnelles, voir Frithjof Schuon, Du Sacrifice, dans la revue Études Traditionnelles, n° d'avril 1938, et A. K. Coomaraswamy, Atmayajna : Self-sacrifice, dans le Harvard Journal of Asiatic Studies, n° de février 1942.
(7) La fixation du peuple hébreu dépendait d'ailleurs essentiellement de l'existence même du Temple de Jérusalem; dès que celui-ci est détruit, le nomadisme reparaît sous la forme spéciale de la « dispersion ».
(8) Sur cette signification cosmologique, nous renverrons aux travaux de Fabre d'Olivet.
(9) L'utilisation des éléments minéraux comprend notamment la construction et la métallurgie ; nous aurons à revenir sur cette dernière, dont le symbolisme biblique rapporte l'origine à Tubalcaïn, c'est-à-dire à un descendant direct de Caïn, dont le nom se retrouve même comme un des éléments entrant dans la formation du sien, ce qui indique qu'il existe entre eux un rapport particulièrement étroit.
(10) La distinction de ces deux catégories fondamentales de symboles est, dans la tradition hindoue, celle du yantra, symbole figuré, et du mantra, symbole sonore; elle entraîne naturellement une distinction correspondante dans les rites où ces éléments symboliques sont employés respectivement, bien qu'il n'y ait pas toujours une séparation aussi nette que celle qu'on peut envisager théoriquement et que, en fait, toutes les combinaisons en proportions diverses soient ici possibles.
(11) Il est à peine besoin de faire remarquer que, dans toutes les considérations exposées ici, on voit apparaître nettement le caractère corrélatif et en quelque sorte symétrique des deux conditions spatiale et temporelle envisagées sous leur aspect qualitatif.
(12) C'est pourquoi le nomadisme, sous son aspect « maléfique » et dévié, exerce facilement une action « dissolvante » sur tout ce avec quoi il entre en contact ; de son côté, le sédentarisme, sous le même aspect, ne peut mener en définitive qu'aux formes les plus grossières d'un matérialisme sans issue.
(13) Comme Abel a versé le sang des animaux, son sang est versé par Caïn ; il y a là comme l'expression d'une « loi de compensation » en vertu de laquelle les déséquilibres partiels, en quoi consiste au fond toute manifestation, s'intègrent dans l'équilibre total.
(14) Il importe de remarquer que la Bible hébraïque admet cependant la validité du sacrifice non sanglant considéré en lui-même: tel est le cas du sacrifice de Melchisédech, consistant en l'offrande essentiellement végétale du pain et du vin ; mais ceci se rapporte en réalité au rite du Soma vêdique et à la perpétuation directe de la « tradition primordiale » au delà de la forme spécialisée de la tradition hébraïque et « abrahamique » et même, beaucoup plus loin encore, au delà de la distinction de la loi des peuples sédentaires et de celle des peuples nomades ; et il y a là encore un rappel de l'association du symbolisme végétal avec le « Paradis terrestre » c'est-à-dire avec l'« état primordial » de notre humanité. - L'acceptation du sacrifice d'Abel et le rejet de celui de Caïn sont parfois figurés sous une forme symbolique assez curieuse : la fumée du premier s'élève verticalement vers le ciel, tandis que celle du second se répand horizontalement à la surface de la terre; elles tracent ainsi respectivement la hauteur et la base d'un triangle représentant le domaine de la manifestation humaine.
(15) Ces deux tendances se manifestent d'ailleurs encore dans le mouvement lui-même, sous les formes respectives du mouvement centripète et du mouvement centrifuge.
(16) Équilibre, harmonie, justice, ne sont en réalité que trois formes ou trois aspects d'une seule et même chose; on pourrait d'ailleurs, en un certain sens, les faire correspondre respectivement aux trois domaines dont nous parlons ensuite, à la condition, bien entendu, de restreindre ici la justice à son sens le plus immédiat, dont la simple « honnêteté » dans les transactions commerciales représente, chez les modernes, l'expression amoindrie et dégénérée par la réduction de toutes choses au point de vue profane et à l'étroite banalité de la « vie ordinaire ».
