Désolé si je fais preuve d’indélicatesse
Mais mon œuvre est un vaste délire d’ascète
Où je raconte la vie, elle n’a rien d’exceptionnel
Nous ne sommes que des fourmis face à l’excès de ciel
Au-dessus de nos têtes, chaque jour est une bataille épique
Rendu plus facile grâce au travail d’équipe
Grosso Modo ne parie pas sur l’apparence
L’abnégation et le courage font la différence
Pour ne pas tomber dans l’auto destruction
Il faut faire monter le taux d’instruction
J’ai retenu cette leçon, le sport et le son
Assurerons longévité à vos nourrissons
Et s’ils sont bien nourrit, alors là respect !
A tous ceux qui changent les couches de la société
Tous ceux qui se salissent les mains pour nettoyer la pensée
Leurs chérubins auront moins de plaies à panser


Nos visionnaires ont perdu le nord
Ils n’écoutent plus les complaintes du sous-sol
Alors je mets les mots du dictionnaire dans l’ordre
Feuille, eau, aiguille, boussole


Un vent d’humilité sur les épaules, je manie l’éthique
Aligne mon humanité avec les pôles magnétiques
Je poli les époques depuis le néolithique
Au pays des poètes il n’y a pas de géopolitique
Car à force de ne regarder que le dessous des cartes
La surface du globe se dégrade à toute vitesse
La méchanceté grandie, l’honnêteté s’écarte
Je ne vais pas te mentir, je veux que la vérité blesse
E qu’elles soient positive ou négative ses polarités
Nous attire loin de la popularité
Assume l’anonymat, son chagrin et l’ennui
Parait obscure mais devient plus clair la nuit
Lève les yeux, ignore la couleur du papier des billets
Même après l’aurore, les étoiles continuent de briller
Rêve d’elles et la pensée originelle
Te révèlera des secrets de polichinelles