Le cliché est le meilleur que j’ai pu trouver là ou j’réside
Un peu d’obscurité et d’frayeur mais bon j’m’y résigne
J’ai écris cette carte vite fais entre deux coup d’faucheuse
V’la ma vie d’merde dans l’au-delà du pécheur
Pas d’cocotiers, ici même les saules sont pleureurs
J’suis souvent près d’une mer de sang, seul mais pas peureux
Me sert un verre, digne d’une bonne pause mortel
Le Cerbère, dirige le guichet de la seule post mortem
J’enjambe les cadavres, depuis quatre âges, ça fait peur
Comme le dis l’adage, la charge de la preuve incombe au demandeur
Démon jusqu’à la fin, ma peine est loin d’être archaïque
Le monde de séraphin est aussi réel qu’une meuf non prosaïque
Les avis sont rendus !