Il me semble qu'avant d'entreprendre un voyage à la recherche de la réalité, de
Dieu, qu'avant de pouvoir agir, qu'avant de pouvoir établir des rapports réels avec autrui
(nos rapports mutuels sont la société), il est essentiel que nous commencions par
nous comprendre nous-mêmes. Je considère honnêtes et sincères les personnes qui
donnent la priorité absolue à cette connaissance de soi et non à la façon de parvenir à
un but particulier, car si vous et moi ne nous connaissons pas nous-mêmes, comment
pouvons-nous, par notre action, amener une transformation dans la société, dans nos
relations, dans nos œuvres, quelles qu'elles soient ? Se consacrer à la connaissance de
soi ne veut pas dire s'isoler, s'opposer au monde, ni mettre l'accent sur l'individu, le
moi, par opposition à la masse, aux autres. Comprenez plutôt que si vous ne vous
connaissez pas, si vous n'êtes pas conscients de votre façon de penser, des raisons
pour lesquelles vous tenez à certaines opinions, à certaines croyances sur l'art et la religion,
sur votre pays, sur votre voisin et vous-même, bref si vous n'êtes pas
conscients de tout ce qui fait votre conditionnement, il vous est impossible de penser
avec vérité sur quoi que ce soit. Si vous ne voyez pas clairement votre conditionnement,
lequel est la substance de votre pensée et son origine, ne voyez-vous pas que
votre recherche est futile, que votre action n'a pas de sens ? Que vous soyez américain
ou hindou et que votre religion soit ceci ou cela, n'a aucun sens non plus.

Pk tu t'prend autant la tête ? Jcomprend ap

ça me prend pas la tête ^^

il serait difficile de te faire comprendre cela,on pourrais mener une vie simple,sans réfléchir sur tout cela,mais moi ça ne fonctionnerai pas

Shad Les Cris 20 a écrit:

Pk tu t'prend autant la tête ? Jcomprend ap

Si t'appelles ça se prendre la tête ....

Orphée a écrit:

Il me semble qu'avant d'entreprendre un voyage à la recherche de la réalité, de
Dieu, qu'avant de pouvoir agir, qu'avant de pouvoir établir des rapports réels avec autrui
(nos rapports mutuels sont la société), il est essentiel que nous commencions par
nous comprendre nous-mêmes. Je considère honnêtes et sincères les personnes qui
donnent la priorité absolue à cette connaissance de soi et non à la façon de parvenir à
un but particulier, car si vous et moi ne nous connaissons pas nous-mêmes, comment
pouvons-nous, par notre action, amener une transformation dans la société, dans nos
relations, dans nos œuvres, quelles qu'elles soient ? Se consacrer à la connaissance de
soi ne veut pas dire s'isoler, s'opposer au monde, ni mettre l'accent sur l'individu, le
moi, par opposition à la masse, aux autres. Comprenez plutôt que si vous ne vous
connaissez pas, si vous n'êtes pas conscients de votre façon de penser, des raisons
pour lesquelles vous tenez à certaines opinions, à certaines croyances sur l'art et la religion,
sur votre pays, sur votre voisin et vous-même, bref si vous n'êtes pas
conscients de tout ce qui fait votre conditionnement, il vous est impossible de penser
avec vérité sur quoi que ce soit. Si vous ne voyez pas clairement votre conditionnement,
lequel est la substance de votre pensée et son origine, ne voyez-vous pas que
votre recherche est futile, que votre action n'a pas de sens ? Que vous soyez américain
ou hindou et que votre religion soit ceci ou cela, n'a aucun sens non plus.

Orphée, tu devrais lire le discours de la méthode de Descartes....

Sinon, y a t-il une chance de parvenir à ce dont tu parles? Ton texte n'induit-il pas d'une certaine manière, le scepticisme?

Peut on avoir des opinions sans raison? Sans convictions? Et ces raisons qui induisent nos opinions, sont elles plus légitimes que d'autres? Pour quelles raisons?

Selon ton texte, quels seraient les principes qui devraient valoir sur tous les autres, universellement parlant?

Selon ton texte, à quoi devrions nous, de fait, aboutir? Et quels sacrifices devrions nous consentir pour arriver à un tel résultat?

Abandonner toutes nos certitudes? Nos intuitions, nos convictions? Repartir à zéro? Est ce une entreprise réellement faisable dans un contexte existentiel comme le nôtre, avec une nature humaine pouvant induire tant de diversités dans les comportements et les idées?

se dont nous parlons mais nous parlons de quoi ? ça te parle de quoi à toi ?

peut-on ne pas avoir d'opinion car une opinion et un parti pris tu es d'accord ? qu'entends tu par raison ? conviction ? un parti pris ?
donc la raison nous permet d'avoir un parti pris ? mais qu'elle et le rôle de la raison ? est-elle d'avoir un parti pri ? ensuite qu'entends tu par raison ? pas une définition d'autrui mais de toi ? si on veux réellement partager on s'assure avant de se comprendre,si on arrive à se comprendre on continuera mais ne pose pas autant de question à la fois,allons doucement pourquoi être presser ? d'ailleurs qu'elle réponse on peut t'apporter que toi même ne puise pas t'apporter ?

sinon essaye de lire du krisna si tu en as jamais lus en entier http://venerabilisopus.org/fr/bibliotheque/pdf/100/190_krishnamurti-la-premiere-et-la-derniere-liberte.pdf