Posé en cette nuit noire comme l'encre, la lune étrangle par les nuages
Je m'autoproclame sage et me remet en question, tenté d'évité de prochains orages
La pluie à virer aux rouges sang pour les dettes des actes passées
Le temps ronges reliques et statuts anciens comme de vulgaires rochers
Vivre n'est pas un cadeau c'est un tourment qui offre le nirvana à qui garde croyance
L'existence est un choix, l'âme perdue ne nourrit le monde que de sa souffrance
La vie aussi en est un devant lequel il ne faut reculer au non jamais
C'est un gouffre qui même sous l'treinte de l'effroi une fois prêt il faut sauter
Il n'y a quand plongeant dans le vide que l'on peut savoir si l'on sait voler
Il n'y a quand mettant sa vie en péril que l'on peut savoir si on peut l'aimer
Celui qui ni l'évidence n'est pas plus sot que celui qui accepte le mensonge
J'étais pire que ça, nihiliste, je me croyait à l'abri de tout, merveilleux songe
J'ai encaissé la trahison de plein fouet sans y être préparer ni réagir à ça
La honte me ronger tellement que je succomber aux vapeurs d'alcools et chaleur du tabac
Mais colère et haine ne sont point de mise confronté à ses proches, personne n'est parfait
J'ai tellement à me faire pardonner y compris à moi même alors je ne doit rien exiger
L'erreur est possible à tous c'est même un droit fondamentale sinon comment être meilleur qu'hier
Et puis si tout était toujours soleil d'été comment saurait-on la beauté de la neige en hiver
Alors qu'importe les trahisons et tout ce bordel il n'est rien qui ne se refuse au pardon et recommencement
Après tout la famille on la protège à tout prix peu importe si les liens sont ou non des liens de sang