L'homme a une approche égoique de la vie, pour lui c'est sa vie,c'est son existence. Il est effrayé à l'idée de la perdre, de ne plus exister.
Il ne vois pas que cette crainte, c'est un piège duquel il doit s'extraire.
Car il le maintient en otage de lui-meme, il le pousse à toujours se rattacher à des croyances, à des espoirs, qui l'empêchent de développer un regard suffisament clair pour élucider une bonne fois pour toute le mystère de la mort, lui-meme entretenu par son ignorance.
Il le maintient dans une souffrance initiatique, à laquelle il est plus ou moins sensible en fonction de son "évolution".
L'homme est prêt à défendre bec et ongle ses illusions. Demandez à un homme de remettre en doute l'une de ses profondes certitudes, et vous observerez en retour le masque de la colère et le masque de la condamnation, effrayé qu'il est à l'idée de se séparer de cette béquille, ou plutot mystifié inconsciemment par sa propre crainte.
Comment l'homme pourrait avoir un sens de sa mort, il n'a meme pas un sens réel de sa vie ! Il la regarde à travers le masque déformant de sa programmation qui colore en permence son intellect et font de lui un etre beaucoup plus dans le virtuel que vraiment présent, réceptif à la réalité. Il ne peut observé la mort qu'à distance des multiples rempards dressés par sa crainte vis à vis de celle-ci !
L'homme doit sortir de sa crainte, qui est beaucoup plus subtile, occulte, qu'il ne veut bien le croire. Et il doit comprendre que ses désirs, ses espoirs vont dans le meme sac, tant qu'il lui sont dictés inconsciemment.
Pour cela il doit saisir que c'est lui-meme qui la créé inconsciemment, et qui se rend prisonnier de celle-ci, à cause de l'angle mort qu'il a de lui-meme et qui est la cause première de toutes ses déviances et de tous ses troubles.