d'amour ou d'amitié je suis conscient d'en être indigne
bordeline, du fil rouge j'en ai largement dépasser la ligne
j'fais des efforts, athée mais dieu sais pourtant que j'essaie
sans me dédouaner je ne cherche point d'excuse à mes excès
j'aimerais seulement qu'on prenne ma place, que l'on comprenne
bien sur tous ont leurs soucis comme des boulets qu'ils traînent
je ne cherche pas ni complaisance encore moins de pitié
juste que je tente de faire au mieux même si parfois ça foire
naïvement j'ai pensais qu'on m'accorderais quelques déboires
je les enchaînent j'en ai conscience, je l'accorde souvent trop
mais qui pour comprendre que c'est le soutient qui me tire vers le haut
le chaos est une échelle où je monte à bras le corps chaque barreau
un à un à coup d'encouragement, même silencieux s'il le faut
on m'avais prévenu pourtant que l'attachement est une faiblesse
que dans cette vie au moindre faux pas sans hésiter on te délaisse
mais s'il faut finir comme ça alors autant sombrer et lâcher prise
la noirceur des abysses vaut toujours mieux qu'une lumière factice
la haine m'assaille mais la rage est bien plus puissante encore
plutôt que d'être un chien parfois vaut mieux finir raide mort
trop de question vogue et se bouscule dans ma tête
avec la puissance d'une mer déchaîné en pleine tempête
j'essaie de ne pu y penser, chercher à l'horizon un phare
ou même une étoile, mais il n'y a rien, le ciel est noir
je préfèrerais encore être en proie, livré au désespoir
au moins avec courage celui ci fait route vers quelque part
mais seul le néant m'entoure en m'étreignant avec force
je tente de le repousser mais il est plus solide que l'écorce
j'essaie de le brûler de l'intérieur comme une souche pourrie
mais c'est mon âme qui fini en cendre, même survivant et m'endurcit
je suffoque et me noie dans les méandres du passé qui ne cesse ne me hanté
nageant vers l'avenir mais en fin de compte je m'aperçois que je fais que reculer
alors sans énergie, vide au bord de l'inconscience je me laisse aller à la dérive
qu'importe le temps que ça prendra quand la mer prend fin il y a toujours une rive
les vautours me guettent, lorgnent avec envie sur leurs prochain funeste festin
j'en accepte la sentence si les Moires ont tissé à mon endroit ce cruel destin
j'entend dire que rien n'est joué d'avance qu'il faut forcé les choses et tout changera
mais la fatigue me gagne, l'illusion d'une victoire prochaine aussi et la vie qui s'en va
si la faucheuse devais venir je l'acceuillerais comme une vieille amie qu'on a perdu de vue
avant j'avais tendance à la fuir mais les rôles se sont inversé aujourd'hui je souhaite sa venue
je la poursuit même en l'entendant dire que mon heure n'a pas sonné qu'il n'ai pas temps de fauché
je n'ai pu réussir ma vie, c'est pas faute d'avoir essayé mais peut être réussirai-je ma fin
je préfère ça qu'en devenir parano et douter de chacun, me retourner chaque fois que j'croise quelqu'un
se méfier des amis d'antan, faire le salut des assassins savoir si y a une lame cacher dans leurs bras
ou pire encore faire preuve de défiance perdre confiance envers ceux qui sont toujours la...