La musique ne m'rend pas heureux elle me possède
Sans ma plume je trépasse, la vie ne m'aide pas
A sécher mes larmes, j'ai besoin d'écrire
Mais la déprime me les brise, me rend aigri
Une barrette, un uzi, j'attend la mort, j'attend le procès
J'irais pas taffer à l'usine...
Mais j'veux pas percer parce que j'veux faire du lourd
C'est incompatible, comme les poules mouillés et les loups
Donc faut qu'j'réussisse mes putains d'études
Ou qu'je rescussite loin d'ces putains
J'sais même pas pourquoi j'continue à écrire mes textes
C'est un besoin viscéral qui m'aiguise les veines
J'débite des bières, j'débite des merdes
J'fais l'vide... je sniff des traits
J'dis de la merde, j'm'en bat les couilles
Tout c'là n'a pas d'sens, j'peux bien mourir à 15 ans
Faire un attentat, que dans dans ma tête s'écroule
Les idées d'argent sale, j'ai envie d'rien faire
De lésiner, ma déprime est maladive et longue durée,
J'aime pas les gens, j'fais même plus de rimes j'm'en bat les couilles
J'fais pas très genre, jouer un rôle j'ai déjà essayé ça m'saoule
Et pour ça j'suis bien trop intelligent...
M'en bat les couilles des avis qu'on m'donne, j'fais ça pour moi
Ou plutôt pour ma survie, esclave de cette zik de merde.
J'donnerais pas de pourboire pour la vie qu'on m'a donné...
J'ai même pas à m'plaindre mais j'le fais quand même
J'ai perdu mon innocence remplacé par tant d'haine
Difficile que je sois étonnée dans c'game
Comme envie d'détonner ma tête, d'être gravé dans le béton mec
J'écris un texte de merde, j'le posterais quand même c'est juste mes pensées
J'ai pas besoin d'amour, j'ai pas besoin d'plan C
Juste besoin d'un glock car j'ai beaucoup de plaies à panser,
J'suis pas très sélectif avec mes idées, il m'arrive souvent d'hésiter
Mais j'le fais à chaque fois, parce que j'ai des couilles...
Mais ça m'suffit pas à m'rendre la joie que jamais je n'découvre
Sous son voile elle me dégoûte...
J'essaye tant bien qu'mal de trouver de quoi écrire autre choses
Mais j'suis déjà saoulé à haute dose par leurs ziks à l'eau d'rose,
La vie n'est pas c'que l'on nous propose dans les statuts facebook...
L'impression d'pas être à mon plein potentiel, j'm'en bat les couilles
J'suis là j'écoute, mon nez s'écoule, j'ai trop pleuré dans ma tête
Peut-être que ça changerait si j'allais à la Mecque...
La moitié des gens qu'je cotoient me rendent fou...
Mais j'fais genre d'être receptif à c'qui m'entoure,
J'ai pas d'problèmes sociaux en apparence,
Mais face à cette vie j'suis très sceptique
Face à ces gens qui ne pensent que du vide...
Pour voir ce qu'ils deviennent demandent à leurs parents
Faut qu'j'ralentisse la cadence...
J'vais surement arrêter l'rap un jour... surement jamais poster d'son
Surement crever avant la quarentaine parce que j'sais que j'vais trop faire l'con
Primitif j'suis malade donc pas d'clash aujourd'hui,
Malade dans ma tête, malade dans mon corps, dans tout c'que Satan m'autorise
J'ai des latences, j'arrive plus à réfléchir, envie d'rien dire
Juste de mourir vite avant Septembre, le premier lundi,
J'ai p'tête du talent mais à vrai dire qu'est-ce que j'en ai à foutre
J'veux pas être connu j'veux embrasser la foudre...
Nique ta mère Coluche, nique ta mère tout cette merde
Nique ma mère, nique la tienne si jamais elle aime le me-sper
Tu peux pas comprendre mon univers, enfermé dans ma tête
J'ressasses mes idées noires sans arrêt, faut qu'je vois du monde
Mais j'les deteste, mes amis sont humains, ce sont des animaux
C'est pas briller en société qui va me rendre heureux
Ma lumière s'éteint quand j'revois l'état d'ma reum...
C'est pas les billets, les timps qui vont m'faire vriller
Le coeur aussi froid qu'le mois d'février, nique toi...
Pas b'soin d'faire de présentation, un texte en dis-plus sur moi
Que toutes vos merdes mêlant contrefaçons et putes de surcroit
J'm'éduque à faire du surplace, ce monde me révulse...
J'porterais jamais la couronne de Jésus...
Vous n'êtes que des puces sur mon dos
Faut qu'j'vous désincruste de mon trône,
Mais j'ai pas d'trône, j'en aurais jamais...
La succès c'est je t'aime moi non plus
Si les doutes sont jetés, ils reviennent moindres ou plus
Moi c'est la deuxième option, alors j'me tue
J'bois certaines lotions relaxantes
J'ai certaines absences, certaine notions qui se tût,
Le cerveau qui sature, mon ossature qui est largué dans un airdrop,
Nique ta mère gros... j'te le redis, j'te déteste
J'veux pas de fans car avec eux ça s'rait la même merde
Y'a quelques exceptions, quelques femmes qui excellent
J'aimerais toucher l'ciel avant mon décès...