Une balle perdue s’est retrouvée dans sa tête,
Il a 8 ans, à peine, surprise devait être la fête,
Son père avait acheté des paillettes et sa mère une bonne galette,
Mais étant palestiniens, le bruit vient des mitraillettes,
Et sa tire, ça tue, explose toutes les vitres arrières,
Une satire en plein coeur d’une ville envahit d’ariens,
La grand mère est à terre, son livre saint réduit en cendre,
Le grand père saigne, seul, voyant sa famille cernées,
Plus la force de s’rassembler, des sémites tuent des sémites,
Plus moyen de s’ressembler, des sévices sur des civiles,
Le diable a prit place au front, il a déversé ses ombres,
Des hommes lâches armés de bombes qu’ils justifieront au monde,
Mais cette fillette n’a plus d’bras, égorgée et noyée dans le nombre,
Elle est morte, n’a plus peur comme des milliers d’autres mômes,
Sans eau ni vivres, cernés mais comment faire autrement ?
Lorsque le monde ne condamne l’horreur et la soutient fermement..
Paix, amour pour ces martyrs en route vers le firmament,
De ce bébé estropié obligé de fuir maman,
Finalement, les temps changent, pas les hommes, c’est navrant,
L’époque est fracturée, comme un enfant sans parents,
L’innocent paye la facture et les démons s’en emparent,
En criant au loup les brebis votent le serpent, la haine s’étend,
L’état façonne l’ordre par un nouveau setup, de 77 à 7 ans,
Mon reflet n’a plus de sens, je vois leur sang sur mes tempes,
J’viderai bien un bidon d’essence sur ces temples..