Je fais la triste mine mais j’vais pas au charbon.
Mon av’nir j’le vois noir, j’n’envisage rien de bon.
J’m’enferre dans mes mensonges, j’m’enterre.
De grandes pelletées par-dessus mon enfer.
Comment pourrais-je un jour assumer tous mes gestes ?
Je ne le pourrais pas mais mes gribouillis restent.
Tous mes passages à l’acte demeurent des secrets.
Ils ont fait l’objet d’un pacte de confidentialité
Entre ma feuille et moi. Je pourrais tout détruire
Et personne ne saurait à quel point j’veux mourir.
Mes mensonges éhontés hantent ma tête et mon ventre.
Mon sentiment de honte versus les reproches. Balle au centre.
Quand ma mère approchera de la vérité,
Elle se défoulera sur moi, sans pitié.
J’ai menti, je suis la reine pour ça.
Mais la spirale se tisse et n’se déroulera pas.