la j't'explique que les gens ne changent pas beaucoup
si j'prends mes jambes a mon coup ça fait un Atemi 
J'lache des rimes des fois douces des fois véhémentes
Mon génie a trop d'envergure pour vraiment déployer ses membres
Pathétique... Dans c't'epoque les potes se vénèrent
J'suis plus capable de faire c'que j'dis tah les profs d'EPS
L'allegence de mes frères va dépendre de mes rêves
J'apprehende la fin du monde ma démence se fait reine
Ma légende me fait peine... J'ai crié ma peine dans l'vent
Rédigé un 16 bandant résisté a mes penchants 
Débité v'la les cancans effrité car c'est tentant
J'garde Paris dans mon esprit j'ai déifié ma terre d'enfance
Provoqué mon amnésie, les potos quémandent l'amnistie
Les photos c'est comme ça qu'j'exhibe les propos de mon âme fébrile 
Et ma rétine enregistre mon évolution rapide
Sache qu'ici... Même les gros durs sont fragiles

A c't'heure j'arrete tes paroles, j'viens cramer des bagnoles
Le succès? Une question d'temps comme la grammaire espagnole
Toujours a fond et casse couille comme un radio réveil
En 2012 ça sent pas bon tah ce que les ados sécrètent
J'reste mélanco meme en période de mariage
Et en l'cachant trop j'le dévoile, comme quand tu mets trop de maquillage
Fais l'deter... Mais dans le métro tu t'affiches pas
Hardcore comme un SDF dans l'rétro d'une cadillac...