Freestyle basé le thème de la monotonie, un-deux jours pour les deux, j'vous laisse apprécier :
Ezel Jaz
La monotonie me guette.. je ne crains que de devoir la craindre,
Autonomie à l'arrêt, j'ai l'spleen même si je n'ai fait que l'étreindre..
Cette langueur m'asphyxie, longueur d'onde déchiré,
Ma vie, une fronde équipé de cailloux d'une lenteur atypique,
L'épuration d'mes rêves est brutale, euphémisme caché,
L'épuration d'mes rêves est rurale, une métaphore crachée,
L'anaphore me rend nostalgique... simple exode pensive,
Entre Eros et Bacchus, je t'assure que le vin érode l'envie,
Donc me voila de retour au point de départ, sans armes,
Sans lames, sans dames, sans flammes qu'avec des larmes,
Allitérations des âmes, comprends le double sens de mon texte,
Un réseau d'image se crée, l'ange s'rend mais l'démon reste,
Frère, y a pas qu'une rime entre gangster et gangbang !
Oublie pas que le paraître stoppe pas la peine mec,
Donc si j'veux rien foutre, j'ai pas besoin de le montrer à tous,
J'peux bien l'ouvrir, loup vif, je veux pas de l'aveu je l'avoue...
Amé
Sous un piano mono corde la monotonie m'emporte,
Mots et notes s'accordent à mon agonie des autres,
Je regarde mon plafond gris d'hiver, le même qu'hier,
Depuis mon lit circulaire qui me lie au laissé faire.
Le calme est le vacarme silencieux de la vie en pale,
J'ai pour seule gamme le claquement de ma membrane,
Même mes étincelles sont fades, des femmes semblables,
Leurs flammes sont fables, l'attente du tictac en fiançailles.
Je regarde la pendule du temps qui avance incessamment,
Ne prend pas garde au quand de ma fuite incandescente,
Je brille pâle, je baille, axial j m'étends lentement en pétale,
Un petit fil sage, s'attachant à un simple rouage de métal.
Je ne suis qu'un bout de fer qui s'incline dans le temps,
Vie triste mon frère ? Nan, ma vie est vide....... Entends,
Rien ! Je suis le mimétisme du rien, et ainsi me sent bien,
J'attends, le temps viens, je dessine l'heure sans destin.