Je regarde le ciel : le temps gris
Grises mes pensés, tempo aigri
On survit sans Grigri, nos cris
Crissent ; faut que je fasse le tri
Je prie, nos rires que Sarko pétri,
Avoir un prix comme marie curie?
mais rien me sourit alors je mise,
on me méprise et la tour de pise
gise pencher comme ce que je vise
la vie me brise, part, me fais la bise
nos crises s’empire, pensés toujours grise
la chance déjà prise, jusqu'à ce qu’on lise
« nouvelle guerre sur la frise »
notre toux frêle sors de la bouche
de fous ; rouge notre sang une douche
froide sur la roue qui tourne toujours
le coût de notre tour est cher. Sourd
sous les dessous de l’Etat, des loups
cours, nos goûts nous coûtent des sous
hors par-dessus bord des corps morts
on se croie fort mais on a trop tord
je jette un sort a mi amor nos apport
inexistant on sors juste hors du port
juste de sortie au royaume de l’or
c’est gore l’odeur de la peur et la mort
on est cadenassé de la vie lassés
tracassé je suis sans cesse froisser
lacérer par des griffe aiguisés je sais
ceux qui sont déguisés j’essais
de vous faire vaciller, la voix cassée
laisser seul errante sans laisse et
je dévoile mon doigt à la sale loi
trop de fois les roi on perdu la foi
nos choix, nos voix ont du poids
je vois toi et moi sous le même toit
sois fort mais la peine boit notre joie
encore dépendant de la matrice
les kiss aussi unique que le six
d’une calculatrice plus dominatrice
les cicatrices qui nous anéantisse
les miss crient, l’amour crisse, glisse
comme la pisse qui abreuve nos fils
nos disque se visse avec un clou de haine
les peines s’enchaîne et se déchaîne freine
dans le virage qui nous amène à la benne
a ordure la vie nous kène ici pas de reine
nos veines goûtent aux lames les hyènes
sèmes leur mauvaise graine, sale chienne
nos larmes crament dans une flamme
dans des grammes de came, voila le drame,
coupé en lamelle notre barque rame,
nos âmes suspendu au dessus de la lame
loin de la came voila l’une de mes arme
je suis devenu bien trop vite une femme
une hymne digne de film loin de nos rimes
on dîne des plats a la strychnine, la vigne
de la vie crève du pieds j’suis qu’une gamine
qui lime les tranchant de la vie voila le signe
que l’étoffe de la paix été beaucoup trop fine
on trime pour que nos rêves aient bonne mine