J’suis hargneuse comme le plus minus des Dalton, Joe.
J’ai la dalle, tonnent mes mots, j’soutiens mordicus ma rage à la Cujo.
Dans la Dead zone c’est la misère toxique, soit tu marches, soit t’en crèves.
Dans l’ozone j’m’asphyxie, j'remise au cimetière les plumes de chanvre de mon attrape-rêves.
Le King n’est pas nyctalope, la chambre noire ne tient plus qu’à un fil.
S’il dév’loppe sa cinesthésie, tant pis pour lui s’il est cinéphile.
J’m’identifie à Carrie et sa grogne kinesthésique.
Enfant de l’ombre, martyrisée, humiliations chroniques.
L’heure de la vengeance sonne, bienvenue au bal du diable !
Les mots écœurés engendrent en moi une personne impayable.
Incorruptible Robespierre, ton corps est à tomber plus bas que terre.
J’peux plus changer, j’taille moi-même ta pierre tombale et j’t’enterre.
Et après j’taille mon crayon, j’l’aiguise sur la pierre avant d’être sur la liste de la mort.
Mors aux dents et testament croqué, qu’on m’jette la première pierre, j’accepte mon triste sort.
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Capt'ain obvious : des références à Stephen King (Cujo, Dead Zone, Misery, Marche ou Crève, Simetierre, Carrie au bal du diable, Shining l'enfant lumière) et au fait qu'il risque de devenir aveugle à cause d'une déficience rétinienne.