(17) L'intervention de l'autorité spirituelle en ce qui concerne la monnaie, dans les civilisations traditionnelles, se rattache immédiatement à ce dont nous venons de parler ici ; la monnaie elle-même, en effet, est en quelque sorte la représentation même de l'échange, et l'on peut comprendre par là, d'une façon plus précise, quel était le rôle effectif des symboles qu'elle portait et qui circulaient ainsi avec elle, donnant à l'échange une signification tout autre que ce qui n'en constitue que la simple « matérialité » et qui est tout ce qu'il en reste dans les conditions profanes qui régissent, dans le monde moderne, les relations des peuples comme celles des individus.
Évidemment, le texte peut sembler être "caduque" par rapport à l'état du monde actuel, notamment du fait que l'Union Européenne permet une circulation plus "libre"" des individus entre les états et que les flux migratoires n'ont jamais été aussi "incontrôlés"; mais en réalité, c'est simplement que la «solidification» du monde est corrélative et complémentaire de sa «dissolution», ce qui est logique puisqu'en définitive, l'une mènera à la l'autre.
L'ironie c'est que ce texte nous fait prendre conscience qu'en réalité, les véritables antisémites, au sens où on l'entend aujourd'hui, sont les sionistes et non pas les antisionistes haha (même si ces derniers ne le sont pas pour des raisons d'ordre supérieur, c'est quand même drôle haha)
Cette métaphore de Cain et d'Abel qui n'est qu'une dichotomie d'Adam et d'Éve, Adam et Éve n'étant à leur tour qu'une dichotomie de l'homme primordial et de sa descente dans la matière selon les mythes ancestraux .... explique bien le côté inversé de cette fameuse citation :" les écrits restent et les paroles s'envolent..." il y a 2 sens qui s'opposent également dans cette phrase ... Je fais court car si je vais plus loin vous m'opposerez un silence comme votre confrère Shotgun... car je n'aime pas parler pour le vide ou à des morts bien que je sois obligé de le faire bien évidemment....
hacheur
Messages : 10587 Groupe : Psychovore Date d'inscription : 17/05/2007
Sujet: Re: Le retour ... Mer 22 Mar 2017 - 16:51
.:: CàmisOle ::. a écrit:
Et comme je suis camisole, je peux peut-être vous aider
Docteur Camisole,
Oui, il serait bien que vous expliquiez à ce patient apparemment totalement perdu qu'il n'est qu'un support de fortune dont je me sers pour parler à tous... et que je n'ai plus votre patience et votre dévouement pour expliquer quoique ce soit à ce genre d'individu qui ne mérite que le mépris, donc qu'il s'estime heureux d'être considèré même si ce n'est qu'en servant de simple objet dans mes démonstrations métaphoriques avancées...
Shotgun
Messages : 5514 Age : 29 Date d'inscription : 26/12/2010
Sujet: Re: Le retour ... Mer 22 Mar 2017 - 17:12
Pour que ce soit dit haha, si je t'ai pas répondu hacheur c'est soit parce que j'estimais n'avoir rien d'intéressant ou de nécessaire à répondre (essayant au maximum de purger ma participation sur ce forum), soit parce que la réponse qu'il m'aurait fallu donner se révélait être trop longue et complexe pour que je trouve la force de la formuler à ce moment là (ce qui arrive régulièrement); en tout cas, je me rappelle plus exactement du cas de figure auquel tu fais référence mais ça entre probablement dans ces deux options (étant exclue celle où je n"aurais pas vu ton post, puisqu'il me semble que ce n'est pas le cas)
Invité
Invité
Sujet: Re: Le retour ... Mer 22 Mar 2017 - 17:34
Le silence n'est pas un oubli
hacheur
Messages : 10587 Groupe : Psychovore Date d'inscription : 17/05/2007
Sujet: Re: Le retour ... Mer 22 Mar 2017 - 20:00
Shotgun a écrit:
Pour que ce soit dit haha, si je t'ai pas répondu hacheur c'est soit parce que j'estimais n'avoir rien d'intéressant ou de nécessaire à répondre (essayant au maximum de purger ma participation sur ce forum), soit parce que la réponse qu'il m'aurait fallu donner se révélait être trop longue et complexe pour que je trouve la force de la formuler à ce moment là (ce qui arrive régulièrement); en tout cas, je me rappelle plus exactement du cas de figure auquel tu fais référence mais ça entre probablement dans ces deux options (étant exclue celle où je n"aurais pas vu ton post, puisqu'il me semble que ce n'est pas le cas)
Il y a effectivement deux options oui, je parle bien évidemment de mon point de vue tout comme vous avez exposé le votre...
