Aux milieux des passants, ces noctambules
J’attends très patient, le nouvel éclat d'ma vie
Déjà l’horizon enflammé au vestibule
Couvrait sur le jour son manteau kaki
La laiteuse noirceur me prend au ventre
La solitude m'accompagne, douce et tendre...
Ce nouveau silence parfumé d'un jour effacé
S'étend dans les dernières raies d'soleil cassé
D'un simple regard j'ai vu ma vie défilait,
Et se briser dans ce miroir glacé par l'temps,
Plein de souvenirs écorchés, annihilés,
A cause de mon putain de mal être latent...
Pendant des années, ma vie n’a été que luxure, corruption et mépris
Comme Tony, j’ai construit mon pouvoir en abusant des simples d’esprit.
La douleur des innocents fortifiait ma puissance,
Envers eux j'ne faisais preuve d'aucune clémence.
J'ai le flaire et toujours en quête d’éternelle reconnaissance,
Pour plaire, j'me devais d’être d’une cruelle intransigeance.
Et si jamais on tentait d'entraver mon ascension,
J'étais capable du pire sans aucune émotion...
Mourir d'une overdose m'attriste, mettons nos vies sur pause
Ma prose est triste et ne veut toujours pas parler d'autre chose
Ferme les yeux, laisse toi bercer par Morphée
Hélas au réveil la réalité t'a rattrappé tu vas morfler...
Ami ou ennemi tous veulent me descendre,
Cramé et fini, j'retourne à l'état de cendre...