SANS TOI
5 novembre 2006, Quartier Mineur… Chère Sarha,
Quand tu n’es pas là tu manques et j’ai l’impression de traverser le Sahara
Comment te dire que sa va bien quand se va pas
Et je peut te jurer que cet endroit n’est pas ressemblant à Manhattan
Juste une petite fenêtre à barreaux et une porte dans une cellule
Pour tenir encore en vie et t’écrire, je suis forcer de prendre des pilules
Les temps sont long et dur, insupportable et insoutenable
On s’emmerde alors je t’écris cette lettre mais sur un bout de table
S’évader d’ici c’est mission indoutable, les grillages sont intouchable !!
Ici c’est plus que la misère mais sache que je garde tes lettres dans un ton-car
Je regrette d’être en arriver là, t’écrire depuis cet endroit me fait de la peine
En te parlant les larmes au yeux et le cœur serrer je réalise que sans toi c’est plus la même
Sache que c’est toi qui m’a découvrir ce qu’était l’amour et oublier la haine
Je suis triste et je regrette qu’avant la violence coulais dans mes veines
Comment te le dire, toi, ton aide et ton soutien me manque
Ici j’ai l’impression de mourir à petit feu, et d’avoir une mort lente
Je suis seul dans un neuf mètre carré, seul, au contact de personne
J’essaie d’oublier, mais jamais j’arrive, tout en essayant je raisonne
Je sais que de ton coter tu souhaite un signe de vie de moi sur MSN
Je regrette sa, toi, mes proches, mon rap et mes scènes…
Si j’ai les couille de t’écrire cette lettre
Sache qu’au plus profond de moi j’en ai un mal être
Qui aurais cru, qu’on prendrais contacts tout les deux de cette façon
Toi, dormant dans ton lit et moi sanglotant la nuit en prison
Je t’écrirais jusqu’à en vider l’encre de mon stylo
En venant ici, je réalise comment je suis tomber de si haut
Je n’arrive pas à conclure, je veux plus quitter le papier
J’espère bientôt quitter cet endroit mais sache que je repartirais à pied
Mes proches m’on oublier, au quartier, mon blaze n’ai que du passer
Je rêve de bouger d’ici, te voir parce que ce mode de vie j’en ai assez
Ici tout reste fermer mais mon cœur est toujours ouvert
Sur ce, je t’aime, signé le challenger qui à souffert