La premiere option est celle dans lequel je parle de vous et du pourquoi de vos recherches... ce contexte vous dispense de répondre puisqu'il n'est pas question de dévoiler notre " jardin secret" .... là n'est donc pas la question, puisqu'en réalité ce ne sont pas des questions mais des affirmations de ma part qui ne demandent aucunes confirmation de la votre....
La deuxième option est celle qui nous intéresse et dont vous ne vous rappelez plus mais dont vous vous rappelez très bien puisque vous l'avez expliqué dans votre même message.... donc quand on ne sait pas répondre, ou que l'on sait mais qu'on ne sait pas l'exprimer, ou que l'on sait mais qu'on a pas envi d'écrire des paragraphes et des paragraphes pour s'en expliquer, ce que je comprends car je suis pareil que vous, eh bien on en fait part à son interlocuteur... Vous comprendrez également que lorsqu'on sait répondre, on peut le faire en peu de mots, car paradoxalement, plus il y a de mots moins il y a de sens....
Kanul
RBien actif
Messages : 303 Date d'inscription : 01/04/2016
Sujet: Re: Le retour ... Mer 22 Mar 2017 - 21:57
hacheur a écrit:
Shotgun a écrit:
Pour que ce soit dit haha, si je t'ai pas répondu hacheur c'est soit parce que j'estimais n'avoir rien d'intéressant ou de nécessaire à répondre (essayant au maximum de purger ma participation sur ce forum), soit parce que la réponse qu'il m'aurait fallu donner se révélait être trop longue et complexe pour que je trouve la force de la formuler à ce moment là (ce qui arrive régulièrement); en tout cas, je me rappelle plus exactement du cas de figure auquel tu fais référence mais ça entre probablement dans ces deux options (étant exclue celle où je n"aurais pas vu ton post, puisqu'il me semble que ce n'est pas le cas)
Il y a effectivement deux options oui, je parle bien évidemment de mon point de vue tout comme vous avez exposé le votre...
La premiere option est celle dans lequel je parle de vous et du pourquoi de vos recherches... ce contexte vous dispense de répondre puisqu'il n'est pas question de dévoiler notre " jardin secret" .... là n'est donc pas la question, puisqu'en réalité ce ne sont pas des questions mais des affirmations de ma part qui ne demandent aucunes confirmation de la votre....
La deuxième option est celle qui nous intéresse et dont vous ne vous rappelez plus mais dont vous vous rappelez très bien puisque vous l'avez expliqué dans votre même message.... donc quand on ne sait pas répondre, ou que l'on sait mais qu'on ne sait pas l'exprimer, ou que l'on sait mais qu'on a pas envi d'écrire des paragraphes et des paragraphes pour s'en expliquer, ce que je comprends car je suis pareil que vous, eh bien on en fait part à son interlocuteur... Vous comprendrez également que lorsqu'on sait répondre, on peut le faire en peu de mots, car paradoxalement, plus il y a de mots moins il y a de sens....
On peut donc remercier ta flemme d'écrire des paragraphes nous évitant encore plus de conneries de ta part. Si tu pouvais aussi avoir la flemme d'écrire tout court et la fermer définitivement comme promis dans tous tes adieux, ce serait pas mal. Plus menteur qu'un politique dans un costume de gourou à 4 adeptes. Imaginez s'il avait vraiment du pouvoir. Et en attendant tu écris des lignes et des lignes pour dire à quel point tu sais tout mais que tu as la flemme d'écrire des lignes pour expliquer ce que tu sais. Dans ce cas tu ne pourrais pas simplement fermer ta gueule ? As-tu à ce point besoin de faire croire virtuellement à l'étendu de tes connaissances et que tu es si brillant ? Brasseur de vent.
