Salut tout le monde
Ce serait bien de nous donner votre avis sur notre mixtape (www.dabeast.13.fr), et sur ce 1er titre en particulier :
http://www.dabeast.13.fr/Mixtape_files/La%20Bete.mp3
Lyrics :
MAC :
Il est important de me connaître, moi, Bahal car
La connaissance passe par le Diable : c'est le jeu du bien / du mal.
La vérité n'est entière que si vous me connaissez
Elle est toujours bonne à savoir, bien que vos rêves puissent êtres tués
Je vous ai rendu visite et ce à plusieurs reprises
Avec mes cornes, vous m'avez pris pour un agneau, c'est risible
Je suis sorti de l'eau sous ma forme Léviathan la brute
Je suis sorti de la terre et vous m'appeliez Belzébuth
Votre Saint-Jean m'a décris dans le nouveau testament
Horrifiant ces deux visions volontairement vous embrouillant
Avec ce chiffre d'homme vous défiant même pour sa résolution
[666], Vos experts en gématrie s'y cassent toujours les dents
Ces deux invocations forment le début de ma rébellion
Contre mon pendant, le côté blanc, et ses obligations
Ou commandements, vous privant de votre liberté d'exister
De faire ce que bon vous semble, instaurant la notion de pécher
Et votre dieu s'amuse tout autant que moi, à vous manipuler
Pourquoi le louer lui, seulement lui, et moi me dénigrer?
Il vous a tous floués, se fout de vous et de votre foi
Alors que je veux votre plaisir, et le rayer une bonne foi
Je me nomme Lucifer, qui signifie "porteur de lumière"
J'étais l'ange de lumière, le plus beau car le 1er de mes pairs
Il n'a pas supporté que je n'obéisse pas à ses ordres
Il m'a fait chuter chez les hommes, et j'y mets le désordre
Vous me connaissez, moi, Samaël, j'étais ce serpent
Qui tenta Eve dans le jardin d'Eden, cette pomme elle voulait tant
Ou Azazel, dragon des enfers, mangeur de pécheurs
Venez à moi, venez, et oubliez votre peur
Satan, dragon rouge, Méphistophélès, Le Malin ! ...
Quel que soit le nom je guerroie contre le saint et le vainc
Et, dans ma main, il m'appartient; je tuerais vos témoins
Et cette fois-ci avant qu'ils n'ouvrent leur 2 bouches de tapins
OCTOPUS :
Je suis le fruit de tes craintes, je suis au cœur de tes plaintes
Je te sens si effrayé par la puissance de mon étreinte
À l'affût d’une phobie, je me matérialise
Dressée devant toi la peur te paralyse Tant,
Que ton esprit en perd le sens de l’analyse et réalise,
À peine l’ampleur de mon emprise
Repense à toutes ces fois où quand en moi tu te déguises
Ce soir c’est moi qui ironise ce sont mes griffes que j’aiguise
Pourquoi tant de panique mais ou passé ton sang-froid
Ta légendaire intelligence serait-elle sans effets cette fois ?
J’ai cru que tu faisais le poids mais là je reste sans voix
Face à tant d’impuissance, tu ne me laisses même pas le choix
Pour une poignée de strasses, tu es prêt à cracher sur ta race
Pour l’ensemble de ton œuvre, je vais te remettre à ta place
Je ferai ça avec classe, je ne laisserai aucune trace
Approche tends-moi ta gorge que je porte le coup de grâce
Je vois que tu retrouves la foi juste quand ta vie est en péril,
Tu peux ranger ta croix, crois-moi, car elle est inutile
Demande à tous les défunts ex-membres de ta ville
J’ai même vu tes frères prier pour mon exil
SAUVEZ VOUS LA BETE EST PARMI NOUS
Au lieu d’hurler sort ton arsenal espèce de fou
Si tu veux me shooter ne rate pas ton coup
Si tu veux m’affronter ne claque pas des genoux
Si tu veux m’esquiver bonhomme gare à ton cou
Si tu veux m’enfoncer loupé ton bout est mou
Comment cacher un si flagrant manque d’assurance
J’exploiterai le nombre effarant de tes errances
Ta descendance vivra dans la peur en mon absence
Acceptera ma domination sans résistance.
MANIMALE :
Parfois t’as du courage, d’autres fois t’es généreux
Parfois t’as de la bravoure et tu veux rendre les gens heureux
Parfois tu peux être tendre, au point d’être renversant
Parfois tu me rends fier de savoir qu’on partage le même sang
Le souci c’est que parfois c’est bien loin de tout le temps
Le souci c’est que ta nature c’est plus de faire couler le sang
Longtemps j’ai cru en toi, je me suis voilé la face
Longtemps j’ai pensé que tu ne croyais pas vraiment en la race
Et puis j’ai pris une claque aussi loin que je m’en souvienne
Rien ne m’a fait aussi mal, alors tiens-toi je vais te faire une scène
En fait t’es égoïste et tu te surestimes
T’achètes des armes, des mines au lieu de stopper la famine
Tu brûles des euros alors que suffisent des centimes
Pour endiguer dans le monde les vagues de traites enfantines
Je voudrais te comprendre, baver sur un petit cul
Désolé de te l’apprendre : en dessous de 16 je ne bande plus
En gros c’est soit tu te masturbes, soit t’écris des bouquins
Intellect ou manuelle, une vie de sègue jusqu'à à la fin
Je le jure sur ma vie ma colère je vais la maîtriser
Plus jamais d'esclavage justifié car privatisé
On m'a dit que pour régner fallait tous nous diviser
Ne jurer que par l'argent à terme le sacraliser
Je mens comme je respire que je sois un clochard ou un prince
Regarde bien de plus prêt, je n'ai pas des mains mais des pinces
Quand tes yeux pleurent de douleur mes concitoyens se les rincent
Désolé si c'est triste on est des milliards et j'insiste
Mais notre façon de vivre est comparable à celle d'un kyste
Tu parles d’une genèse si notre espèce se lève
C’est pas parce qu’on fait partie des plus malins des bons élèves
Ce qu’on a de végétal, on le rase ou on le crame
Tout ce qu’il reste d’animal est bouffé ou n’a pas d’âme
À tes yeux tu es bon, et rien n’est ton égal
Aux miens on est gâté, on est pourri jusqu'à la moelle
L’homme se ment, sur son père et sur son fils
L’homme, en rejetant ses fautes, s’est fait beau, fait d’artifices
L’homme n’est pas une bête, au final, il est bien pire
L’homme est le seul animal à vendre son âme pour s’en sortir
Le diable à dos de dragon est tapi, agi dans l’ombre
L’homme, c’est à la lumière du grand jour qu’il creuse sa tombe
Si la femme est l’avenir de l’homme c’est qu’on est mal
Haïr sa sœur juste après son frère, si j’ally mal
Les ally-chat ne comprendront pas ce festival
Le bestiaire s’étoffe, t’as 10s pour te faire la malle
Le parfum des regrets, tu le sens ? Ça m’est égal
Le cerbère est une pute comparé à Manimale