Tu vois la vie c'est grand,
Tu vois la vie c'est beau,
Ca fait mal aussi souvent,
La mienne me fait pas de cadeau,
J'ai le moral d'un plongeur,
Qui n'a plus d'oxygène,
A 100 mètres de profondeur,
Imagine le phénomène,
Perdu dans l'abysse de l'absurde,
Je me fous du temps qui passe,
Moi je n'ai rien à absoudre,
Puisque ma vie boit la tasse,
Même pas sur de vivre encore,
D'avoir des potes ou une famille,
De faire partie d'un décor,
Moi mon morale a la famine,
Alors c'est çà être seul ,
Avoir personne a qui parler,
De se saouler la gueule,
Alors qu'on a perdu pied,
Ma vie est trouble,
Comme ce verre de Ricard,
Ma vie est froide,
Comme les surg' de chez Picard,
A qui je dois tout çà ,
Honnêtement je ne sais pas ,
Surement un peu à moi ,
Surtout beaucoup à toi,
Je ne sais pas si cupidon,
Sait utiliser son arc,
Si il est aveugle ou seulement con,
Enfin c'est juste une remarque,
Tant de choses à dire,
Si peu de temps pour le faire,
J'sais pas qui je dois maudire,
Ou remercier pour cet enfer,
Les pieds lestés de plombs,
Au beau milieu de l'océan,
Pour trouver un peu d'aplomb,
Faudrait-il que j'ai du cran,
Le seul que je presse,
C'est celui de la détente,
Pour devancer la détresse,
Qui m'entraine sur sa pente,
Je voulais pas mourir seul,
Mais c'est un truc qu'on choisi pas,
J'aimerai que chacun sans veuille,
Quand on me retrouvera,
Il est trop tard pour un coup de fil,
Ou pour justes des excuses,
Ma vie comme un battement d'cil,
Finie plate comme une méduse,
Je ne veux aucun réquiem,
Ni de plaque avec mon nom,
Parceque si il y en a un qui m'aime,
Il viendra avant qu'je fasse le con,
J'ai préssé la gachette,
Mais personne n'a passé la porte,
Pourtant j'en ai écrit des lettres,
Que j'ai jeté comme des feuilles mortes,
Personne ne les a ramassé,
Même le vent est capricieux,
Personne m'a vu depuis des s'maines,
Personne n'a vu qu'c'etait sérieux,
J'suis pas mort de solitude,
Mais juste de détresse,
Quelle a été votre attitude ?,
Face à tous mes SOS,
Il faudra des heures ou des mois ?
Pour quelqu'un est un peu peur,
Pour que quelq'un pense à moi,
Qu'il entende ma douleur,
De toute façon je ne regrette rien,
Ni le moment ni l'heure,
De toute façon je savais bien,
Que ma vie était ailleurs !