Je regarde tout la haut, la où règnent amour et tao,
La où femmes et hommes sont comme des orbes figés sur un tableau,
J’avance réduisant la distance, entre ma vie et les révélations du Tarot,
Entre ce qui dépend de moi et le coup d’pouce du très haut..
Je vois les contours du monde, observe les âmes, les ondes du chaos,
Un pas vers l’autre nous rapproche tous, un pas vers l’or nous trahit,
La pensée agit la où s’agite le doute, la peur,
l’âme reste calme dans la paix intérieur,
Dans la peine vient la colère, le pardon seul promet l’air,
Nul jardin n’offre d’herbe plus verte que celle nourrit dans l’amour,
Solitude est mon temple, plus ermite que misanthrope,
Comme un marin sur sa mer ou un berger sur sa terre,
J’ère heureux, un terrien fier d’appartenir à dieu, non à satan,
J’irai dormir pour toujours dans les anneaux de saturne,
Mais la route est encore longue, le plexus s’agite fortement,
Agir et méditer, être agile, pouvoir toujours faire autrement,
Tel un Mantra, s’inspirer sans mentor, sans penser à l’autre monde,
Tel un esclave romain stoïque, ou un Ronin historique,
Damocles rode, son épée prête à trancher du soir à l’aube
Le tragique écrit l’histoire, le vainqueur lui écrit une Ode
Penser les plaies, tenter d’apaiser les peines,
Les pères et les mères pleurent puis meurent ou acceptent l’épreuve,
Certains font face, d’autres renoncent, pour être la vie n’a nul besoin de sens.