Fallait que je pose ces mots sur texte pour apaiser ma tête,
que j'explose mes maux dans le micro sans faire l'esthète.
Fallait que je sache si je pouvais dire la vérité sans dériver
à l'arrivée j'viens dévoiler ma personnalité.
De nature trop discret parfois j'me terre quand ca va pas
seul dans ma chambre à faire des ronds comme un compas
méa-culpa j'suis palot dans mon coeur trop pataud à mes heures
comme un palmier sans son désert choque dans le décor comprend cette métaphore.
J'met le nez dehors toujours dans mes pensées hors de l'instant,
la joie la peine la vie la mort tout n'est qu'equidistant.
Pour seul passe-temps les vannes en bloc sur les potes de l'époque,
les retourner comme des pogs en prenant mal la réciproque.
Tendance à l'ivresse je n'entend plus mes faiblesses
le temps passe mais les tempètes n'empèchent pas que mon coeur sèche.
Méfiance à haute dose dans cette vie qu'je rêve à l'eau de rose
mon coeur se schlérose quand j'passe de l'osmose à la névrose.
A mi-chemin entre un ciel bleu et du crachin
c'est certain j'vacille entre freins et l'entrain.
mon destin si tant est qu'il en est un
je le dépeint sans fusain trop de dédain depuis le début
puis je déborde, hors de la page ou de la mesure
mes discordes inguérissables me poussent à l'absurde.
Trop d'échecs m'ont fait douter en mes aptitudes
donc je titube sans prélude par habitude.
(à venir le 2ème couplet)