Vérité, même la contradiction n’a plus d’sens,
Majeur en l’air à toutes les mauvaises influences,
Reste vrai, baby, et surtout garde ton caleçon,
Tu viens d’la rue, t’es pas fais pour être beau garçon,
Vérité, même la contradiction n’a plus d’sens,
Majeur en l’air à toutes les mauvaises influences,
Reste vrai, baby, et surtout garde ton caleçon,
Tu viens d’la rue, t’es pas fais pour être beau garçon,
Reste vrai l’ami, pars pas dans les égo trip,
Parce que devant ton faux visage, même les émos trippent,
T’as pas à avoir honte de s’que t’es, change pas,
Pars dans la zik’ commercial et on dira qu’tu chantes mal,
Tu seras peut-être plus aimé, plus fortuné mais c’est réciproque,
Tu s’ras détesté alors gardes bien tes récits propres,
Racontes pas que d’la merde, n’oublies pas qui tu es,
Reste vrai, t’as rien à perdre, tu n’seras jamais hué,
Le travail ça paye, que si on taffe régulièrement,
J’te parle de Rap Game, pas de gruyère nan,
On vient rapper, on est pas là pour faire du parmesan,
Mon rêve de star, c’est un album studio par maison,
Le tiens, c’est juste du pognon, des teuch’ et des groupies,
T’es l’premier à courir quand les grenades se dégoupillent,
T’étais rappeur, aujourd’hui, tu n’es qu’un vendeur,
Et c’est pas parce que t’es riche que tu sortiras vainqueur,
Sa fait du buzz payé sur le dos des gens déjantés,
J’te considérais messager mais plus maintenant car t’es changé,
Y a pas de Thug Mariage quand on a des voitures de bronze,
Y a pas d’message quand on fait un feat avec Debbouze,
Tu peux faire du son électro, mais n’appelle pas ça du Rap,
Fais plus de sons sur le ghetto, t’as vu comment tu t’sappes,
La réussite tu l’atteindras quand tu seras rester vrai,
Toi, t’as quitté l’pays avec ton fric et t’as laissé tes frères,
Tu changes de message, où sont tes vieux discours,
T’es capable de baisser ton caleçon pour seulement dix sous,
Mais bon, t’es content, car on voit ton nom de partout,
De ta carrière, c’est vraiment la chute de ton parcours,
Authentique, y a que là que j’me reconnais,
J’passe une dédicace à tout ceux qui sont les vrais,
Tout ceux qui sont frais, tout ceux qui sont mes frères,
Et pour le reste, c’est un gros majeur en l’air,