L’angoisse du vide qui sait me rattraper.
Donnée inconnue qui sait me faire déraper.
Alors j’rappe, j’dessine et j’colore des mandalas.
Ici j’apprends la patience cool-cool à la manière d’un Mandela.
En haut des cimes, j’attends que se décime le stress.
Des poils à ma merci, tellement que je pourrais en faire des tresses.
Pile-poil quand c’est l’heure, tic-tac l’horloge sonne.
Ma toge est moite car moi je transpire comme personne.
Y a rien à faire ici à part se tourner les pouces.
On montre du doigt ceux qu’on met à l’index à la moindre secousse.
Toxico, parano, hystéro, suicidaire.
Trop d’étiquettes me vénèrent, alors j’ramène ma mine patibulaire
Pour gueuler contre le temps qui passe ou ne passe pas.
Pour râler contre le trop plein de mes émotions d’ici-bas.
Esseulée, j’crois qu’j’ai toutes les pathologies à la fois.
Ebranlée, on n’me laisse pas partir j’ai pas l’choix.