Je rap et on m'a dit que mon style d'écriture était assez poétique, je poste donc aussi ici
Merci d'avance pour vos avis ! ;)
Souvenirs en flammes, comme d’habitude, je prends de l’altitude,
Mille chemins s’ouvrent à moi, des chances j’en ai pas une multitude,
Les inquiétudes se multiplient, je me replie sur mes blessures,
Murmure sur les murs de ma solitude, ici rien n’est plus sûr,
Elle me manque, ils me mentent, même ma plume n’est plus brillante,
Douleur constante, son nom m’enchante et je chante cette passion étouffante,
J’ai tout fait pour surmonter les larmes, les peines, les chaînes,
Trop de chiennes m’ont dit je t’aime mais dans mon cœur t’es la seule reine.
Je me rappelle avant, un message en me levant, je me sentais vivant
Dans tes bras, c’était captivant ces sourires, ces baisers enivrants,
Cette romance, cette attirance, t’as été ma plus belle chance,
Puis la confiance qui régnait s’est réduite en ignorance,
On s’est quittés, la complicité aussi nous avait quitté,
Cette dualité a eu raison de l’éternité qu’on se promettait,
Fini l’été, place à l’anxiété, ce miroir où on se voyait s’est brisé,
Je me sens vidé, épuisé, pourtant « l’amour est un tout qu’on ne peut diviser… »
Je t’ai adorée, dévorée du regard durant ces années,
J’étais passionné, peut-être mal raisonné, aujourd’hui c’est suranné,
C’est sûr, là je me souviens de ces je t’aime à l’oreille susurrés,
On se rassurait, j’étais trop sûr et c’était démesuré,
L’usure nous a tué, ce qui nous a tué c’est ne pas agir,
Tu ne fais que ressurgir à l’intérieur, ma blessure ne fait que s’élargir,
Les souvenirs me submergent, en surcharge là je surnage,
Je ne veux plus être enfermé mais c’est toi qui as la clé de ma cage.
Un claquage en pleine course pour ce bonheur ensorceleur,
Au bout du parcours, je cours toujours dans le but d’arriver à l’heure,
Mais t’es plus là, je me rappelle dans l’aula quand on m’a remis la médaille,
J’aurai aimé partager ça avec toi, même si ce n’est qu’un bout de ferraille.
On verra ce qu’on aura, peut-être qu’on se retrouvera,
On atterrira, on se blottira l’un contre l’autre, moi contre toi,
J’en rêve, mais tout s’achève au réveil, le bonheur file à l’anglaise,
Quand le vent se lève, les souvenirs se taisent pour laisser place au rêve…