Appel moi futur Sadou, mystique blanc hindou comme ça c’est dit,
Du lundi au samedi je médite, avec des ou non sémites,
Récite des vers à mon matou, un solitaire c’est peu dire,
Quasiment aucun matos, un fleuret l’mic comme Aramis ou Atos,
Qu’on me ramène l’homme qui a découvert l’atome, il est tombé sur un os,
Jung me donne du rêve, je synchronise avec mes anges,
Victor Frankl m’aide à voir la victoire dans les angles,
J’aimerai un jour que mon avion s’crache dans les andes,
Histoire de gouter au réel, le froid la vision clair sans mauvaises ondes,
Redevenir un simple homme qui sourit malgré les symptômes,
Into the wild sincère, sans synthole, aspire à être un saint homme,
Assieds toi d’abord et vois, respire l’or de cette montagne, de ces bois,
De cette verdure devant toi, de ce royaume plein d’étoile,
L’époque est tragique, pas notre âme, elle est libre,
Je pense pour moi même, Marc Aurèle me le conseil dans son livre,
Bukowski l’exprime au delà des litres,
Écrire son histoire c’est lire entre les lignes, Céline l’écrit en brut
Krishnamurtti défi la pensée en première ligue,
Il définit l’être, lettre après lettre, il définit l’hymne… à la vie,
Miyamoto tranche la question, Musachi de son nom en paix avec son ombre,
La quête seule compte, sa propre conquête, pas le nombre de mort à la guerre
Seul l’amour compte, comme saint Exupéry avant de périr le raconte,
La vie n’est qu’un simple fil rouge, un acompte avant l’éternité qui nous comble,
Poussière sous un tapis de névrose, libère cette lumière dans ton corps,
Nos atomes sont l’univers, a travers un coeur qui bat,
A travers un ange qui dort, sous un voile ou une kippa,
Un être humain vient à naitre, c’est un ancêtre qui part…