Quand les souvenirs ressurgissent, tu te cloîtres tu t'enfermes,
Tu fermes ton enclos, ta femme en cloque tu t'insurges contre ton enfer,
Tu l'as créé assume la somme de tes erreurs, ne cache pas ta haine, ta peine,
Pas de cadeaux, cas de paresse t'as qu'à l'paraitre, dépressif t'assène,
Des coups dans les côtes, dans tes gosses ou tes soss, nique pas ta vie frère,
Fausses balafres, balles aprês, tu ne regrettes que quand te piques la vipère,
Décompte enclenché, la pente sera glissante pendant qu'l'attente sera givrante,
Des comptes à régler, tu marches à cloche pied, accroché à ta p'tite rente,
Ta lame frôle la carotide, tu joues avec le sang; joues avec le feu,
Tu clames être normal avec la Beuh; tu claques ta paye avec le jeu,
Le désespoir s'empare de toi, tu reste dans tes rempart et rembarre les femmes,
Tu fumes, tu bois t'essaie d'oublier sans que tes rents-pa le sachent..
Tu jongle entre le neuf millimètres, le tabouret et la corde,
T'es d'accord de foutre ta vie en l'air en te tranchant la gorge,
Dans un acte final désespéré tu mets fin à ta vie, mort tragique,
Tu pries pour rejoindre les anges pas l'diable.. t'as la veine acide..