Le glas, un bruit d'violoncelle, absence de corde, pas d'ange de mort
Les bras de morphée manquent de force pour qu'la nuit porte conseil
J'suis pas sentimental, grandi en marge et habitué à fuir l'système
Par nuit d'ivresse, avec tous les cadavres on a rempli l'cimetière

Mystère du vent, dans un élan d'tendresse peu de gars sautent de loin
Si j'perds du temps c'est qu'les aiguilles sont dans la botte de foin
Tous mes débrits d'valeurs sont comme l'action du vent dans l'air
J'libère l'esprit frappeur et les critiques durement s'encaissent

Faut concevoir que mes écrits s'ront lourds après une prose de masse*
Tous les paris sont contre moi, pourtant j'avais une cote de maille
J'vends pas mes fesses même pour un bon train d'vie toujours bondé
Les doutes sont nés, en bas d'l'échelle j'ai vu qu'des coups monter

J'peux rire de rien, j'me ronge les sangs et la rivière déborde
A force d'y perdre des proches on voit la mort venir de loin
Autant d'violence en engrenage, qui prend le large avec un vent de face ?
Donnant donnant.. si j'prête main forte on peut que m'rendre l'âme

Après une baise qu'on oublie pas devine qui soupira, j'suis dégoûté
L'histoire fini par échouer, dès qu'on me parle d'amour j'dis "vague"**
L'épave c'est nous, j'ai mis les voiles au vu d'mes doutes fréquents
J'refuse de mouiller l'ancre, au fond y'a que les larmes qui coulent..