on m'demande à quoi bon s'inquiéter du paraître
du qu'en dira t'on d'inconnu, bon ou non puissent-il être
honnêtement les critiques ne m'atteigne pas
forcément statique, elles partent en un claquement de doigt
j'me souci pas d'mon image ni de s'que les autres vont penser
peut importe le rivage, on te dira toujours qu'c'est mieu d'l'autre côté
mais attiré la pitié n'est pas se qu'il y'a de plus plaisant
j'paraît, et mon état se révèle dans l'inconscient
ma fierté vaut plus que ma chienne de vie
ici tout se vend mais certaine chose n'ont pas d'prix
ma tristesse est silencieuse, j'la crierais pas sur tout les toits
même en zone dangereuse, j'mettrais pas de son à ma voix
j'me fou d'la vie des autres alors pourquoi parler d'la mienne
j'vais pas jouer les hypocrites à dire qu'le malheur des gens me fais d'la peine
comme on dis ici, c'est chaqu'un sa merde qu'on supporte
si tu cherche du soutient va toquer à une autre porte
chez moi quand les lumières sont toutes éteintes
j'laisse coulez mes larmes, voguant dans la complainte
mais lorsque le jour paraît et qu'il faut se lever
j'masque mon malheur et arme ma face d'un sourire parfait
mimétisme du bonheur, pour faire face au imposteur
les ténèbres révéleront les vrais des profiteurs
aux sons des sirènes j'préfère celui des vautours
annonciateur de mort à condtion de n'être pas sourd
je fonce et poursuit sans relache tous ces signes la
comme un agent de police qui poursuit les malfrats
certains cherche l'amour et baise la nuit
d'autres la joie et beigne dans la mélancolie
moi c'est la mort que je course pour qu'enfin elle m'emporte
et pourtant c'est la vie comme un fardeau que j'supporte
on s'insurge par derrière mais devant se rabaissent et se tait
qui aura un jour les couilles de dire ses pensées
j'en hurle de rire, qu'on viennent donc m'faire des leçons ou la morale
personnes ne peut oser m'dire s'qui est bien ou pas, serai-ce un général
parmis ses murmurrent j'entend que j'devrait m'sentir chanceux
d'avoir des potes, de pas être seul et miséreux
qu'j'aurais pu naître ailleur et crever d'faim, d'froid ou du sida
alors qu'part tout temps et toute heure, j'suis couvert d'un toit
certes j'connais rien de ces désastres à part s'qu'on en raconte
mais la vérité ne m'éclate pas plus que les fables d'un conte
mon désespoir est ailleur, non dans le matériel
mais dans les souvenirs, blessures mortelles
certain parlent de courage pour se battre contre les coups durs
que l'espoir malgrés tout est la est perdure
notion relative car pour tous c'est différend
j'aime'rait r'monter mais j'suis pris dans des sables mouvants
le clarté sefait de plus en plus sombre
bientot il ne restera plus que la pénombre
et lorsque en Enfer l'on m'emportera
mesdernière paroles'ront je vais bien t'en fais pas