Tu es une grande gueule. Une éolienne de forum. Moi je crois qu'en venant ici chercher à convaincre 3 pauvres types, tu cherches avant tout à te convaincre toi-même. Si le forum était un lac, tu chercherais à briller dans son reflet, seul, au bord de l'eau pendant des années, comme Narcisse. Ayant croisé sur place Gollum qui guidait son pote killa rebeu-hypocrite cherchant à brûler l'anneau gastrique de sa daronne en djellaba pour qu'elle reste grosse et indésirable. Ils ont vu ton beau reflet et entendu tes belles paroles et ces fils de pute rebuts de la société se sont agrippés à ta bite presque autant que Gobby lèche le cul d'Guénon. Mais ils font leur route, ils ont des missions à accomplir. Tu finiras donc seul finalement. Seul avec ton reflet illusoire parce qu'au fond tu as besoin de ça pour t'accepter. Gobby mourra de ses obsessions maladives. Killa se suicidera après avoir réalisé que la religion est fausse et que sa maman se sera faite tourner par des gros renois dans un porno à beurette. Toi, tu périras en t'admirant et en te mentant à toi-même. Une fin tragique et en même temps logique pour des fiottes pareilles.
hacheur
Messages : 10587 Groupe : Psychovore Date d'inscription : 17/05/2007
Sujet: Re: Le retour ... Jeu 23 Mar 2017 - 6:53
Vous êtes entrain de vous branler sur ma répartie en faisant mine de faire autre chose c'est évident et assez marrant...
je pense que vous avez assez prouvé que vous n'êtes qu'une dinde qui ne sait que redondinder, toujours les mêmes redondances, toujours le même taux de seum dans le sang, toujours la même dépendance même s'il s'en défend... seul celui à qui je m'adresse vraiment sait à quel point je le défonce, polysémique sont mes vers, petroglyphe sont vos thèses, egotrip etaient ces dernières lettres, pour ne pas choquer les plus frêles élèves à en faire douter les plus affermis soi-disant maîtres...#aube ....
Shotgun
Messages : 5514 Age : 29 Date d'inscription : 26/12/2010
Pas réellement d'accord avec la fin de ton message, mais passons; c'est entendu
Leinad
Messages : 8530 Date d'inscription : 11/04/2008
Sujet: Re: Le retour ... Jeu 23 Mar 2017 - 12:43
hacheur a écrit:
Vous êtes entrain de vous branler sur ma répartie en faisant mine de faire autre chose c'est évident et assez marrant...
je pense que vous avez assez prouvé que vous n'êtes qu'une dinde qui ne sait que redondinder, toujours les mêmes redondances, toujours le même taux de seum dans le sang, toujours la même dépendance même s'il s'en défend... seul celui à qui je m'adresse vraiment sait à quel point je le défonce, polysémique sont mes vers, petroglyphe sont vos thèses, egotrip etaient ces dernières lettres, pour ne pas choquer les plus frêles élèves à en faire douter les plus affermis soi-disant maîtres...#aube ....
Mais mec , ferme un peu ta gueule on t'a dit , t'es une merde humaine à tous les niveaux . Même tes raps puent la merde , le peu que j'ai entendu de toi t'étais pas du tout dans les temps , en plus de jacter d'la merde . Ferme ta chatte maintenant , t'as rien d'un mec supérieur , t'es juste un fils de pute .
hacheur
Messages : 10587 Groupe : Psychovore Date d'inscription : 17/05/2007
Pas réellement d'accord avec la fin de ton message, mais passons; c'est entendu
Si vous êtes d'accord avec le début c'est déjà pas mal...après ce n'est que mon avis et rien de plus, mais en attendant c'est ce que je pense, donc cela a tout de même son importance dans notre interaction, tout comme ce que vous pensez de mes réponses, même s'il se peut que je ne sois pas d'accord avec votre façon de les interpréter également... mais si on n'en parle pas on ne pourra jamais le savoir et on sera voué à faire semblant de nous comprendre dans des discours sans fin pour se retrouver à la même place qu'au début pour recommencer éternellement sans avancer d'un iota... là où je rejoins Kanul et tibbar dans une certaine mesure, c'est que vaut mieux troller en étant conscient de troller que de troller en se prenant au sérieux sans avoir conscience de troller ou de se troller soi-même.... merci à vous d'avoir répondu jusqu'au bout cette fois-ci... le silence n'est pas un oubli mais peut être qualifié de mal polis aussi ou de mépris dabs le pire des cas...
Leinad
Messages : 8530 Date d'inscription : 11/04/2008
Sujet: Re: Le retour ... Jeu 23 Mar 2017 - 16:11
Killa c'est bien toi qui as posé avec un gars qui fait ce genre de sons :