Texte écrit en roue libre (avec quelques bâtons dedans peut-être
) contrairement à d'habitude, plus écrit avec le coeur donc. C'est moins travaillé et le style va être un peu différent de ce que j'ai l'habitude de faire, à vous d'voir:
J'm'indigne assez d'ce train d'vie graffé, les tâches d'encre m'absorbent,
J'plonge dans mes pensées, nage en plein délire et m'noie dans l'alcool,
Pas d'destin décent... Epinglé entre la haine / l'amour,
Ereinté quand ma peine s'ajoute, l'etincelle danse avec la foudre,
J'fais rapper la poudre... M'écarter d'ma route, si la corde veut m'charmer,
Dans c'rôle de damné, j'vois la faucheuse en robe de mariée,
J'porte le malaise... Le mal m'bousille, la mise au monde d'vient mise à mort,
J'sais pas souffrir, la routine c'est un bègue qui radote.
Ma dérive s'amorce... La chance n'a pas fui, mais l'temps l'assassine,
Généreux mais insensible : j'ai donné trop d'sens à ma vie,
J'pense à partir... J'ai pas souillé ma feuille, ma vue s'obstrue,
Rancunier : l'amour est aveugle, c'est ma victime la plus connue,
En perte quand l'vice abonde, j'm'enferme dans l'inaction,
La drogue porte le cercueil, le jour de mon enterrement d'vie d'garcon,
En quête d'envie, d'actions... Pour dépasser les charmes de l'errance,
Emacié j'm'écarte de mes rangs, mais l'passé fait acte de présence,
Et mes larmes veulent descendre... Acerbe et morne, ma verve s'étoffe,
L'mal me plait tant : la vertu fait du pole-dance avec mes cornes...
Des lignes de main au passé, pour fuir l'avenir j'l'ai mis à prix,
J'ai fait des rêves d'paix éphémères, j'défaits les chaînes d'mon libre arbitre,
Trop m'stigmatisent... Sans la force d'l'espoir, j'garde la peur des accusés,
Des heures désabusées, ma bonne étoile a heurté ma fusée,
Prêt à m'livrer... Sur répondeur, quand j'appelle à l'aide,
Quand j'baisse la tête, j'vois l'pied du mur écraser l'pied d'égalité,
Triste précarité... D'graves idées viennent maltraiter nos factions,
Normalité, quand l'balai dans l'cul écrase l'araignée au plafond...
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