Même si on m'vois me noyer évité de crier un homme à la mer
Même sans navire j'veut m'barrer loin de tout et surtout loin d'être terre
Bouffer de poisky me dérange pas j'veut écrire mes textes au clair de lune
Être débarrassé de tout ces êtres surtout les cas qui rigolent, disent que j'ai pas une thune
Loin du rivage le porte monnaie ne pèse pas bien lourd
Ta qu'à demander aux princesses si leurs or les aident enfermée dans leurs tours
Ici la valeur d'un homme ce mesure à la force de ses bras
Les braves ne comptent pas l'huile de coude qu'ils usent si ils ne veulent pas finir sous un draps
Pas de place pour la fainéantise seule les braves affronte le fracas des vagues
Pas de place pour les âmes sensibles, l'océan les avaleras si leurs esprits divague
Si j'me perd dans le désert n'alertais personne en criant au secours
L'homme face à la nature et son intelligence pour seul recours
Face à la chaleur des journées et aux vents glacés de la nuit
Mais c'est toujours mieux que de croiser des racailles, des bobos, des hippies
Même dans la forêt je me sentirais mieux que dans vos villes
L'air pur et les bêtes me feront sentir vivant, loin de vos pneus et vos hommes vils
Qui sais j'y croiserais peur être Tarzan et Moogli et partagerais le pain avec eux
C'est toujours mieux que vos conversations débiles des repas de famille, j'exagère mais j'ai rarement rencontré mieux
Un jour je partirais quand mes raisons de rester n'auront pu besoin de moi
Je n'ai guère choisi ma destination mais sure que ce sera parmi l'un de ses 3 choix
J'y vivrais seul en harmonie avec moi même et mes pensées comme compagnie
Et si la solitude me pèse je me rappelerais la futilité du monde et du pourquoi je l'ai bannis
Enfin pour mon dernier voyage je veut être crâmer, mes cendres jeter à la mer
Qu'il ne reste rien de moi, point de recueillement, pour me rendre hommage écrivais donc des vers
Je les lirais de la où je suis même si je ne connais pas l'endroit précis
Sûrement avec Perséphone aux Enfers car hélas je ne crois pas au Paradis
J'espère juste que si Némésis m'en juge digne je retrouverais les miens que je pleure la nuit tombée
Leurs dirent enfin ces mots que j'ai tant de fois répété mais j'avais osé leurs déclamé