Voilà quelques mesure que j'ai écrites.
Les paragraphes ne se suivent pas : ils sont indépendants les uns des autres.Je prône l'union sans retourner mon veston
Des villes nauséabondes remplies d'abominations
Des jeunes qui tombent dans ce système à la con
Ils ne pensent qu'aux blondes, à en perdre leurs boulons
La machine fait de l'ombre, nous cache l'horizon
Chaque jour, comme chaque homme, je croise mes semblables
Aucun me dis bonjour, chacun pour sa pomme aucun n'est capable
D'expliquer les raisons pour lesquelles il est préssé,
Il me dit que le monde est fait ainsi, serait-ce un sens à sa vie ?
Triste sort pour des gamins attristés par leur sort qu'à défini le tirage au sort
La jeunesse doit être unie sous la même bannière pour permettre l'essor
De nos ondes, de nos fréquences
Le monde va trop vite, personne ne suit sa cadence
A quand une mappemonde sans déficience ?
Moi je rêve juste d'une terre sans violence, non pas où chacun se construit
Mais où chacun apprend à se construire et sans nuire à l'autre
Apprend à se contrôler, et reconnaître ses fautes
Pour y croire, faut avoir soif de victoire
Ouvrir les yeux et échapper à ce monde baveux
Attention, chez eux, pas de deuxième essai
le vrai est masqué, le balais est passé
Le faux, ils l'ont installé, moi je cherche le beau mais j'ai du mal à trouver
Dites moi où est cachée la beauté de ma Terre ! L'étau se ressère et bientôt,
arrivera une nouvelle ère, celle de la guerre et on devra se cacher sous la terre !
Car c'est ce qu'ils veulent sinon pourquoi les armes lourdes militaires se multiplient sur la terre ?
A l'heure du nucléaire, il m'est difficile de vivre avec ça sur la tête
Quand s'abattra le tonnerre, tu partiras au front mon frère,
pour défendre la nation, celle qui a tout laissé faire
Une vie de maux, voilà ce qu'on nous construit
C'est sur ce genre de morceau, qui prône le respect d'autrui
Que je peux m'exprimer, sans qu'on ait rien à redire
Tu peux toujours contester, mais pas m'interdire
Certains parleront de richesse méritée
De ces prouesses qu'ils ont réalisées
Du travail dur qu'ils ont accompli
Durant leurs études, pour être ce qu'ils sont aujourd'hui
Je veux juste qu'ils comprennent, qu'on est pas des jaloux
Qu'on crie juste notre peine, que c'est vital pour nous
Qu'on évacue le mauvais, comme le fait la toux
Je ne veux pas non plus entendre que les autres que c'est tant pis pour eux
Qu'ils ont gaché leur vie, qu'ils on gachés leurs voeux
Laissant sur le circuit, un avenir douteux,
Lachant leurs études ou n'étant pas rigoureux
Quand je parle de peine, c'est pas la peine de vivre mais la peine de pas pouvoir vivre libre
Et si tu comprends pas ça, laisse tomber c'est pas la peine
Que veux-tu : leur monde ne m'apporte aucun équilibre !
Religion, couleur, culture ou langue différente ne doivent pas freiner
L'échange entre les peuples : des civilisations conditionnés
Par ces multiples variables que le destin a décidé
Faisons face, main dans la main. Il y a de la place sous la carapace pour échapper aux gredins
Dans ma dimension culturelle, nous respectons les femelles,
Le hip hop ne pense pas qu'aux dentelles des jolies demoiselles
Mais big up celles qui sortent de la nacelle
Pour tracer leur chemin, à l'égard du regard
De ces gredins vivants que pour les dollars
L'argent ne fait pas l'amour
Voici l'ouragan, écoute, voilà ses tambours
Tous debouts mais pas tous réveillés
Chacun ses atouts, pas toujours éveillés
Des critiques ?