Pendant qu’ils s’font blanchir les dents, les gosses perdent la vie au Congo,
Nord sud s’écartent, l’avenir s’écourte l’eau potable bientôt au compte goute,
On ne pense qu’à nous, sapiens et son égo, conserve ses pièces et ses légos,
On joue dans la marre aux connards, des flèches en joug comme légolas,
Las d’être conscient mais incapable, terni, comme le cuir de mes godasses,
J’observe leur soulier vernis, tirailler entre me battre ou rendre heureuse une grognasse,
Qui s’en balance du sort des invisibles, qui rêve d’orgasme en grosses liasses,
De Marc Aurèle un disciple, j’essaye d’appliquer ses préceptes,
Trop de pensées noires me précèdent, j’dois murir avant qu’je décède,
Si possible ne pas mourir avant d’gouter au dessert,
Parabole culinaire pour parler du destin, tel un festin,
J’aspire à combattre les faux comme Faust, inspiré par iron fist,
Lutter comme un aveugle face à Wilson fisk,
J’esquive les truc faciles, j’me tape des rimes en isk,
J’ai passé l’âge d’être célèbre, j’peux prendre des putain d’risques,
Longue est la liste des pseudo zèbres, j’suis pas Hp, j’suis juste triste,
De joie ou de nerfs mes crises, parfois j’suis fou, quand j’écris j’me maitrise,
C’est pas un don c’est du taff, ils parlent de génie y’a méprise,
Bien qu’à voir mes poches j’me demande, mes proches ou leur mépris ?
Je viens d’une terre peu fertile, on n’faisait pas de festin,
Des fautes oui, trop essayaient de me faire taire,
Mais j’ai ma fierté, j’y met ma ferveur, qu’il soit tôt ou qu’il fasse tard,
Un bosseur pas un fêtard, un visionnaire depuis ma taille de têtard,
Les vantards c’est pas ma tasse de thé, je m’en écarte,
Plutôt rat de bibliothèque, de Spinoza à Descartes,
Je respire un air adéquat, heureux et seul je le déclare !
Bonus:
J’aimais pas mettre mon cartable, j’étais laid et incapable,
Un cas à part comme ils disent, je deviendrais un cas rare,
Un diamant brut 24 carats sortie de sa carapace,
Car apparement j’accapare l’audience par mes textes, las..
De ces images d’apparat, de ces incultes rapaces,
Mon vieux jean tout rapiécé me rassure et me berce,
Lorsque je me revoit pauvre, au volant de ma benz!