J’suis pas v’nu pour faire dans la dentelle, ni m’prendre pour un model.
Je viens concurrencer la maison Chanel, et squatter le modem.
Mais je crois qu’à cause d’eux de mon histoire j’en ai perdu le fil,
Et Ariane à troubler le mythe, le jour ou de Thésée elle fut séduite.
Encore une de ces petites amourette où l’issue est impossible.
Comme les fins d’cigarettes, ça part en fumée tel un combustible.
En effet, en parlant de garo la mienne n’a rien à envier à Malboro.
D’puis le temps que j’roule ma bosse on me surnomme Quasimodo.
Avant que mon passé revienne au galop, j’empoigne ma monture.
Aussi pur que soit son sang, crinière sombre s’agitant au gré des vents.
Et en sa compagnie je suis tel l’homme aux multiples murmures.
A l’abri de mes ennemis, je continue en harmonie mon aventure.
C’est alors que je traque mon avenir dans ma boule de cristal
Mais je ne comprends car la mienne est opaque et ovale.
Sûrement trop vague alors je me noie dans un verre de cognac.
Par moment, je balance un kick viral, et me soignent a l’aide de kit vital.
Je n’ai pas besoin d’une clic minable, il m’faut juste un flow bestiale.
Afin de combler mon appétit animal, que j’dompte à l’aide de rime viscéral.
Mais mon humeur est aussi fortuite que la roue de la Fortune.
Jamais voulu pondre des hits, mais il est vrai, j’ai pris beaucoup de prune.
Malgré mon poids plume, je me suis retrouver mis à nu comme un chabo (*).
En effet, Le ring c’est comme la vie, il faut que tu te battes jusqu’au K.O.
Pensant être à cette époque le maestro, sans réfléchir, je l’ai prise par le kimono.
Mais très vite coincé dans les cordes, depuis ce jour mon égo à froid dans l‘dos.
(*) Le chabo est une race de poule.
H-2-O !