Petite instru : https://soundcloud.com/seerealgreenfinch/eleste-greenfin-h
Le soir, quand j'dors j'fais des grands rêves célestes
Une retrouvaille avec les anges que je célèbre,
Et puis j'me réveille sur la terre ferme, accompagné d'mes adversaires
Cette nuit une succube a condamné mes lèvres à la luxure...
J'ai plus d'thunes pour aller voir les putes... zut
J'm'en bat les couilles... J'vais boire des alcools
En oubliant d'taffer sur mes albums,
Rester chez moi à moitié roupillant...
J'ai plus envie d'vivre, le stylo j'le brandis comme une grenade dégoupillante,
Combien d'cous pliants sous son poids, combien d'cous dont je me languis...
Un masque de poésie, tant de violence sous son voile
Il décrit la réalité mais c'est l'Eden que l'on me doit,
J'm'en bat de la prophétie, il n'y'a qu'avec mes règles que je coexiste
Et pas avec les tiennes, à choisir je préfère l'exile
Faudrait qu'je sois nécrophile pour c'que monde m'excite
Ou bien terroriste, mais j'ai plein de facettes
J'aimerais poser des bombes quand j'observe ces cons qui achètent
Des pompes ultra chères puis on passera l'éponge au carcher
On marchera sur les tombes des traitres qui nous ont lâchés
J'ai pas b'soin d'ami, mes vers ont déjà comblé le manque de famille
Le ventre avide de fats rimes avides d'avenir, j'm'en branle de ta vie
Tu prendras tarifs si j'décide de t'mettre à l'amende
Tu veux quitter l'navire ? Y'a des balles qui fusent, mec, va à l'avant
Avant d'crever t'veux t'acquitter d'ta mise mais la lumière est déjà tamisée
Dans ta misère, t'attends qu'le cannabis soit légalisé
Que règne l'égalité des chances... mais t'es la risée des gens
T'es pas encore mort, mais tu fais genre de l'être
T'as oublié tes anges dans ton enfer de lettres,
La roue du vice a fait brillé ses jantes,
Elle roule dans la ville en cherchant qui va payer l'essence,
Et comme ma vie, tout mes faits et gestes ne seront que des cendres
A quoi ça sert d'monter... moi j'préfère me descendre