Encore un jour passé où la vie coule, contre les embrouilles j’ai juste ma parole et je suis à bout de souffle, ça m’saoule.
J’ai peur de perdre mes êtres chers et ceux que j’aime un jour peut-être ils me mettront en terre,
J’essaye de retarder le choc fatal de mon décès mais…
Des coups de peine, j’ai trop d’orgueil pour avaler ma haine, qui sait j’finirai seul
Positivé c’est une torture, impossible d’arranger les ratures, et le typex ne sert qu’en cas d’écriture inutile dans mes brûlures
Je m’efforce de déclancher l’alarme, mais seul mes textes me consolent quand mes fleures se fanent
Je fais face mais la brûlure s’intensifie quand le mur qui se construit, rejette mes proches et se referme autour de moi
J’ai pas confiance en l’Homme et ça fait longtemps que j’ai perdu la foi
Croire en moi est la seule chose que j’dois acquérir quoi…
Envahir ma zone d’un néant aride, ma tristesse et mes larmes sont mes seules compensations quand je sors les armes contre ma mère, je me blâme…
J’ai peur de provoquer des massacres, je pleure, mes potes y voient à mes traces de mascara
Du noir coule sous mon regard quand je pense au mal que je leur fais, à ma mère, à mon père.
Je suis incertain de mon destin mais, je vais être fort, ranger mon orgueil pour accepter qu’on me tende la main.
Un soupçon d’stress, j’ai mal au cœur
La douleur empresse, un mal de ventre j’ai peur que mon pou s’arrête
Noyez dans ma mélancolie je nage, je rame, mais je ne vois que des obstacles, impossible de sortir, mourir dans mon chagrin, m’endormir loin de mon destin à travers les vagues, la tempête me fais fondre en larme comme la pluie, l’alarme est tirée, je m’engage à ne plus mentir essayer d’effacer votre chagrin et les fois où j’vous ai fait souffrir.
J’ai peur d’tout perdre, perdre mon temps, perdre ma vie, perdre la tête dans un néant aride et puis, abîmée par mes défauts, comme un virus ils envahissent mon corps, mon cœur va mal, l’amour est le pansement qui fait guérir mes plais