J'arrive sous midodrine, le visage noirci par mes iris foncées*
Les yeux foncdés, froncés. C'climat aride me saoule : si horrible
Rimes faciles, malheureusement elles ne sont que trop vraies
J'me sens prophète quand j'vacille avec ce mal que c'keum me vend

On m'dit que j'ai v'la l'tarin, imagine les vers qu'il faut m'tirer
J'ai l'défaut de tiser pour noyer ces lombric dans les caves à vin
Elle me reproche de toucher l'fond, moi j'vois que celui d'mon verre
J'rétorque que j'voulais m'fonder un avenir, avec des litrons d'bière

C'est des plaquettes qui m'ont dit que j'étais à côté d'la plaque
Comment te dire que tout me ronge depuis que fumer m'attrait
J'balance pas d'coup de semonce : j'aurai trop peur de m'buter avec
Céder aux blagues bêtes, immondices: une hyène qu'on ador'rait abattre

Me parle pas d'un moral en acier trempé, y'a qu'mes joues qui l'sont
On dit que j'suis contradictoire, pas assez censé, que j'oublie l'fond
J'tourne en rond dans l'carré d'ma chambre, trop questions indécidable
Car j'peux pas tuer mes sept péchés : dans un revolver y'a que six balles

J'crois que c'est l'amour qui m'a tué, rendu indifférent et nonchalant
Il maculait d'sang mes poings avec le sifflement d'un Don Juan
Ces filles m'ont fait tourné la tête, j'bois pour me donner une raison
J'pourrai l'admettre, pas tant qu'l'amour et la mort vont sonner à l’unisson.