Le temps passe, les gens changent et je m'enferme sur moi même
Humeur du diable, humeur d'ange, un jour j'te haie un jour je t'aime
Jours de merde, nuits de folie ou j'reste seul avec mon ombre
Puissant fantôme ou faible d'esprit, même la lumière me parait sombre
Beaucoup d'ennemis, peu d'adversaires, aucun inconscient sur ma route
Ferme ta bouche, tends ton oreille et observe ceux qui t'écoutent
Tache d'encre, plume enraillé, la rage s'acharne sur ma feuille
Solides voyelles, faibles consonnes mais trop de lettres demeurent en deuil
Un regard noir, un sourire blanc des expressions qui s'opposent
Question du soir, sujet violent, que peuvent bien cacher mes proses ?
Triste matin, joyeux constat, ou dans cette vie naissent qu'illusions
Zéro amis, cinq-cents soldats, car mes envies sont en mission
Visage d'enfant et âme d'adulte, se confondent dans un mirage
Coup de machette pour une insulte, que de victimes dans mon sillage
Petite marionnette deviendra grande, une fois tissé toutes ses ficelles
Un sacrifice en gage d'offrande, une guerre d'amour universelle
Sentiments contradictoire quand à ma vision sur ce monde
Ou les faibles prônent la victoire, car la défaite des forts abondent
Inopiné sont mes actions, le mauvais œil s'abat sur moi
J'esquive donc tous les regards, l'indifférence est devnu roi
Sang bouillant, larme glacial sont emprisonné dans mon corps
Dégout sanglant, très magistral, peut-être m'as-t'on jeté un sort?
Le futur propre d'un passé sale, en vue au bout de l'horizon
Que de suspense, que de frissons, aucun besoin d'inspiration