Elle voit passé son train, un rail de coke dans le zen,
La peau a vif sans fond de tein, le corps tout maigre sans air,
Marre de vivre sous terre ou comme un avion sans ailes,
A deux doigt d’porter la soutanne pour fuir ceux qui la suivent tard,
Poursuivis depuis l’époque du tétard, du faux sage au fétard,
Se sent comme un singe en cage, cernée par le père fouetard,
Aujourd’hui en létargie, elle se vend en l’état,
Tellement d’homme l’ont abusé, son corps est devenu létale,
Nommé dans les accusés, elle se lève puis s’étale,
Plus la force de tenir droite, le monde a brulé cette ame,
L’accuse d’outre-passer ces droits en tuant ces bourreaux,
Elle a un passé d’outre tombe, victime des laurent bouneaux,
Elle doit payer pour ces tors mais est au bout du rouleau,
Pause…
Elle regarde dans son miroir et commence à réfléchir..
Elle haït son minoi, se sent faiblir et flêchir…
La gachette est sous pression,
Que du contre plus de pour,
Elle veut tuer la dépression,
Le médecin vient l’osculter, plus de poul.
Préquel :
Elle vient pourchasser les hommes, apprend à chasser ses ombres,
Du rouge vif sur ses lèvres et des rasoirs sur ses ongles,
La nuit éclairent quelques leds pour attirer quelques ogres,
Elle se voit laide, ils la voient belle puis disparaissent comme des orbes…
Ses cheveux rouges, ses yeux sombrent, leurs sourires fourbes puis qui tremblent..
Elle donne sa vie à sa vengeance, par ses têtes coupés qui trempent…
Elle n’aura jamais d’enfants, de maris ou d’amant aimant,
Attirée par le néant tel un aimant, la sentence démarre à la fausse panne du neiman.