Ce soir ressac d’tristesse dans le camp polonais.
Après l’brexit et son racisme, le Portugal leur fait un pied d’nez.
Les jambes sciées, tir au but mal négocié.
Une occasion manquée. Les Portos ont eu un moral d’acier.
Une soirée pizza-foot, ça fait du bien de décompresser.
Ne manquait que la pression, à la place j’me suis du coca versé.
Ne manquaient que des potes, faut qu’j’m’achète une vie sociale.
En solo d’vant mon poste, ma vie d’ascète n’a rien d’un match amical.
Ça n’matche qu’avec peu d’monde, des gens perchés loin du monde du ballon rond.
Alors qu’j’suis une meuf éclectique, j’suis pas élitiste pour un rond.
Mais si j’te mets ta race au trivial pursuit,
C’est qu’beaucoup j’potasse et m’intéresse au monde et sa suite.
J’peux mêler le sport et la philosophie.
Sans m’emmêler les pinceaux, j’cause aussi d’art et d'graphie.
Final’ment j’suis plus ouverte qu’il n’y parait.
Même si j’suis verte d’n’être pas au monde mieux préparée.
Faut qu’j’sorte de ma tanière, de ma zone de confort.
Au lieu d’me conforter dans mon aire, couche d’ozone en contrefort.
Squatter chez mon frère dimanche ? Gérer l’ambiance s’ra une autre paire de manches.
L’outre-manche éliminée, et si on gagne on dans’ra à s’en faire péter les hanches.
On risque de s’rincer la gueule avec du fort alcool.
J’grinc’rais des dents si ses potes fort pots de colle se collent
Trop près. J’repouss’rais leur corps s’il le faut.
Trop vrai, j’les f’rai valser sans m’mettre en porte à faux.
Même si j’ai pas confiance en la nature humaine,
J’ai foi en mes capacités à r’pousser ceux qui s’amènent.